Le plan-séquence et les Minutes Lumière

Bienvenue sur le blog de l’atelier cinéma du collège Thomas Mann !

L’ambiance de la classe est bonne, les élèves s’entendent très bien et il n’y a aucun conflit entre nous.   Le collège n’est pas mal non plus, très moderne et situé dans un quartier tout nouveau de Paris, au bord de la Seine. A part quelques nuits un peu agitées de temps en temps, le quartier est plutôt paisible.

Le lundi 4 novembre nous avons donc eu atelier cinéma et notre professeur, Mme Ballion a divisé la classe en groupes de 7 élèves. Le groupe 1 est allé vers la fac des Grands Moulins. Nous avons trouvé une place avec des gens, des arbres et une statue. Le groupe a eu de la chance car, là-bas, tous les élèves ont pu faire leurs « minutes Lumière », un court métrage d’une minute (d’où son nom !). Nous avons pu choisir des endroits avec plein de gens que nous avons filmés. Il n’y a pas eu de problèmes majeurs sur le tournage, chacun a assuré son rôle avec succès. C’était bien organisé.

Paul raconte : « Il y a deux semaines, je suis parti avec mon groupe (Jalan, Lilian, Zoé, Gabrielle, Félix, Rayane et moi) tourner nos minutes Lumière. On a choisi de tourner dans un parc car c’est un endroit bucolique où il y a du mouvement. Personnellement j’ai filmé un monsieur qui faisait voler un drone. C’était vraiment un bon moment ! »

 

L’anecdote du sac poubelle et du parapluie

Le seul souci rencontré pendant le tournage des Minutes Lumière a été la pluie. Notre professeur madame Ballion a essayé d’abriter la caméra pendant le tournage de Félix avec un parapluie mais les gouttes tombaient quand même dessus. Pour vraiment protéger la caméra, le parapluie devait être tellement proche qu’il apparaissait sur l’image. Finalement, nous avons dû mettre un sac poubelle sur la caméra pour la protéger parce qu’il continuait à pleuvoir. C’était amusant de voir cela ! Une protection originale !

 

Pendant que le premier groupe était en tournage, le groupe numéro 2 a regardé des extraits de films, et plus particulièrement les plans séquences qu’ils contenaient, comme Charlot Boxer, Sherlock Junior, L’opérateur de Buster Keaton ou encore Une journée particulière d’Ettore Scolla.

 

 

 

Le film qui nous a fait le plus réagir s’appelait Rumba. Il a donné lieu à des discussions très animées ! Nous avons surtout aimé la scène d’ouverture et en particulier la scène de danse dans le gymnase.

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons appris que le plan séquence sert à montrer, lors d’une performance physique, comme dans le film Charlot Boxeur de 1915, que les acteurs ont vraiment réalisé la performance, sans « tricher » en en coupant différents morceaux. C’est aussi le cas dans L’Opérateur et dans Sherlock Junior de Buster Keaton. Dans certains plan-séquences comme Repas de Bébé des Frères Lumière, il y a une part d’inattendu. C’est le but recherché dans le court métrage D’ici et D’ailleurs des élèves de Thomas Mann en 2011.

 

 

 

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