Pour la mise en œuvre de l’exercice 1, il a tout d’abord fallu partir de dessins au tableau pour expliquer le dispositif demandé.
Voici les photos obtenues. Quelques clichés. Les élèves ont réalisé leur exercice seuls en essayant de respecter les consignes de départ.
On voit que Yanis est loin et net en courte focale ( grande profondeur de champ), alors que la distance est diminuée en longue focale ( faible profondeur de champ) avec Yanis qui apparait flou et proche ( grace à la mise au point, je peux faire ensuite le point sur Yanis ou Thomas) en fonction du message qu’on veut faire passer.
Inventif! mais Judith, en premier plan n’est pas toujours photographiée, à la même échelle de plan sur les 3 clichés ! Par contre, en grand angle, une belle exploitation de la profondeur de champ.
Ensuite, la semaine suivante, nous avons analysé les photographies qui étaient intégrées dans un montage du professeur pour nous faire comprendre la notion de profondeur de champ.
La courte focale permet un décor bien visible, le personnage en arrière-plan n’occupe qu’une infime partie du cadre, perdu dans celui-ci On est plus de proche de la réalité. La distance réelle disparaît en longue focale ! C’est magique.
La longue focale fait davantage disparaître la distance caméra/personnage. On donne au personnage une place plus grande, plus proche du spectateur. Il occupe aussi une part plus importante du cadre, ce qui laisse peu de place au reste du décor. :On est donc plus proche des émotions,et on choisit vraiment sur quoi le spectateur va porter son attention.