Escola Carlitos, élèves du CM2 A

Bonjour !

Nous sommes la classe du CM1 du matin de l’École Carlitos. Nous sommes 26 élèves très drôles, créatifs et un peu agités.

Nous avons commencé le projet « Le Cinéma, cent ans de jeunesse » en regardant le court-métrage et le making-of du CM2 du matin qui relatait le dernier thème proposé par la Cinémathèque française, le climat au cinéma. Nous avons analysé beaucoup de choses sur l’histoire, nous avons posé des questions, mais, à la fin, la sensation que nous avions était d’imaginer comme ce serait super de faire notre film malgré tout le travail qu’il existe derrière chaque scène.

Pour ce faire, nous avons rencontré le cinéaste Paulo Pastorelo qui nous aidera tout au long de ce projet, en partageant toute son expérience et ses connaissances avec nous. Il nous a aussi un peu parlé de sa carrière et de sa relation avec l’école qui dure déjà depuis quelques années.

Nous nous sentons très motivés et anxieux par rapport à ce projet dont le thème actuel est le « Jeu au Cinéma ». Après tout, nous nous y connaissons beaucoup en jeux !

Dans le premier cours, notre professeur, Flávio Uno, nous a montré deux extraits de films. Le premier était « La fille et son chat » des Frères Lumière et le second, « Nanook, l’Esquimau » de Robert Flaherty. À partir de ces deux films, nous avons identifié les éléments qui structurent la façon de construire une scène cinématographique, à savoir le plan, l’encadrement, le découpage et le champ/hors champ.

  


Pour approfondir ces nouveaux apprentissages, nous avons fait quelques exercices pratiques. Le premier a été de filmer une situation du jeu cache-cache. Nous nous sommes répartis en deux groupes. Nous sommes descendus jusqu’à la cour de l’école et pendant que quelques collègues jouaient à cache-cache, d’autres filmaient cette situation de différentes manières : plan ouvert, plan fermé, avec la caméra fixe et avec la caméra en mouvement.

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En analysant les plans, nous avons vu comment la manière de filmer affecte notre compréhension de la situation. Par exemple, dans les plans ouverts nous avions une plus grande sensation d’espace et dans les plans fermés, nous étions plus attentifs aux gestes des personnages.

Ayant déjà vécu cette première expérience, nous avons dû filmer un jeu dans un unique plan comme devoir à la maison.

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Chacun de nous a apporté différents types de jeux : de société, de construction, symbolique et de compétition. En analysant chaque plan, Paulo nous a montré quelques extraits de films qui rappelaient nos productions, comme : Tomboy (Céline Sciamma), La récréation (Abbas Kiarostami) e Les quatre cents coups (François Truffaut).

400 COUPS (LES)

Comme dernier exercice pratique, nous avons dû filmer la situation suivante : deux élèves, qui viennent juste d’être expulsés de la classe par leur professeur, sont mis dans un espace étroit. Dans cet espace restreint, les deux enfants improvisent un jeu qu’ils inventent avec ce qu’ils ont sous la main à ce moment-là : leurs corps, les objets et l’espace lui-même.

Nous nous sommes divisés en quatre groupes et chaque groupe a inventé une situation spécifique pour cette scène. Nous pouvions filmer en plan séquence ou découpé en trois ou quatre plans en utilisant les lieux suivants de l’école : la salle du matériel sportif, la salle d’orientation scolaire, l’infirmerie et l’entrepôt de l’atelier d’art.

Le dernier groupe est encore en train de filmer pendant que nous écrivons ce post pour le blog. La semaine prochaine, nous éditerons et verrons les scènes de tous les groupes.

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À la prochaine !

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