Archives mensuelles : mars 2015

Tournage de l’exercice 2

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Tournage de l’exercice 2

Filmagem do 2 exercício.

 

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Préparation exercice 1

dentro sala03-11-14

Premier contact avec la caméra et les objectifs

Primeiro contacto com a câmara e as objectivas.

 

Catégorie : 1.Présentation des ateliers | Laisser un commentaire

Impressions des élèves (Impressões dos alunos)

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  • Filmou a Neyma à frente e o Rúben atrás.
  • Objectivas 6, 20 e 50mm
  • Nós estávamos mais longe e depois começava a aproximar
  • Sensação de ser maior e mais lento (O Personagem)
  • Fizemos uma história

Vimos o filme “O Pão e a Rua”

  • Era um menino que estava a passar na rua com um cão grande
  • O cão estava perto. E ele fugiu. O cão ficou lá. Encontrou um senhor e ele foi para outro sítio.
  • O menino foi com o cão até casa. A mãe não deixou o cão entrar. Ficou na rua.
  • Apareceu um outro menino e pareceu acontecer a mesma coisa.

Vimos o filme “dos dois meninos” (“Onde é fica a casa do meu amigo”)

  • o menino leva o caderno do amigo na mala dele.
  • (Levou-o) porque os cadernos eram iguais
  • Queria levar o caderno mas a mãe não deixava
  • O amigo fez o trabalho pelo colega. O professor viu que tudo estava certo

Exercices

  • Neyma filmée de face et Rúben de derrière
  • Objectifs 6,20 et 50mm
  • Nous étions trop loin et nous avons commencé à nous approcher
  • Sensation d’être plus grand et plus lent (le personnage)
  • Nous avons crée une histoire

Nous avons vu le film “Le pain et la rue”

  •  Un enfant passe dans une rue où il y a un grand chien
  •  Le chien se rapproche et le garçon s’enfuit. Le chien reste là. Le garçon rencontre un monsieur, mais il s’en va vers un autre endroit.
  • Le garçon va alors jusqu’à sa maison avec le chien. Sa mère ne laisse pas le chien rentrer. Il reste dans la rue.
  • Un autre garçon apparaît et il semble lui arriver la même histoire.

Nous avons vu le film “des deux garçons” (“Où est la maison de mon ami”)

  •  Un garçon prend le cahier de son ami dans son sac
  • (Il le prend) parce que les cahiers étaient les mêmes
  • Il voulait rendre le cahier mais sa mère ne l’a pas laissé faire.
  • L’ami fait donc le travail pour son camarade. Le professeur vit que tout était juste.

 

 

 

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Exercice 2

Voici un petit montage de nos exercices  2:

Notre bilan :

Il a tout d’abord fallu se contenter d’une petite caméra numérique qu’on a posé la première fois sur une surface plane et stable, nous n’avions pas de pied. Notre seconde tentative fut avec du meilleur matériel (pied et caméra …), cependant, nous n’avions pas assez de luminosité. La netteté sur le personnage au téléobjectif était beaucoup  plus difficile.

Au grand angle, on a l’impression que le personnage se déplace sur une longue distance. Avec le téléobjectif, par contre, le personnage arrive vite à l’avant plan, comme  si la distance parcourue était très courte.

En téléobjectif, nous captons davantage l’expression des personnages avec notre caméra. On est centrés sur eux, et non plus sur ce qu’il y a autour.

La mise au point a été l’exercice le plus difficile ! Pour les premiers essais avec la petite caméra numérique, on a fait la mise au point automatique , car nous n’avions pas de pied….. Lors des 2èmes essais, nous étions mieux équipés avec pied, et bonne caméra, mais nous avions un 2ème problème : la luminosité. Nous tournions à partir de 16h en hiver, et les jours raccourcissent !

Quelques impressions des élèves suite au visionnage de leur travail et la séance d’analyse qui a suivi:

Arthur « Le téléobjectif laisse plus de place à l’émotion, alors qu’au grand angle, le personnage est davantage piégé dans un décor qui le dépasse comme dans Duel de Spielberg que l’on a vu au cinéma ».

Claire : « Il vaut mieux utiliser le téléobjectif pour deux personnages qui se parlent, ou pour utiliser le va et vient entre le flou et le net, que l’on veut créer sur l’un ou l’autre personnage ».

Yanis : « Au grand angle, je vois plus un plan où l’homme est perdu dans l’infini, ou bien pouvoir passer à l’action ».

Benjamin : « Au téléobjectif, il se passe moins de choses, moins d’action, on est plus près, y’a moins de mouvements de caméra, mais plus d’émotion, d’intime ».

Thomas : « Il faut bouger la bague sur l’objectif. Moins il y a de lumière, moins il y a de profondeur de champ, et donc moins il y a de netteté. ».

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Exercice 1

Pour la mise en œuvre de l’exercice 1, il a tout d’abord fallu partir de dessins au tableau pour expliquer le dispositif demandé.

Voici les photos obtenues. Quelques clichés. Les élèves ont réalisé leur exercice seuls en essayant de respecter les consignes de départ.Thomas moyenne focale Thomas longue focale Thomas courte focale

On voit que Yanis est loin et net en courte focale ( grande profondeur de champ), alors que la distance  est diminuée en longue focale ( faible profondeur de champ) avec Yanis qui apparait flou et proche ( grace à la mise au point, je peux faire ensuite le point sur Yanis ou Thomas) en fonction du message qu’on veut faire passer.

Judith courte focaleInventif! mais Judith, en premier plan n’est pas toujours photographiée, à la même échelle de plan sur les 3 clichés ! Par contre, en grand angle, une belle exploitation de la profondeur de champ.

Judith longue focaleJudith moyenne focale

Ensuite, la semaine suivante, nous avons analysé les photographies qui étaient intégrées dans un montage du professeur pour nous faire comprendre la notion de profondeur de champ.

Flavia moyenne focale Flavia longue focale Flavia courte focale

La courte focale permet un décor bien visible, le personnage en arrière-plan n’occupe qu’une infime partie du cadre, perdu dans celui-ci On est plus de proche de la réalité. La distance réelle disparaît en longue focale  ! C’est magique.
La longue focale fait davantage disparaître la distance caméra/personnage. On donne au personnage une place plus grande, plus proche du spectateur. Il occupe aussi une part plus importante du cadre, ce qui laisse peu de place au reste du décor. :On est donc plus proche des émotions,et on choisit vraiment sur quoi le spectateur va porter son attention.

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Comment traiter l’intervalle? Introduction

Nous avons traité de la question de l’intervalle selon  3 axes, 3 types d’intervalles qui peuvent susciter l’émotion au cinéma. Le sujet pouvait paraître un peu difficile au départ pour les élèves, assez abstrait, et il nous fallait vite le rendre concret.

I/ La distance entre la caméra et le ou les personnages.

Cet intervalle peut être travaillé grâce à l’exercice 1 qui nous était proposé par la Cinémathèque.

Nous avons donc réalisé l’exercice 1, puis fait une séance d’analyse  sur la profondeur de champ.

L’exercice 2 fut alors un moyen d’exploiter  à nouveau cette notion de distance caméra /personnage toujours en caméra fixe, mais avec un personnage animé. L’exercice fut difficile pour nous étant donné qu’à Grenoble fin novembre, début décembre, les journées étaient plus courtes, et notre atelier débute à 16h. Le temps de se mettre en place, nous n’avions pas toujours la luminosité suffisante à la maîtrise de la netteté et de la mise au point sur la caméra.

II/ La distance entre les personnages ( l’entrave).

Suite à une 2ème séance d’analyse de plusieurs extraits montrant l’entrave entre les personnages, nous avons pu élaborer un synopsis pour l’exercice 3, en imaginant que le personnage A devait rendre quelque chose à B, mais pouvait être entravé dans sa démarche pour le rejoindre ( la distance entre A et B devait varier). Comment rendre compte de cela par le placement des personnages au sol, et l’intervalle entre eux. Nous pensions alors que quand A rend l’objet à B, l’émotion peut d’autant plus exister.

III/ La distance entre les personnages effacée  grâce aux procédés cinématographiques :

Nous n’avons pas encore travaillé ce dernier point en analyse. L’idée sera de comprendre comment, grâce aux procédés propres au cinéma, la distance entre les personnages peut être effacée ( ellipse de temps, montage, le travail sur le son…).

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La distance caméra:personnage: Analyse après exercice 1: la profondeur de champ

Séance d’analyse lors de la restitution de l’exercice 1 :

Le but était de partir des photos des élèves, et de les faire réfléchir à l’exercice qu’ils avaient réalisé sans pour autant encore connaître les termes techniques de courte, moyenne ou longue focale, ou encore de profondeur de champ.

Nous sommes partis de l’analyse des photos d’Anouk en premier plan et de Stella en arrière plan. Les élèves ont fait leurs remarques en terme de distance, voyant Stella de plus en plus loin sur une des deux photos, alors qu’en réalité, elle n’avait pas bougé de place. Nous avons ensuite remontré les photos en expliquant laquelle était en courte ou longue focale.
Nous avons ensuite observé les photos prises avec Flavia et Eleonore, sans pour autant dire si c’était en courte moyenne ou longue focale. Les élèves devaient y réfléchir, puis ils découvraient les bonnes réponses.

Un extrait d’une émission « les leçons de cinéma » a permis de faire comprendre ensuite aux élèves l’utilisation de différents objectifs et leurs fonctions. Nous en avons conclu que la longue focale apportait un champ réduit, alors que la courte focale accordait un champ plus vaste.

Nous avons ensuite revu une série de photos réalisées par les élèves avec pour sujet Betty et Lola.

Nous nous sommes ensuite interrogés non pas sur l’aspect technique, mais sur l’impression voulue en courte ou en longue focale. Pour cela, nous avons revu un extrait de l’émission « leçons de cinéma ». Nous avons appris que la longue focale pouvait servir à certains moments lorsqu’on ne veut pas dévoiler tout l’environnement, mais que la longue focale impose de devoir faire la netteté sur l’avant ou l’arrière-plan.
Avec les photos ayant pour sujet Mathilde et Claire, on a pu voir l’effet rendu par la longue focale. En courte focale, Claire est à l’arrière-plan. La scène paraît tout à fait normale. Cependant, on s’est aperçu qu’en longue focale, on perçoit Claire en arrière-plan comme un danger plus proche, une menace arrivant vers Mathilde.

L’exemple de Citizen Kane nous a montré que Welles utilisait la courte focale pour une grande profondeur de champ. Nous avons visionné la scène de Kane petit, qui est en arrière-plan et joue dans la neige, pendant que son sort se joue à l’écart à l’intérieur de la maison en avant plan avec sa mère. Malgré le fait qu’il soit en arrière-plan , il occupe tout l’espace grâce à la profondeur de champ. Il est le sujet principal. Dans cette séquence, nous avons remarqué qu’on revient en longue focale quand l’enfant est dans les bras de sa mère en champ réduit et a appris la nouvelle qu’il va partir et s’en séparer. On est tout à coup plus proche, d’ailleurs, on comprend seulement à ce moment-là dans ce plan intime,les motivations de la mère.

 

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Photogramme sur lequel on s’est aussi  appuyé : Shinning de Kubrick: plan en grand angle ( courte focale) lors duquel le personnage devient un tout petit point dans l’infini. Ce plan montre déjà le destin du personnage dans la suite du film qui sera pris au piège dans cet espace de grand hôtel isolé. Il est perdu dans le plan, comme il le sera dans ce coin de montagne isolé en proie à la folie du père.

shining
Exemple inverse dans Manhattan de Woody Allen. Il utilise la longue focale pour être au plus proche des personnages, et flouter la petite amie du personnage principal qui devient inintéressante au moment où lui-même rencontre la femme de sa vie. Cette jeune fille n’aura pas d’intérêt pour la suite de l’intrigue, ainsi elle n’a droit à aucune profondeur, et à un visage flou.

Autre exemple intéressant d’utilisation de la longue focale dans Le Lauréat de Mike Nichols. Benjamin est perdu. Amoureux d’une jeune fille, alors qu’il a eu une liaison avec sa mère très entreprenante. La mère menace de tout révéler à sa fille si il essaie de la revoir. Il décide pourtant de révéler la vérité à sa jeune fiancée. Dans la scène visionnée , la jeune fille va découvrir cette liaison avant même qu’il n’ait le temps de lui en parler avec l’apparition de la mère. La scène est intéressante car Nichols joue avec l’utilisation du téléobjectif afin de faire le flou et le net sur les personnages.Flou d’abord sur la mère, puis ensuite sur la fille qui est dans la confusion quand elle apprend la vérité, alors même que la mère réapparaît net. Lorsqu’elle se retourne vers Benjamin, Mike Nichols refait la netteté sur le visage de la jeune fille qui est confrontée à la réalité.La scène qui suit dans le couloir nous montre un bel exemple de passage rapide d’un gros plan en téléobjectif sur la mère avec un zoom arrière, à un premier plan avec Benjamin flou et un arrière plan net de la mère au fond de couloir qui n’a pas réussi à détruire le jeune couple.

Nous avons fait ensuite défiler les autres photos réalisées par les élèves, et c’était très clair à présent sur ce qu’était la profondeur de champ.
En conclusion, un extrait de Gravity a permis de voir une utilisation sublime de la courte focale et du grand angle pour rendre compte de l’infini de l’espace.Les élèves ont remarqué aussi qu’ Alfonso Cuaron garde la même focale, mais c’est en jouant avec la distance des objets par rapport à la caméra que le réalisateur obtient son effet.

 

Ainsi, les élèves ont très vite remarqué que quand les objets s’approchaient de la caméra, ils étaient comme menaçants, car un peu déformés en avant plan. ( même procédé que dans Citizen Kane). Rappel : Moment où Kane part du fond de la pièce et se rapproche de la caméra avec le même objectif. Il apparaît comme disproportionné lui aussi au premier plan, venant prendre toute la place, comme l’homme imposant de la scène….


BILAN :

La courte focale permet un décor bien visible, le personnage en arrière-plan n’occupe qu’une infime partie du cadre, perdu dans celui-ci On est plus de proche de la réalité.
La longue focale fait davantage disparaître la distance caméra/personnage. On donne au personnage une place plus grande, plus proche du spectateur. Il occupe aussi une part plus importante du cadre, ce qui laisse peu de place au reste du décor. :On est donc plus proche des émotions,et on choisit vraiment sur quoi le spectateur va porter son attention.

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Exercice 2

Nous avons fini l’exercice 2 au mois de janvier.

Nous avons choisi de le tourner, muet, sur le kiosque qui se trouve sur la place en face de l’école. C’est un endroit que nous aimons bien, surtout à cause du manège à côté. On a imaginé une petite situation sur place : une petite fille qui attend ses parents, croit les voir arriver, puis s’aperçoit qu’elle s’est trompée. Nous en avons tourné deux versions, à chaque fois en courte puis longue focale, avec deux emplacements de caméra différents que nous avons pris le temps de choisir.

Pour la première version, le réalisateur qui était aussi au cadre a voulu qu’en courte focale, le bord haut de l’image corresponde au haut du clocher de l’église. Il voulait aussi faire entrer dans l’image le mouvement de la rue. C’était bien de voir le manège (cela amenait de l’enfance et de la joie), mais il fallait attendre que le manège se mette en route pour tourner et nous n’étions pas toujours prêts.

Nous trouvons qu’en courte focale l’idée que la petite fille puisse imaginer ses parents est crédible, car ce hors champ va bien avec le mouvement des voitures et des piétons qu’on voit dans l’image.

En courte focale, nous avons fait 3 prises complètes et 3 interrompues ; 1 complète et 3 interrompues en longue focale. C’était difficile de se concentrer et de bien penser à tout. Nous n’imaginions pas que cela prendrait autant de temps de tourner ces plans, car il faut réfléchir à beaucoup de choses, essayer, se tromper, recommencer.

En ce qui concerne le jeu de l’actrice, c’était compliqué pour elle (et pour nous qui regardions de bien tout remarquer et de savoir quoi lui dire) :

de ne pas regarder ses pieds quand elle marche (elle faisait attention à bien se placer pour ne pas sortir du champ) ; de se positionner de façon à ce qu’on voit bien son visage ; d’éviter de regarder la caméra ; de prendre bien le temps de faire ce qu’elle avait à faire en vivant vraiment les différents sentiments (attente, espoir, déception) ; de ne pas surjouer la déception à la fin ; de continuer à être dans le jeu jusqu’à ce qu’on dise « coupez ! ».

Nous avons aussi trouvé l’idée, en répétant, qu’elle mange un gâteau, pour qu’elle ait quelque chose à faire quand elle attend. Nous lui avons aussi demandé de sauter à cloche-pieds ; mais parfois, ça ne marchait pas, on n’y croyait pas (c’était forcé).

En regardant avec toute la classe les prises tournées, nous avons choisi celle où le regard de l’actrice vers le hors champ est le plus présent. C’est ce regard qui fait qu’on peut croire à la scène.

Dans la deuxième version, le ciel était plus gris et le plan est plus triste (aussi parce qu’on ne voit que des immeubles et pas le manège ni la rue). Nous sommes contents d’avoir mis l’escalier dans le cadre, car on sent bien que la petite fille a une vraie distance à parcourir si elle veut s’approcher de ses parents.

En longue focale, c’était très difficile de conserver le point, et il nous arrivait de confondre la bague de netteté et celle de la focale sur la caméra. On aime bien dans cette version les dames qui passent entre la caméra et le personnage sans qu’on n’ait rien demandé (cela met de la vie dans le plan).

Nous avons remarqué qu’en longue focale, le trajet du personnage est étrange et plus long : c’est comme si elle faisait du surplace. On ressent mieux la vraie distance qu’elle doit parcourir en courte focale.

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