Bonjour ! Nous sommes les élèves de 5ème (7º ano) de l’École Carlitos, participants du projet Le Cinéma, cent ans de jeunesse, de la Cinémathèque française. Notre école se situe au Brésil, dans la ville de Sao Paulo, la troisième plus grande ville du monde. Bien que notre école soit petite, nous avons un très grand projet de Cinéma et de langues étrangères. En effet, nous apprenons l’anglais, l’espagnol, le français et le portugais.
En ce qui concerne le jeu qui est le thème du projet, notre classe aime beaucoup le sport (balle au prisonnier, football, handball, etc.) et aussi des jeux comme jouer à chat, cidade dorme (« la ville dort ») et le détective, qui sont des jeux de devinette en groupe.
Nous avons commencé le projet au mois de septembre par le biais d’activités réalisées à l’école sur le thème du jeu. Notre premier exercice a été de filmer les élèves de la Maternelle en train de jouer. Dans cette activité, nous avons pu choisir comment la scène serait filmée. Nous avons réalisé avec une certaine facilité cet exercice, car nous avions déjà quelques connaissances sur la manipulation de la caméra, que nous avons acquises en CM2 quand nous avons réalisé le projet de cinéma pour la première fois.
Dans d’autres cours, nous avons mis en relation des extraits de films avec l’exercice 1 proposé par la Cinémathèque, que nous avons fait comme devoir à la maison : l’objectif a été d’enregistrer la spontanéité dans le jeu des enfants. Nous avons vu des parties de longs-métrages comme : La Récréation, 1972, d’Abbas Kiarostami ; Allemagne année zéro, 1948, de Roberto Rosselini ; et Sonatine, mélodie mortelle, 1993, de Takeshi Kitano, dans lesquelles nous avons pu voir des situations de solitude, de tristesse et d’exclusion. Nous avons aussi discuté la question du positionnement de la caméra qui, par hasard, dans les deux extraits, accompagnait le protagoniste.
Le dernier filmage que nous avons fait a été l’exercice 3. Nous avons eu besoin de trouver une situation dans laquelle deux élèves, après avoir été expulsés, trouvaient une manière de jouer.
Notre choix s’est porté sur le canular, un jeu qui implique le déguisement et l’incorporation d’un autre personnage, qui dans notre cas était le directeur de l’école. Nous avons dû appliquer nos connaissances cinématographiques comme les plans fermé et ouvert et le positionnement de la caméra.
Un autre groupe a réalisé une séquence de transgression, dans laquelle un des élèves qui a été puni, en l’absence d’adulte, répond à un appel destiné à la direction et simule être une figure d’autorité de l’école.
Pendant le visionnage et le montage de ces exercices, nous avons discuté aussi les différentes manières de résoudre la même proposition, les choix réalisés (un groupe, par exemple, a utilisé des plans découpés, alors que l’autre a opté pour un plan séquence) et les difficultés concernant chaque choix.
Nous avons l’habitude d’analyser nos activités dans notre cahier de cinéma, une sorte de support que nous avons pour nous aider au moment de faire les exercices, les filmages et les débats sur ce sujet.
Maintenant, au Brésil, ce sont les grandes vacances d’été qui commencent. En février, nous retournerons à l’école et nous commencerons à penser au scénario de notre film !