Réflexions sur le bilan d’étape de Berlin

Au début du confinement nous avons demandé aux élèves de regarder les bilans d’étapes et d’étudier les sensations présentées dans le florilège et de parler des sensations que ces extraits pouvaient provoquer.

Voici le travail de Manon :

J’ai choisi deux moments du montage de Berlin, le premier moment est de 11min à 11min 40 sec. Le deuxième moment est de 12 min à 12 min 35 sec

De 11min à 11min 40 sec :

Dans cet extrait, j’observe une fille déchirant une grande feuille.

Elle entoure sa main de la tige afin de la couper cela m’a fait penser à un serpent qui s’enlace autour de toi. Quand la tige est autour de sa main ça lui coupe la circulation du sang ce qui évoque la « souffrance ».

Déchirer une feuille est désagréable au touché comme le bruit désagréable qui est là pour renforcer cette image « crispante ».

Cela me provoque un sentiment d’injustice car la feuille ne peut pas « se défendre ».

C’est le bruit désagréable de la feuille déchirée qui fait penser à ce sentiment.

Les humains ne se rendent pas compte qu’on détruit la nature en déchirant des feuilles, coupant les arbres, cela détériore la nature.

De 12 min à 12 min 35 sec :

Pendant cet extrait, j’observe un doigt qui va aller toucher 3 textures naturelles différentes à la suite : un cactus, de la pierre et une plante grasse. J’ai trouvé cela intéressant car cela ne provoque pas le même effet en les touchant.

D’abord la plante grasse, qui a l’air douce grâce à ses « poils », elle a une sorte de duvet, à première vue elle donne envie de la toucher. L‘enfant nous le confirme car sa main reste sur la plante un long moment cela signifie que la texture est agréable et douce, il découvre la plante.

Puis le cactus, quand on le regarde on n’a pas envie de s’en approcher à cause ses épines et quand le doigt le touche cela confirme nos pressentiments car l’enfant dit « AIE » et il retire à l’instant même son doigt.

Enfin, la pierre qui a un aspect lisse, l’enfant passes son doigt sur la longueur de la pierre puis sur la largeur. Cela me donne l’impression qu’il découvre cette matière rocailleuse et lisse.

A propos Collège Georges Brassens

Cette année, c'est la 5ème Socrates qui participe au projet cinéma cent ans de jeunesse.
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