Etude de l’intervalle à travers des photographies

La photo est d’Eliott Erwitt. Il a pris Grace Kelly en photo, en 1856.

Eliott Erwitt - Grace Kelly
Eliott Erwitt – Grace Kelly

Au premier plan, deux hommes flous de dos et regardent Grace Kelly, qui, elle, est mise en valeur par : la lumière, la mise au point sur elle, le contraste de la couleur blanche de sa robe et ses accessoires sur le fond noir et le fait qu’elle soit au centre de l’image.

Grâce au téléobjectif, les deux plans sont écrasés, la distance entre les deux hommes et la femme est réduite, ce qui créé un sentiment de proximité.

Les deux hommes sont réduits à une position de spectateur, comme nous, et regardent la même chose que nous (Grace Kelly) en premier. Notre regard est attiré par la même personne.

Nous avons vu une autre photo d’Eliott Erwitt, « le baiser ».

Elliott Erwitt - Le baiser

Eliott Erwitt – Le baiser

On voit une femme et un homme qui s’embrassent dans un pièce. Il y a un mur qui montre une séparation entre la pièce où est le couple et la pièce où le photographe prend la photo. On peut imaginer un autre personnage, à notre place, qui regarde le couple et les envie.

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Une réponse à Etude de l’intervalle à travers des photographies

  1. Atelier Martinique dit :

    Sur la photographie d’Eliott Erwitt, malgré le peu d’espace qu’occupe Grace Kelly, notre regard est attiré par elle tout comme les deux hommes au premier plan. La disposition des personnages fait apparaître un contour noir autour de Grace Kelly en blanc. La mise au point accentue cet effet.

    Dans Le baiser, l’encadrement de la porte créé un intervalle entre les personnages et nous (spectateur). Cet encadrement nous détache de la scène, nous donnant l’impression de les surprendre, d’être des voyeurs.

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