Archives de l’auteur : Collège Joliot-Curie

Raconter (3. Tournage)

Quand est venu le jour de tourner l’exercice 2, nous nous sommes rendus sur le lieu que certains d’entre nous avaient pressenti puis repéré. Malheureusement, Idriss était absent ce jour-ci et les acteurs masculins n’étaient donc plus que deux.

Nous avons cherché où nous pouvions placer les acteurs et où mettre la caméra. Plusieurs critères sont entrés en jeu : nous avons voulu nous mettre en face des rails du RER pour éventuellement voir passer celui-ci pendant la prise ; nous voulions aussi que les deux filles puissent arriver d’un endroit qu’on ne voyait pas puis qu’elles puissent s’asseoir. Sur place, il y avait une cage de foot que nous avons utilisée pour la composition du cadre, mais surtout pour que les acteurs puissent, à un moment, venir s’y appuyer. Enfin, nous avons vu une butte sur laquelle les filles pouvaient grimper (l’une pouvait hésiter à aller aborder les garçons, et monter sur la butte ; l’autre pouvait l’appeler d’un peu plus loin afin que la première se mettre à dévaler la butte).

En répétant dans ce lieu, d’abord sans filmer, on a vu que le départ de Ryad ne fonctionnait pas s’il se faisait sans raison. On a alors pensé à placer une fleur sur la butte, ce qui permettait qu’il s’éloigne dans la profondeur de champ, et qu’il revienne, avec la fleur pour une des filles (et donc une raison de s’être retiré du groupe). Pendant ce temps, Loïc pouvait venir utiliser les barres de la cage de foot. Évidemment, la fleur n’était pas présente sur la butte, nous sommes allés en chercher une dans un parterre à côté pour la planter dans notre décor….

Nous avons fait beaucoup de prises, c’était difficile de rester concentrés et d’assimiler toutes les étapes du plan-séquence, surtout pour les acteurs. Pour le plan en mouvement, on ajoutait une difficulté supplémentaire : il fallait suivre les acteurs en panoramique (très difficile de démarrer et de s’arrêter nettement, d’accompagner de façon fluide) ; on avait aussi décider de plusieurs zooms et dézooms (parfois à coordonner avec un panoramique !). L’intervenant Michaël était aux côtés d’Hachimia à la caméra pour ce plan pour essayer de maintenir le point en même temps que notre cadreuse panotait et/ou zoomait.

Au début, nous refaisions les prises pour réajuster les dialogues, les mouvements, les déplacements, puis une fois que la scène était mieux rodée pour les acteurs, la caméra, et la perche, il fallait aussi refaire car il y avait souvent un détail qui ne convenait pas.

Voici un petit moment filmé entre deux prises :

Catégorie : 2. Tournage des exercices, b.Raconter | Laisser un commentaire

Raconter (2. Répétitions)

Après avoir regardé l’extrait de La Règle du jeu, nous avons simplifié et précisé notre situation : deux filles observent trois garçons danser qui se préparent à un concours de danse ; elles les abordent ; l’un deux est troublé.

Pour le tournage de notre exercice, nous avions aussi retenu un lieu qui nous plaisait mais il était trop loin du collège pour qu’on s’y rende ce jour-là. Nous sommes donc allés répéter, avec les acteurs et le matériel de tournage, dans la cour du collège.

Nous avons essayé de choisir la place et l’axe de la caméra de façon à retrouver plusieurs éléments que nous souhaitions utiliser dans le site projeté : qu’on ne voit pas les filles au début et qu’elles arrivent du fond du plan (nous nous sommes donc placés de façon à avoir une porte à l’arrière-plan) ; que les filles puissent avoir un endroit où s’asseoir d’où observer les garçons danser. Nous avons donné quelques indications aux acteurs, mais pas beaucoup (ils pouvaient danser comme ils voulaient). En tout cas, les filles devaient s’approcher d’eux à un moment.

Répétitions plan largeRépets PL filles proches gars 2

Plus tard, en regardant cette répétition filmée en plan fixe, nous nous sommes rendus compte que si la cadre nous paraissait bien composé, la distance avec les personnages était trop grande. Il était donc très difficile, voire impossible d’approcher la perche des acteurs sans qu’elle soit dans le champ. Les voix étaient donc bien trop faibles. Pour le tournage, il faudra être plus proche des acteurs.

Il nous est aussi apparu que les dialogues manquaient de précision (les acteurs ne savaient pas vraiment quoi dire). La scène n’avait pas de rythme. Nous avons donc essayé de déterminer des enjeux plus précis, d’abord en disant qui devait être séduit par qui précisément (nous avions laissé cette question dans le vague), et en distinguant les différentes étapes de la séquence (selon les enjeux entre les personnages), afin qu’elle puisse suivre une évolution.

Mais nous avions également fait une deuxième répétition, cette fois-ci en nous déplaçant avec la caméra et en zoomant, sans idée de départ mais en essayant de suivre ce qui se passait. Le zoom fait sur les garçons avec Ryad qui se retrouve au centre du plan nous a semblé correspondre à l’enjeu narratif principal (la rivalité et l’enjeu sentimental). Nous nous sommes dit que nous reproduirions ce rapprochement par le zoom pour le tournage proprement dit.

Répets 3 garçons plan taille

Enfin, nous pouvions être rassurés sur ce qui nous semblait le plus important et qui nous a paru bien fonctionner : le mouvement des danseurs.

3 garçons en mouvement

Catégorie : b.Raconter | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

Raconter (1. imaginer les personnages et la situation)

Le travail sur l’exercice 2 nous a demandé trois séances : écriture et répétitions filmées ; tournage ; dérushage.

Quand on nous a donné la règle du jeu de cet exercice, nous avons d’abord demandé qui était volontaire pour être acteur. Il y avait Idriss, Ryad, Loïc et Nakadi. Les trois garçons dansent souvent, et ainsi est venue d’idée d’une scène de danse. Nous avons alors souhaité ajouter différents enjeux : la compétitivité, la rivalité et un enjeu sentimental.

Au départ, nous avons pensé à un personnage principal sur lequel circulerait une rumeur : il vient de gagner un concours de danse. Nous avons alors regardé un extrait de La Règle du jeu (J. Renoir) dans lequel l’aviateur André Jurieu arrive dans le château de la Colinière. Il est accueilli parmi tous les invités, au centre de l’attention, des regards et des discussions. Cela nous semblait un peu correspondre à notre idée de départ.la-regle-du-jeu_1
Nous avons remarqué tout de suite que plein de choses se passaient en même temps, et aussi qu’alors que beaucoup de monde était présent, de petits groupes étaient isolés à l’intérieur du grand (notamment grâce à la profondeur de champ et aux déplacements des personnages dans l’espace). Les autres invités pouvaient alors faire des apartés, parler des uns et des autres sans se faire entendre.

rules-of-the-game-foto-3

rules-of-the-game-foto-7

 

Catégorie : b.Raconter, Films vus | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

Début et fin de films : La Maison Tellier / Woman on the Beach

Parmi les différents extraits que nous avons regardés et commentés depuis le début de l’année, nous avons vu qu’un plan-séquence pouvait ouvrir et aussi fermer un film. Au début de « La Maison Tellier » (le deuxième sketch du Plaisir, M. Ophuls, 1952), la caméra présente la maison qui donne son titre au film, depuis la rue. Ce plan, accompagné par la voix off d’un narrateur, nous fait entrer peu à peu dans le film. Tous les mouvements de caméra sont justifiés par les déplacements des personnages, autant les passants à l’extérieur, que la maîtresse de maison à l’intérieur (escalier, fenêtre) ; c’est toute une scénographie que l’on a pu observer. Mais c’est un plan que nous ne pourrons pas réaliser pour des questions de matériel et d’économie (ce plan est fait à la grue en studio).

« Ophuls domine sa mise en scène comme jamais […] Quant à la maison Tellier, nous n’y pénétrerons jamais, la caméra se bornant à serpenter autour de ses fenêtres, de l’extérieur comme un lierre naturel. » Jacques Lourcelles, Dictionnaire des films

Le dernier plan d’un film peut aussi nous aider à quitter doucement le monde de la fiction, à faire le passage du film à la rue. Par la durée et le réalisme que permet un plan-séquence, le spectateur dit alors au-revoir aux personnages et les laisse à leurs histoires pour retrouver les siennes. Dans  le dernier plan de Woman on the Beach de Hong Sang-soo (2006), on a remarqué qu’on découvrait les personnages de dos, qu’il y avait beaucoup de valeurs de cadre à l’intérieur de ce plan selon la distance entre la caméra et les acteurs, et qu’on éprouvait réellement l’action qui se passait devant nous (la voiture s’embourbe dans le sable et il faut la pousser pour la dégager). Quand la voiture s’éloigne de nous sur la plage, c’est la fin du film, et nous sommes restés un dernier moment, grâce à ce plan-séquence, avec le personnage féminin (on se rappelle alors le titre : la femme sur la plage).


 

 

 

 

Catégorie : Films vus | Marqué avec , , , , , , , | Laisser un commentaire

Embouteillages (Week-end / Fellini Roma)

Suite de la séance du mercredi 4 décembre :

Nous avons regardé un extrait de Week-end (Jean-Luc Godard, 1967), quand le couple part en voiture, et avons observé les déplacements des corps dans l’espace, les effets de doubles scènes, de la profondeur de champ, le foisonnement des éléments qui ne sont pas surlignés par le découpage :

Enfin, nous avons comparé deux séquences dans deux films différents, qui mettent toutes deux en scène la même situation : un embouteillage – l’une en plan-séquence (toujours dans Week-end, le célèbre travelling) :

et l’autre de façon découpée (l’arrivée dans Rome sur l’autoroute dans Fellini Roma, de Federico Fellini (1972,V.O. italien) :

www.youtube.com/watch?v=X9uz11k4Yxw

Nous nous sommes demandé : dans un cas, qu’apporte le plan-séquence ? Dans l’autre, le découpage ?

Si nous avons trouvé plus vivant l’extrait de Fellini, nous avons remarqué davantage de suspense dans la séquence de Godard (car on se demandait quand et sur quoi le travelling allait se terminer.) L’ennui participe aussi de ce suspense.

Nous avons aussi noté les différents éléments surprenants placés par les deux cinéastes pour faire vivre le plan (ou la séquence) sur la longueur (les animaux, les personnages excentriques).

C’était une séance très riche !

L’atelier cinéma du collège Joliot Curie à Pantin.

Catégorie : Films vus | Marqué avec , , , , , , , | Laisser un commentaire

Lumière

Le mercredi 18 décembre, nous avons regardé des vues Lumière.

Nous avons alors abordé la question des repérages afin de bien choisir le sujet, le lieu, l’heure, la lumière.

Nous nous sommes ensuite mis en situation dans la classe en imaginant tout ce à quoi il fallait penser quand on veut faire un plan : place, axe, hauteur, distance (focale), cadre.

Selon les vues, on a pu noter quelle place était faite à l’existence du hors-champ.

En regardant les vues Lumière, nous avons essayé de repérer, pour nos propres plans que nous allons tourner, le rapport entre ce qu’on peut anticiper et ce qu’on ne peut pas prévoir.

Nous nous sommes dit qu’un plan, cela pouvait être comme une expérience scientifique : on met deux ou trois éléments en co-présence, on enregistre, et on regarde ce qui se passe.

Nous avons alors un peu parlé des poins communs et des différences entre le cinéma et la peinture, la photographie, le théâtre.

Nous avons aussi regardé les vingt premières minutes de Louis Lumière, le film documentaire d’Éric Rohmer (1968), dans lequel Rohmer s’entretient avec Jean Renoir et Henri Langlois, au sujet des vues Lumière.

 

 

 

 

 

 

Les messieurs sont en costume et bien installés dans leur fauteuil, mais ce qu’ils disent est très intéressant. Ce film donne par ailleurs l’occasion de regarder beaucoup d’autres vues Lumière.

En voici un extrait (sous-titré en espagnol) :

Cet extrait est assez amusant car Rohmer dit des bêtises (le fait-il exprès ?) ; Renoir explique en quoi le découpage n’est pas supérieur à un seul plan ; Langlois précise en quoi les films Lumière sont mis en scène. Il insiste sur l’importance du repérage, sur le choix de l’angle de prise de vue, sur la variété des valeurs de plan. « Ce n’est pas le hasard. C’est la science.« 

Catégorie : Films vus | Marqué avec , , , , , , | Laisser un commentaire

Demoiselles

Le mercredi 4 décembre, nous avons d’abord regardé un extrait des Demoiselles de Rochefort, de Jacques Demy (1967), quand, au début du film, la caméra – et le spectateur – passent de la place de la ville à la salle de danse :

Nous avons repéré que l’enjeu de la séquence était de nous amener petit à petit vers les soeurs, qui donnent le titre au film, tout en les inscrivant dans la ville de Rochefort, au milieu des autres habitants et des forains qui arrivent. Nous avons vu que, pour que le plan-séquence ne paraisse pas trop arbitraire, Demy aidait le panoramique par la musique et les gestes des danseurs, et comment on passait de la musique des forains au thème joué au piano par Françoise Dorléac. Nous avons aussi remarqué que les accessoires, comme les échelles disposées dans le décor, permettaient, parce qu’on pouvait les déplacer, de rendre naturels les mouvements de caméra, et à la grue de monter vers la fenêtre en même temps qu’un forain : on découvre alors les soeurs qui entrent dans le cadre, dans l’action, et leurs déplacements sont toujours liés à la musique. L’utilisation de la figuration et des couleurs nous a aussi marqués.

Catégorie : Films vus | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

us go home!

US GO HOME !

La 1ere fois qu’il est venu à l’atelier, notre intervenant, Michael Dacheux, a pris le temps de se présenter à nous ; il réalise des films et il anime aussi d’autres ateliers avec des adolescents, parfois pendant les vacances scolaires. Il nous a expliqué ce qu’il aimait dans le fait de travailler avec des ados, et ce que cela lui apportait.

Nous avons ensuite visionné 3 plans séquences, dont vous trouverez les liens ici :
Nous les avons beaucoup aimés, parce qu’ils étaient très différents et assez marquants :

Le film US go home de Claire Denis.
Ce film raconte l’histoire d’une fille de 15 ans dans les années soixante. Elle veut tout faire pour perdre sa virginité.

le plan séquence dure un peu plus de 3 minutes .On voit un adolescent, il met un disque et se met à danser tout seul dans sa chambre. Le plan dure toute la durée de la chanson, la caméra bouge très peu, le cadre est très serré ; on a l’impression que le personnage est prisonnier du cadre, en même temps, on est très proche de lui ; on a vraiment l’impression de partager son intimité ou de pouvoir l’observer en cachette, lors d’un moment très privé. On imagine bien que la réalisatrice a juste donné quelques indications à l’acteur, mais qu’il improvise beaucoup au fur et à mesure, que c’est lui qui décide des gestes et du rythme ( à un moment il s’affale sur son lit, puis il repart).Elle lui a peut être conseillé de prendre une cigarette, pour l’aider à trouver quelque chose à faire, en attendant de se mettre à danser, on pour se donner une contenance.

Le film Le schpountz de Marcel Pagnol raconte l’histoire d’un homme qui devient la risée d’une équipe de tournage d’un film , venue dans son village : ils lui font croire qu’il est un grand acteur et qu’une carrière l’attend à paris, en réalité , ils se moquent de lui.


Dans cet extrait,  » le schpountz » comme on l’appelle, essaie de démontrer ses talents d’acteurs aux membres de l’équipe du tournage en se moquant de lui.
Il répète plusieurs fois la même phrase, en lui donnant à chaque fois une tonalité différente ( dramatique, comique etc..).On voit que la scène a été tourné en plan séquence et en une seule prise, car la caméra se rapproche tout doucement du personnage, d’une façon presque imperceptible.Pourtant le réalisateur a décidé d’insérer des images de la réaction de l’équipe, pour montrer qu’ils se jouent de lui.C’est presque un  » faux » découpage.
A la fin de la scène, il chante une chanson, c’est une vraie performance, là encore il s’agit d’un plan séquence, le texte et le rythme de la chanson sont assez complexes.Les paroles font plutôt sourire , et l’on se dit que là encore, il est le sujet de toutes les moqueries de l’équipe, pourtant à la fin du plan il se passe quelque chose d’inattendu: le personnage s’éloigne de la caméra, fait une pirouette et esquisse quelques pas de danse, ce qui procure une certaine émotion.

Gilda de Charles Vidor

lien:http://www.dailymotion.com/video/x3tfo0_rita-hayworth-put-the-blame-on-me-g_shortfilms

Dans cette séquence, il s’agit également d’un plan séquence de performance; l’actrice Rita Hayworth réalise une danse assez osée et suggestive.Le réalisateur a tourné cette séquence en plan séquence mais à la fin de la scène il y a aussi du découpage, il s’éloigne du personnage, ou insère des plans sur le public, notamment un homme qui observe très attentivement Gilda et l’a remarquée.
Cette scène est très célèbre car elle était très osée pour l’époque, ou la censure était très présente pour traquer les sous entendus sexuels.

Catégorie : Films vus | Laisser un commentaire

Présentation de l'atelier

Bonjour à tous et toutes

Nous sommes 13 élèves issus de classes différentes de 4e et 3e .Nous nous réunissons tous les mercredis après midi, après les cours. Nous travaillons avec Michael Dacheux, réalisateur, et Mr Marques lopes et mme Bourdon, professeurs d’histoire géographie. Trois d’entre nous participent pour la 2e année consécutive à cet atelier ; l’an dernier, ils ont travaillé sur le sujet « Mettre en scène » et ont réalisé un film appelé : Des choses auxquelles je ne veux pas renoncer. Lors de la 1ere séance de l’atelier, nous avons visionné leur film, et ils ont pu nous expliquer ce à quoi nous devions nous attendre cette année, les difficultés qu’ils avaient rencontré et leurs souvenirs les plus marquants de. L’idée du film leur a été directement inspirée de ce que vivaient 2 participantes de l’atelier (la difficulté d’avoir quelques heures de liberté en dehors de l’école, quand on doit en plus s’occuper un peu de la maison et qu’on a la responsabilité de ses frères et sœurs, l’impossibilité et la difficulté d’en parler aux autres , par peur du rejet ou des moqueries) et est venue très naturellement. En revanche, ils nous ont dit que parfois il était difficile de se motiver pour venir le mercredi, quand on est fatigué, qu’il y a des contrôles à réviser ou des copains qui proposent des sorties juste à ce moment là, et qu’il était tentant de « sécher » des séances. Sur le tournage, ils ne s’attendaient pas du tous à ce que la mise en place des prises soit si longue ; il est difficile de garder sa concentration jusqu’au bout, il faut être patient , même quand les acteurs ont du mal , ou ne sont pas prêts au bon moment. Emma, qui a beaucoup fait le son, nous a dit à quel point c’était épuisant. Mais ils nous ont dit que cela valait vraiment le coup, même s’il y avait des moments de découragement, et qu’ils avaient vraiment beaucoup aimé les journées passées à la Cinémathèque pour voir les films des autres ateliers et présenter le leur. Ils étaient fiers, car les participants d’un atelier de Catalogne sont venus les féliciter et leur dire que le film les avait touchés.

Notre collège se trouve à Pantin, au bord d’une route nationale .Nous sommes juste à côté de Paris , de l’autre côté du périphérique, à côté du parc de la Villette.
Nous posterons prochainement des photos du groupe , du collège et de la salle dans laquelle nous travaillons.

Catégorie : 1.Présentation des ateliers | Laisser un commentaire