Un des lundis de l’atelier cinéma, nous avons fait les exercices . Nous avons tourné dans un magasin, une personne a fait sonner l’alarme donc c’était idéal comme situation réelle. Mais malgré la sonnerie, les actrices ont continué de jouer leur rôle. On a fait quelques prises, et pour tourner on était à côté de l’ascenseur.
Les gens ne se sont pas rendus compte que l’on tournait.
Noémie-Julie-Elsa
Nous avons filmé au conservatoire,car il y a des gens qui y circulent et la décoration est ancienne. Nous avons fait 3 prises:dans la première pas d’interaction du réel. Dans la deuxième heureusement nous avons eu la surprise d’un monsieur qui ne savait pas qu’on filmait et qui nous a posé des questions. Dans la troisième, un groupe d’enfants
sortait du conservatoire. Mais dans l’ensemble tout s’est bien passé.
La veille du tournage de l’exercice « Gestes de l’acteur/ du personnage », la classe est allé voir le film de Charles Laughton : « La nuit du chasseur » ;
Paul n’y était pas. Mathéo décide de raconter le film à Paul devant la caméra. Son geste réel sera de jouer à la DS en même temps.
Mathéo a beaucoup aimé ce film et il est vraiment « à fond » quand il le raconte. Absorbé par le jeu vidéo et les images du film qui lui reviennent en mémoire, il oublie complètement la caméra et Matthieu qui est au cadre.
Il nous livre une version très personnelle du film :
Voici les deux exercices que nous avons réalisés à partir des règles du jeu où un personnage parle pendant que l’autre est occupé à faire quelque chose.
Chaque séquence est déclinée avec l’idée que l’un des deux protagonistes ne sait pas ce que l’autre va lui raconter…
Les élèves sont partis de leurs propres histoires et se sont remis en scène. Ils ont filmé une scène en caméra sur pied puis ensuite en caméra à l’épaule pour voir ce que cela produisait. Ils en ont tiré la conclusion qu’à l’épaule « on était plus dans l’énergie du personnage et dans l’action ».
« Je sors avec ton copain »
« Jonglage »
Quand le maître nous a donné les consignes du premier exercice (interactions réel/fiction), on en a beaucoup parlé. Nous avons compris que nous devions tester comment le réel et la fiction pouvaient se mélanger dans un plan.
Nous avons d’abord réfléchi ensemble à notre fiction, à la raison pour laquelle un personnage pouvait en attendre un autre. Nous avons eu beaucoup d’idées mais nous n’en avons gardé qu’une seule, celle qui nous semblait être la meilleure :
Un personnage tient difficilement quatre ou cinq gros ballons, il attend un copain qui lui apportera un filet pour qu’il puisse les transporter plus facilement.
Nous avons ensuite réfléchi à quels éléments du réel pourraient venir modifier notre petite fiction. Nous avons trouvé que ça pouvait être les objets eux-mêmes (c’est pour ça que nous avons pensé à des ballons qui peuvent nous échapper des mains) la circulation (les motos, les voitures, les vélos, les autobus…) les gens (les passants, la foule, les bousculades, les files d’attente, les métiers…) les animaux (chiens,
chats, oiseaux, abeilles…) et la météo (pluie, vent, neige, soleil…)
Eva, Thomas et Pauline choisissent le cadre
Melvin suit les indications de Fabien
Il nous a ensuite fallu trouver tout un tas d’endroits différents dans lesquels situer cette action. Pour rendre possible la rencontre entre le réel et la fiction, nous avons choisi des endroits où il y avait beaucoup de réel . Nous avons pensé au marché, au parking, au bureau de tabac, à la boulangerie, au carrefour, à la cour de récréation, au parc…
Nous avons commencé un jeudi matin par le marché. Nous nous attendions à filmer la foule et les vendeurs ambulants. Nous nous doutions que nous nous ferions vite repérer et que ça pourrait empêcher le réel d’arriver. Alors, nous avons eu l’idée de poser la
caméra qui filmait notre séquence à l’endroit voulu et de ne pas rester derrière.
Cécile et ses ballons au marché
Cécile et Lola organisent le faux tournage
Une fois que nous avons choisi le cadre et la position de l’acteur, nous avons lancé l’enregistrement et nous avons organisé un faux tournage à côté, tout en jetant un coup d’œil à la séquence des ballons.
Ainsi, les gens du marché ne se doutaient pas qu’ils étaient filmés et étaient plutôt intéressés par le faux tournage. Nous avons fait pareil au carrefour et devant la boulangerie.
Dans la cour, nous nous y sommes pris différemment. Nous voulions que les autres élèves se comportent normalement et ça a été le cas. Nous avons filmé le plan séquence en plongée, depuis la fenêtre de notre classe.
Cécile prépare le cadre
Nous avons préparé le cadre et l’emplacement des acteurs à l’avance, puis, pendant la récréation, nous avons filmé sans être vus et nous avons enregistré beaucoup de réel !
Notre acteur portant tous ces ballons a attiré beaucoup de curieux, des plaisantins ont fait tomber les ballons ou les ont pris pour jouer avec. On était content, c’est ce qu’on
voulait car ça, c’est du réel !
Au parc, nous voulions filmer la météo et les animaux. Nous avons choisi un jour de vent et nous avons demandé à la maman de Pauline de venir avec son bébé chien. Nous n’avons pas pu filmer dans le même plan le vent dans les arbres et les personnages , on devait se mettre trop loin. Le chien était un peu paresseux, mais on a eu l’idée de faire courir le deuxième personnage, et il s’est mis à le suivre et à avoir envie de jouer.
Nous sommes rentrés dans les enclos des chèvres et des ânes. C’était amusant, les animaux nous ont donné beaucoup de réel, mais les personnes qui travaillaient à l’entretien des enclos n’avaient pas trop envie d’être filmés : quand on plaçait la caméra, ils se débrouillaient pour être hors champ !
En regardant tous les rushes, nous avons remarqué que les choses se passent différemment pour presque chaque plan :Quelquefois, le réel et la fiction coexistent sans se mélanger : le personnage attend son camarade au milieu du réel mais il n’y a pas d’échange entre le réel et la fiction.
D’autres fois, la fiction vient modifier le réel : des passants s’arrêtent et discutent, aident à ramasser des ballons, des enfants arrêtent leurs jeux, volent des ballons pour jouer
avec…
Ou bien c’est le réel qui vient modifier la fiction : le personnage n’arrive pas à tenir les ballons qui lui échappent ou alors il n’arrive pas à les récupérer quand on les lui prend
et d’autres acteurs doivent venir l’aider.
Nous avons aussi remarqué que, très souvent, nous avons coupé trop vite et nous nous sommes privés d’éléments du réel qui étaient en train d’arriver.Nous avons aussi filmé quelquefois en plans trop larges. Nous voulions avoir beaucoup de réel, mais on était, du coup, trop loin des personnages et on ne distinguait plus les interactions.
Si nous avons le temps, nous retournerons certains plans en tenant compte de tout ça.
Une équipe s’est installée sur la place tricolore au centre de Sainte Rose mais alors qu’habituellement, cette place est un lieu de passage, plus aucun passant n’osait la traverser.
Une autre équipe s’est installée en bordure de la place pour filmer l’attente près d’un vendeur de légumes et de fruits qui a bien voulu servir de décor. Les élèves devaient filmer en tenant compte de la circulation des voitures toute proche et des éventuels clients.
Marché, Bourg de Sainte Rose, février 2012
Les élèves se sont rendus à pied sur le port de Ste Rose (20 mn de marche) pour faire des repérages.
Deux équipes ont été formées :
L’une pour répondre à l’exercice Raccords-regards sur le monde s’est installée dans le restaurant Chez Clara où des touristes de passage se sont prêtés au jeu.
L’autre équipe a tourné L’attente sur le bord de mer (effet de vent/passage de canoé/changement de lumière/bruit des vagues sur les galets)
Les élèves ont pu filmer lors de cette sortie des pêcheurs qui fabriquaient leur casier de pêche, une vieille dame qui fredonnait une chanson en créole, une bache virevoltant dans le vent, des pélicans, des poules,….des joueurs de domino dans un lolo (bar local) et la mer…
Autant de plans, enregistrements de moments réels qui pourront peut être servir pour le film essai.
Attente, Port de Sainte Rose, février 2012
Salut à vous tous, apprentis cinéastes…
Nous vous proposons une petite introduction de notre atelier.
Présentation de l’atelier cinéma au Périscope
Salut tout le monde, nous sommes un groupe d’adolescents Nîmois qui avons entre 11 et 16 ans, nous participons à l’ atelier « le cinéma, 100 ans de jeunesse » pour la première fois.
Nous allons vous faire partager nos travaux où nous sommes passés par tous les postes : scénariste, acteur, ingénieur du son, percheman, caméraman, réalisateur, clapman, etc.
Pour certains c’est une première, pour d’autres c’est du déjà vu.
Pour l’instant quelques photos de l’équipe sur le tournage des exercices :
Les films vus au périscope
– Le pain et la rue de Kiarostami, film en noir et blanc, des petits passages improvisés, une très belle démonstration de l’entrée du réel dans la fiction : un homme passe avec ses ânes, un autre à bicyclette, un autre encore – un maçon – passe à l’arrière plan en faisant un magnifique regard caméra.
– Les canards extraits de Five de Kiarostami, ce petit film de 10 minutes où l’on voit des canards défiler sur une plage devant la mer. Les canards sont fictifs et la mer réelle.
– Le petit fugitif est un film en noir et blanc de 1953. Le temps du réel est muet et celui de la fiction est parlé. Nous avons apprécié ce film car on dirait qu’il raconte la vie de son auteur.
– L’enfance nue de Pialat, en 1967, un film qui possède une violence « crue » malgré une fin pas si mal que ça, entre l’auto-biographie et le documentaire
– Du coté d’Orouët de Rozier: est un long film de 2 h 34 ; trois jeunes femmes en vacances du côté d’Orouët d’où le nom de ce film truffé d’humour et de joie de vivre.
Et aussi divers extraits de films sur « filmer le temps » :
– Le temps d’une chanson
– Le temps chronologique
– Le temps dans un espace clos
Nous avons réalisé les 3 exercices.
Pour l’exercice 1 nous avons choisi d’utiliser la patinoire qui était installée pour les vacances de noël devant la Maison Carré et qui nous servi de fond – décor du réel. Nous avons filmé nos personnages – fiction – à la terrasse d’un café. Dans un deuxième décor, sur un banc public d’une petite place tranquille, nous tournons l’autre version du même scénario.
Pour l’exercice 3 nous avons tourné une déambulation sur un boulevard, un personnage regarde les vitrines, se dirige vers un fleuriste, et rentre dans le magasin. Nous avons tourné l’exercice en cinq plans – panoramique, fixe, caméra à la main et sur pied. Ce qui était intéressant, c’était le mélange de la fiction et du réel, avec les fleuristes au travail pendant que notre personnage jouait son rôle.
Bonjour à tous,
Nous sommes une école primaire avec environ 250 élèves âgés de 4 à 11 ans, située a Woodhall Spa en milieu rural à Lincolnshire. Woodhall Spa est un grand village avec beaucoup d’attractions : une piscine extérieure, un club de tennis, un club de cricket, le centre de l’Union du Golf d’Angleterre et un des plus anciens cinéma du pays ! Notre village est souvent visité par les touristes dans les mois d’été, et il y a plusieurs hôtels ainsi que des sites pour les caravanes et le camping.
Notre club-cinéma se compose de 14 membres : 7 d’entre nous vont réaliser un film qui sera montré lors de notre venue à Paris, et les 7 autres vont réaliser leur film qui sera projeté au BFI à Londres.
Nous avons été occupés à travailler sur tous les exercices, et pour trouver les endroits intéressants et authentiques comme sites de film. Nous avons essayé de capturer une variété de paramètres dans nos films, et aussi à cause du fait que la météo britannique est très variée, nous avons réussi à reproduire les événements cinématographiques météorologiques réels, telles que la pluie et même la neige !
Nous espérons que vous apprécierez quelques uns de nos exercices que nous avons accomplis.
Pour les exercices nos professeurs ont choisi de confier la réalisation de l’exercice 2 à la classe de première et l’exercice 3 à la classe de terminale.
Un personnage découvre un lieu dans lequel il déambule. Dans un premier temps, filmer cette découverte par une série de raccords regard puis présenter le personnage inclus dans ce lieu avec un changement d’échelle de plan.
Nous avons choisi de filmer un élève qui se perd dans le lycée, qui cherche un cours de philosophie et entre dans une classe où les élèves sont en cours de froid et climatisation. Nous avons écrit plusieurs scénarios et le choix a été difficile car chacun défendait ce qu’il avait fait. Le choix a été fait en interrogeant l’autre groupe et en tenant compte de leurs remarques.
Un élève (Paul), plutôt bien vêtu et bon élève se dirige vers une salle de cours et ouvre la porte. Il découvre des machines bizarres, des tuyaux, des cadrans et des chaudières. En se retournant il voit des jeunes en bleu de travail avec un adulte qui doit être leur prof. Il y a un plan compliqué au tableau et des copies de ce plan sur les tables des jeunes. Paul demande au prof s’il est bien au cours de philo de madame Guillou. Le prof se moque gentiment de Paul en lui faisant constater que cet endroit ne ressemble pas à une salle de cours de philosophie et le renvoie au bureau des surveillants. Paul repart avec un dernier regard sur cet étrange lieu pendant que le professeur demande aux élèves de se mettre au travail sur leurs machines.
Avec Eve Guillou nous avons procédé au découpage technique. Le tournage a demandé trois séances et nous avons découvert le rôle important du script pour assurer les raccords avec les tenues des acteurs. En effet nous avons été dans l’obligation de tourner sur une troisième séance un des acteurs étant habillé différemment lors de la deuxième séance.
Le montage a été un peu long car nos camarades de première ont écrit leur scénario en rapport avec le montage de notre exercice. On a appris qu’on appelle cela une « mise en abyme ». Ce travail terminé nous avons commencé celui de l’écriture du scénario du film essai.
L’analyse des premiers plans tournés au lycée et près de l’habitation La Ramée a mis en évidence le manque d’interaction avec le réel.
On choisit donc d’aller filmer près d’un arrêt de bus où des jeunes du quartier se retrouvent souvent. On décide de varier les angles de vue (frontale et en oblique) de manière à accentuer l’impression de vitesse des véhicules.
Lorsque la rencontre entre les deux personnages se fait à l’arrière plan, on repère difficilement les acteurs dans l’image. On décide alors de situer la rencontre au milieu des deux voies.
D’un côté de la rue, les champs de canne et rien d’autre… donc les élèves décident de faire les figurants. Une élève fait de l’autostop et une voiture s’arrête enfin, ce qui réjouit les élèves. Enfin, de l’imprévu !
De l’autre côté, un quartier d’habitation, des jeunes sont installés là et observent le tournage, mais du coup, ils sont tellement sages !!
Attente à l’arrêt de bus, La Ramée, Sainte Rose, février 2012
Près du lycée, l’ habitation La Ramée sert ponctuellement de résidence d’artistes et de lieu culturel.
Une équipe s’y est rendu pour quelques prises de vue
Les parapluies servent autant à se protéger des pluis soudaines que du soleil . Et ce jour là, il n’a pas plu … juste quelques gouttes !
Mederick se méfie du boeuf qui se trouve sur son parcours , un chemin au milieu des cannes à sucre. Le boeuf tout compte fait, s’est tenu tranquille !
Nous pensions tourner des plans mettant en jeu l’interaction entre le réel et la fiction mais il n’y en a eu aucune !!!
Pendant deux semaines, on s’est divisé en deux groupes :
– l’un qui regarde les rushes de l’exercice (« plan séquence, quelqu’un raconte et fait quelque chose en même temps ») et qui commente les différentes prises pour repérer les défauts et celles qui sont montrables.
– l’autre groupe tournait l’exercice « personnage qui déambule… » : une semaine, on a tourné près du canal de l’Ourcq, l’autre semaine, près du ciné 104.
Quelques remarques sur les rushes :
– c’est difficile d’improviser et de trouver un dialogue correct.
– beaucoup de problèmes de son (micro, accessoires…)
– les actions manquent d’originalité… Sauf les scènes de Bilel (jonglage, brossage de dents…)
Aujourd’hui (mercredi 1e Février), on a regardé « Le petit fugitif » : il y a beaucoup de « réel dans la fiction » (la foule, le jeu des enfants, la météo, la fête foraine, les animaux, les lieux…).
Pour beaucoup de scènes, on s’est demandé si c’était de la fiction ou de l’imprévu : le petit qui rate son coup dans les attractions, le grand frère qui tombe à l’eau, les gens qui s’embrassent….
Tout ça nous a fait nous poser des questions sur la réalisation, les choix de cadre… Certains ont bien aimé les cadrages, en particulier Bilel, qui a aimé les lignes parallèles dans les scènes sur la plage, ou la scène d’équilibriste dans la rue.
Janvier 2012, Streatham Hill, dans le sud de Londres.
Je rend visite à l’atelier du ciné-club Dunraven. Phil, le professeur des garçons, leur donne un exercice pour mettre en pratique la construction d’une chorégraphie de plans, et se constituer un vocabulaire visuel dont ils pourront tirer plus tard.
En ce qui concerne le réel dans la fiction : il y a des travaux de construction en cours à l’école avec tout les bruits associés. Ceux-ci sont tout à fait utiles et les élèves en enregistrent un fragment qui se trouvera finalement dans les images au montage. Ils font attention à revenir au son de l’ambiance intérieure, tandis qu’ils montent les plans pris à l’intérieur (à travers la fenêtre), puis ils modifient la bande sonore des plans d’intérieurs et ceux de l’extérieur bien ensemble. Peut-être qu’il aurait été préférable de se rapprocher de la source du son, d’autant plus qu’il y a un bruit assez énigmatique de gouttes d’eau à la fin. Voici la vidéo :
Exercice de son
http://vimeo.com/35327178
Ils ont aussi fait quelques exercices où il s’agit d’une attente et des interactions avec le réel et la fiction. Le région de Streatham – c’est un lieu riche de diverses personnes qui vaquent à leurs occupations – et l’attente à un arrêt de bus est un bon endroit pour laisser place à des interventions du réel.
L’arrêt de bus
http://www.youtube.com/watch?v=Z2-9adtQ3dc&feature=player_embedded
Un garçon attend près d’un arbre quand, par chance, une voiture apparaît au hasard et renverse la voiture dans l’espace à côté de lui, comme si tout cela était prévu.
La voiture
http://www.youtube.com/watch?v=un8I_DYCMG0&feature=player_embedded
Il est intéressant d’observer comment les gens donnent l’impression d’être en train d’attendre – par exemple ils regardent leur montre, ils marchent à grand pas et ils gesticulent avec les bras…
L’attente dans la rue
http://www.youtube.com/watch?v=JgmbrBtLp8g&feature=player_embedded
Après avoir photographié l’école sous toutes les coutures, les élèves choisissent les parties de l’école à filmer pour l’exercice N°3.
Je voulais mettre en photo le terrain de foot parce qu’il est bien.
mon plan est un plan moyen parce que le terrain est grand.
Cette photo je l’ai prise à côté des toilettes.
Dans notre ancienne école on n’avait pas un stade de foot.
J’ai pris cette photo parce qu’il y avait l’école et un arbre décoré. Le cadre c’est un plan rapproché. Cet endroit c’est l’école Barbusse.
J’aimais cet endroit c’est pour ça que je l’ai pris en photo. C’est un plan moyen.
J’ai choisi cette photo parce qu’elle me plaisait. je pense que ce plan est un plan moyen. Cet endroit je l’aime parce qu’il y a des plantes et un escalier au milieu. C’est la porte de la cantine de l’école.
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J’ai pris cette photo parce que on ne sait pas où elle a été photographiée. Cet endroit a été photographié dans la cour de récréation, c’est une bouche d’égout. J’ai pris un plan moyen. J’ai choisi cet endroit parce on dirait que l’on a photographié dans la rue alors que je l’ai prise à l’école.
Je vais vous dire pourquoi j’ai préféré prendre cet endroit. C’est parce que j’aime cet endroit, il m’a beaucoup inspiré.
J’ai choisi cette photo parce qu’elle a un arbre, c’est joli et intéressant. C’est comme un arbre dans la forêt. Il est nu cet arbre parce qu’en hiver les arbres sont nus eux aussi. J’ai choisi le cadre américain. Cet endroit est situé dans la cour de récréation. Je l’ai choisi parce que la vue est très jolie et extraordinaire, c’est un lieu très éclairé quand il y a du soleil.
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Dans la cour il y a 6 arbres et cette photo est prise en bas d’un arbre. C’est un plan rapproché. Cet endroit est situé près des escaliers d secours, là où on prend la navette et on sort pour rentrer chez nous.
J’aime cet endroit, je le trouve beau.
J’ai choisi cette photo parce que je la trouve belle et aussi parce qu’il y a un reflet. C’est un plan américain. Cette photo est située dans l’école à côté des poubelles. Je vous parle du reflet : j’ai choisi son reflet car il nous fait voyager, on voit un bout de l’école.
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J’ai choisi cette photo pour faire croire que j’ai pris cette photo dans une ville étrangère parce que peut-être que personne ne l’a vue.
Le cadre de ma photo est le plan américain, on ne voit que la moitié.
Cette photo est située dans la cour d’une école car j’étais dans une école.
J’ai choisi cette photo parce qu’elle est différente des autres. Cette photo a été prise dans l’école près de la porte d’entrée. Dans cette école élémentaire on peut trouver des cailloux, des insectes. Cet endroit est différent des autres parce qu’il y a du bois qui ressemble à un tronc d’arbres planté par terre. C’est un plan moyen. Il y a aussi des feuilles plus claires que sur els autres arbres.
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On dirait le désert, c’est un gros plan. Cet endroit est situé à l’école Henri barbusse. C’ets un endroit assoiffant .
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Le cadre est un plan rapproché. J’ai pris cette photo parce que c’est un jeu qui se joue avec les mains et les pieds. Cela se joue à deux. La photo est prise dans la cour de l’école Barbusse, au milieu de la cour.
On peut voir la porte de la salle de sport et un toit, pas vraiment un toit, et deux fenêtres.
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J’ai pris cette photo parce que c’est près de l’entrée et Brigitte nous a dit de faire comme si c’était la première fois qu’on entrait dans l’école, alors c’est pour ça que j’ai pris cette photo.
Mon cadre est un plan taille.
Cet endroit est situé dans la cour. Cet escalier et la porte sont la sortie de la cantine.
C’est un plan large, j’adore la cantine de l’école.
J’ai décidé de prendre cet endroit parce que si un élève vient dans cette école il pourra voir l’école et l’escalier de secours. J’ai décidé de prendre une photo éloignée depuis la cuisine de l’école Barbusse.
On voulait découvrir en douce la cantine. Lindsay grimpe, regarde vite partout, pour qu’on ne la surprenne pas, et finalement, au montage, on a vu qu’elle tourne la tête très vite alors ce n’est pas facile de faire des raccords regards. Mais quand même, le spectateur découvre la cantine, il voit ce qu’on a voulu montrer en filmant.
On a fait plusieurs essais d’ordre, on voulait que Lindsay regarde d’abord les kiwis sur la table, ça marchait bien, sauf qu’après, dans le plan large avec les dames de la cantine, les kiwis ne sont pas encore là… Alors on a dû commencer le montage par autre chose, c’est dommage, la prochaine fois il faut filmer plus pour avoir le choix ! car on a plein d’idées en montage mais pas toujours les images qu’il faut !
Groupe 2: Ihssane, Zakarya, Dame, Lindsay, Rakavi, Touma.
On a fait le montage en classe, trouvé les quatre raccords regards possible, mais ça ne marchait pas pour tous alors il a fallu choisir l’ordre. Et puis on a vu qu’on pouvait avoir plusieurs choix de montage et aussi enlever ce qui était en trop, les images qu’on ne voulait pas ou les mauvais sons, qu’on pouvait changer de place les sons. Où on a trouvé bizarre de ne pas voir le copain appeler Gaëtan, où on aurait surtout aimé avoir filmé le plan pour pouvoir choisir entre les deux, mais où finalement on n’a pas trouvé ça si mal puisque c’était Gaëtan le personnage principal, c’était lui qu’il fallait voir regarder.
Groupe 1 : Merwan, Kevin, Gaétan, Benji, Sarah, Loubna.