Archives mensuelles : juin 2021

Sensations à la Cinémathèque

Le jeudi 10 juin, nous nous sommes rendus en car à la Cinémathèque.Nous étions vraiment heureux, c’était le grand jour ! Nous allions enfin pouvoir présenter notre film et le voir sur grand écran.

La salle était géante, vraiment immense : impressionnant, émouvant, excitant de nous retrouver tous là ! Notre film était le premier à être projeté, nous étions stressés.
C’était mille fois mieux dans la salle de cinéma ! Nous étions vraiment dans le film à la fois captivant, surprenant, plus puissant.
Plusieurs séquences nous ont particulièrement marqué. : lorsque Charles terrorisé prend la fuite et court dans les escaliers et également le moment tellement sonore où Mathieu se démaquille. Juste magique !
Après la projection, nous étions un peu timides pendant l’échange avec la salle, assis face au public même si le fait d’avoir vu le film nous avait libérés.

                         
Remis de nos émotions, nous avons ensuite découvert les films des autres ateliers.

Ce que nous avons préféré dans »Nous ne connaissons pas la forêt », c’est le côté mystérieux du film et quand la poupée parle seule à la fin.

L’actrice de « Noelie ne va pas bien » était timide sur scène alors mais très expressive dans le film. Nous pensons que l’atelier lui a permis de se dépasser.

C’est dans le film »Beaucoup de chemins, un seul lieu » que nous avons ressenti le plus le temps qui passe. Le son des insectes et des oiseaux était très beau. Cela doit être vraiment agréable de pouvoir aller à l’école à cheval !

Nous avons été émus de voir des élèves parler français alors que ce n’est pas leur langue maternelle dans le film »le sac rouge ». La séquence dans laquelle le garçon marche dans l’eau est très belle. Nous avons eu l’impression qu’au niveau des rythmes leur film avait un peu été construit comme le nôtre.

Ce moment riche en émotions restera pour nous inoubliable !

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Impressions des Chaptaliens

Un atelier GÉNIAL !!!!!! Un projet Extraordinaire et Inoubliable !
« Filmer, regarder écouter .Apprendre en s’amusant.»
Au cours de cet atelier, nous avons adoré regarder des extraits de films. C’était magique ! Nous avons découvert les différentes valeurs de plans (plan séquence, plan serré…), les fondus enchaînés ainsi que la transformation plastique, la tension dynamique, la captation du temps. Laurence a insisté sur l’importance des couleurs, du rythme et du son. Mais nous avions hâte de passer à l’action et de tourner ! Pour nos différents exercices, nous avons voulu à chaque fois partir de nos projets de classe : les droits de l’enfant, la Résistance, la peinture impressionniste et pointilliste. Nous avons tous participé, chacun de nous a pu avoir un rôle à un moment ou à un autre : à la caméra, au son, en tant qu’acteur. Notre cinéaste nous a appris à manier la perche, le micro.
Le thème cette année, c’était « le Temps au cinéma » mais nous, nous n’en avions pas beaucoup. À cause du protocole sanitaire et des différents confinements, notre film a été tourné dans l’urgence en trois demi-journées ! Il fallait ensuite choisir les séquences pour le montage. Mais nous ne nous plaignons pas, nous y sommes finalement parvenus et il est plutôt réussi grâce à la volonté de chacun, au plaisir de filmer et aux efforts de notre maîtresse et de notre cinéaste. Prudentes, elles avaient heureusement tout anticipé !
« Nous avons tourné un maximum de scènes en un minimum de temps ! »
« C’était mon premier atelier de cinéma mais cela m’a donné envie de continuer dans ce domaine.  »
« Au début de l’atelier, j’avais un peu peur. Comme j’étais un peu timide (et le suis toujours), j’avais peur d’être devant la caméra. »
Tous les élèves ont participé à l’écriture du scénario de notre film essai. À chaque proposition, nous discutions et nous nous mettions d’accord.Nous avions des contraintes. Nous ne pouvions pas sortir de l’école, les espaces étaient limités et il fallait s’organiser en fonction des autres classes. Certains élèves ont même tourné sur le temps du midi ! Mais nous étions tous très motivés !
« C’était Notre film, Notre Projet ! »
Laurence a toujours été très gentille et à l’écoute. Elle nous a permis de découvrir l’univers du Cinéma. Nous avons beaucoup appris. Nous regardons les films à présent avec « un œil plus cinématographique ». Notre maîtresse s’est occupée de l’organisation, des accessoires, de la musique. Elle nous a proposé différents masques pour notre film essai et plusieurs morceaux de musique du film Slumdog millionaire pour la bande son. Là encore, nous avons choisi tous ensemble. Nous étions stressés mais Heureux ! Nous savions que nous vivions une expérience Fantastique et que nous avions beaucoup de chance !
« Le film essai, je l’adore. J’adore le scénario, les plans du film, le son…TOUT ! »
À vous maintenant de le découvrir. Alors…Bas les Masques !

        

Un commentaire

Ecole Gabriel Péri : paroles d’élèves.

Hiba

Cette année, j’ai appris beaucoup de choses sur le cinéma : faire des montages, être naturelle quand on me filmait. Nous avons vu beaucoup d’extraits. Nous avons mis presque toute l’année pour faire notre film, il fallait être patients. Je suis satisfaite car il est assez réel. Dans notre film, je trouve que tout le monde est naturel. Au début, je pensais que le cinéma à l’école c’était nul. Mais cette année, j’ai beaucoup aimé le thème le temps au cinéma. Nous avons discuté ensemble en classe et maintenant, je trouve que notre film-essai est superbe.

Juan

Durant l’atelier, j’ai appris comment on prenait le son. Je ne pensais pas que l’on faisait comme ça. Je ne m’étais jamais dit que j’allais tourner un film que je verrais dans notre cinéma. J’ai aimé cette expérience.

Mathéo

J’ai aimé filmer et prendre le son. Rien ne m’a surpris car je fais déjà du cinéma chez moi. Je monte une maquette de film à partir d’une photo et d’effets spéciaux.

Kézia

J’ai adoré tous les extraits que nous avons vus : Il était une fois en Amérique, les Fraises sauvages… Je ne pensais pas qu’il fallait filmer autant de fois une scène avant d’avoir la scène finale. Dans chaque scène, le son était très important. Par rapport au temps, le son rythmait chaque scène. Au montage, nous avons coupé, recollé et ajouté des effets pour améliorer la maquette du film-essai.

Bropey

J’ai aimé l’atelier de cinéma parce qu’on regardait des extraits de films, on filmait et on écrivait dans un cahier de cinéma. J’ai hâte de refaire du cinéma.

Amaury

J’ai aimé prendre le son, filmer, monter, regarder les extraits et voir le film-essai fini.

Tala

La partie qui m’a le plus intéressée était le montage. Devoir faire des choix n’était pas facile. J’ai été étonnée quand j’ai vu tout ce qu’il fallait faire pour le montage. Je n’aurais jamais pensé qu’il fallait mettre tant de bandes son et d’images pour un film de 10 minutes. J’ai aussi adoré regarder des extraits. J’ai hâte de voir projeter notre film au cinéma (dans la salle Mon Ciné).

Aicha

Nous avons eu beaucoup de difficultés pour travailler le sujet (le temps au cinéma) et nous avons eu du mal à créer le film.

Eline

C’était une expérience unique. Lorsque nous discutions sans regarder les extraits filmés, c’était assez long. Avec le rendu d’aujourd’hui, ça valait vraiment la peine. Les extraits de films nous ont aidés à voir ce que les autres avaient fait pour nous inspirer. Ecouter les avis des uns et des autres était primordial.

Chamseddine

J’ai été très surpris par ce projet. Je n’avais jamais imaginé que nous allions finir le film. J’étais pressé. J’ai bien aimé filmer les autres, prendre le son et me regarder jouer un rôle.

Naelle

J’ai adoré l’atelier. Nous sommes déjà le 3 juin, c’est bientôt la fin de l’année mais moi je voulais continuer.

Jad

Ma partie favorite aura été de filmer et de prendre le son. J’ai aimé les exercices. le montage, par contre, était moins marrant car on ne pouvait pas beaucoup le pratiquer. J’ai trouvé super que l’on réfléchisse aux techniques qui permettent de montrer qu’une personne se souvient de quelque chose.

Noémie

Faire un film m’a plu parce qu’on découvre plein de « métiers » différents. Avant, je ne me doutais pas qu’il y avait tant de gens pour faire un film. Je pensais qu’au cinéma, on tournait des scènes et puis voilà. Je ne pensais pas que l’on discutait autour d’extraits, même si je savais qu’un film ne se fait pas en claquant des doigts. J’ai adoré regarder des extraits.

E.

J’ai appris à être patiente à force de filmer plusieurs fois les mêmes scènes, de les revoir plusieurs fois pour monter les plans et pour trouver les choses qui ne fonctionnaient pas. D’habitude à l’école, on doit seulement donner la bonne réponse ou poser une question alors que dans l’atelier cinéma, on pouvait dire notre avis et apporter vraiment quelque chose au film. J’ai aimé proposer des idées et donner mon opinion. Voir des extraits d’autres films m’a plu et m’a permis d’apprendre pour le montage. Ca m’a donné envie de voir les films dont on avait parlé en classe. J’ai aimé cette expérience.

H.

Je n’avais pas pensé que le montage serait aussi compliqué. J’ai aimé pouvoir filmer, prendre le son et aussi être filmé. C’est impressionnant de réaliser un film dans lequel on figure.

C.

Je n’avais jamais fait de cinéma et j’ai été surprise par le temps que cela demande. J’ai aussi compris que le cinéma, ce n’était pas que filmer et monter. Il fallait aussi réfléchir et s’appuyer sur d’autres films. J’ai réalisé que le montage tenait une place importante parce que s’il y a des détails auxquels on n’avait pas pensé, cela peut gâcher le film.

C.

Je ne savais pas que c’était long de réaliser un film. Moi, ça m’a plu de mélanger du réel et de la fiction.  C’était bien de voir les autres et soi-même.

A.

J’ai aimé filmer, prendre le son et regarder des extraits. cela prenait beaucoup de temps, mais j’ai aimé le résultat final.

A.

C’est dommage que l’on ne puisse pas faire un film de plus de 10 minutes.

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Ecole Gabriel Péri : retours d’expériences.

Pour les exercices et le film-essai ainsi que pour le visionnement des extraits de films, nous nous avons découvert et expérimenté autour de deux pôles regarder et raconter.

Regarder et capter les images et les sons du réel :

Dès le début des exercices, nous nous sommes attachés à observer et à enregistrer dans des plans très brefs des morceaux de vies d’élèves dans le contexte de la classe, chacun restant dans son propre rôle avec les gestes habituels et les objets de son quotidien.

 

 

 

 

Plus tard dans l’année, nous avons mis en scène un plan-séquence plus long pour capter dans un même cadre plusieurs situations vécues au premier, au second et à l’arrière plan dans la cour de récréation.

Raconter en montant des images et des sons :

Pour raconter notre histoire dans le film-essai 1, 2, 3 soleil, nous avons joué au montage avec les images et les sons de plusieurs manières. Le tic tac d’un minuteur, des gestes scandés soulignaient le passage du temps, une sonnerie ou un plan fixe sur les porte-manteaux vides marquaient un moment précis.

Pour la séquence du contrôle dans la classe, nous avons eu recours  au montage pour rassembler la mosaïque de plans filmé pour les exercices en essayant de maintenir un rythme et une tension.

Le plan-séquence  de la récréation a demandé trois tentatives de tournage sur trois jours séparés.

 

Nous avons aussi utilisé un double mouvement de caméra et une substitution d’acteur avec un jeu sur le regard pour matérialiser le retour dans le passé au début du film.

A propos du titre : 1,2, 3 Soleil.

Le titre de notre film-essai évoque autant le temps de l’enfance que l’idée de brusques variations, accélérations ou moments figés, que l’on vit en jouant à ce jeu de cour de récréation.

A la question de savoir s’il dit quelque chose de ce que raconte le film ou du travail sur le temps, on peut avancer les explications d’un cinéaste au sujet de son film Like Someone in Love.

Mon film ne commence pas et ne se finit pas. C’est ce qui se passe dans la vie. Nous arrivons toujours après le début, les choses ont commencé avant nous et nous partons toujours avant la fin, puisque rien ne finit après notre départ.

Abbas Kiarostami

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Ecole Gabriel Péri : les choix pour notre film-essai.

Nous avons organisé la classe en trois groupes pour le tournage des exercices avec le choix de capter pour chacun, des moments vécus à l’école sur un mode documentaire. Chacun des groupe souhaitait conserver ou s’inspirer des ces exercices filmés pour le film-essai.

La débat s’est donc engagé sur le moyen de conserver et d’inclure le travail déjà réalisé dans notre projet de film-essai. Très vite a pris forme la proposition du souvenir d’un adulte qui revenait vers l’école de son enfance et se remémorait le passé.

Pour conserver l’aspect documentaire de notre travail de captation, nous avons décidé de réduire la narration au minimum. Nous ne savons rien des motivations de l’adulte, aucun des personnages enfant n’est mis en avant et il n’y a aucune attente de leur part.

Nous avons recherché des idées de mise en scène dans différents extraits (le Sud, Coeur fidèle, les Fraises sauvages, Il était une fois en Amérique) pour au final ne conserver que le léger mouvement de caméra sur le regard de l’adulte et le double mouvement pour la transition entre les personnages.

Au montage, nous avons été très attentifs à la bande sonore et au rythme, autant pour le plan séquence dans la cour de récréation que pour la séquence très découpée du contrôle en classe. Les temps particuliers sont mis en évidence par la sonnerie, les secondes égrenées par le minuteur ou les gestes des élèves, les portes manteaux qui se remplissent ou qui sont vides.

 

 

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Ecole Gabriel Péri : extraits vus pour le film-essai (3).

Dans Il était une fois en Amérique, on retrouve à nouveau un homme qui revient sur les lieux de sa jeunesse. Il retrouve intact, dans un recoin, le trou dans le mur par lequel il observait jadis une jeune fille désirée.

La mise en scène de Sergio Leone construit le passage du présent au passé par un double mouvement de caméra : le premier pour cadrer plus serré le regard du personnage âgé et le second en symétrie inverse pour révéler au spectateur le personnage dans sa jeunesse.

 

 

 

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Ecole Gabriel Péri: extraits vus pour le film-essai (2).

Pour enrichir notre réflexion, nous observé parmi les extraits proposés, ceux qui proposaient la situation où un personnage revient dans un lieu qui évoque pour lui le souvenir très fort de ce qu’il y a vécu dans sa jeunesse.

Dans Obsession, un homme revient dans une église. Il vit alors une émotion si forte, qu’il pense y retrouver la femme dont il était amoureux. Le spectateur vit à ses côtés cette émotion par un jeu entre des plans de plus en plus serrés sur le regard de l’homme et la vision subjective de l’objet de son désir. Il y a au plus fort de l’émotion un mouvement conjoint vers les yeux de l’homme et vers la femme qu’il pense retrouver.

 

 

 

 

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Ecole Gabriel Péri : extraits vus pour la préparation du film-essai (1).

Nous avons visionné plusieurs extraits de films pour observer comment des réalisateurs avaient mis en scène l’idée du souvenir d’un personnage.

Dans Coeur Fidèle, le souvenir de la femme désirée et absente envahit le réel de l’homme amoureux. Son image venue du passé se surimpose au moment présent.

Dans les Fraises Sauvages, un homme âgé revient sur les lieux de sa jeunesse et retrouve son passé et les émotions d’un émoi amoureux. Le moment de connexion avec ses émotions et souligné par un mouvement de caméra qui rapproche le spectateur de  son visage et de son regard. Le passage vers le passé se fait par des plans sur la nature : nuages, feuillage des arbres et fraisiers sauvages.

 

 

 

 

 

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Ecole Gabriel Péri : film-essai.

Pour notre film-essai, nous avons voulu conserver les séquences filmées lors des exercices car elle montraient certains de nos moments vécus dans le temps de l’école. Nous avons donc cherché comment les relier entre elles.

L’idée est venue d’après plusieurs extraits de films de mettre en scène de l’idée du souvenir d’un adulte qui repense à ses années passées à l’école.

Dans le Sud, on voit comment le spectateur est témoin d’une ellipse temporelle.

 

 

Nous avons choisi le dispositif inverse : une adulte revient devant l’école de sa jeunesse, se souvient et entraine avec elle le spectateur. Le passage se fait par un mouvement de caméra.

 

 

 

 

 

Nous avons réalisé deux tournages de cette séquence.

 

 

 

 

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Ecole Gabriel Péri : tournage de la séquence récréation à l’école.

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