Jean-Pierre Léaud, le retour

Il y a deux semaines, j’étais à Los Angeles quand Jean-Pierre Léaud m’a laissé un message. Je l’ai rappelé aussitôt. Il voulait m’annoncer une bonne nouvelle. Le film de Tsai Ming-liang dans lequel il joue, Visages, est sélectionné en compétition officielle à Cannes. Jeanne Moreau, Fanny Ardant et Nathalie Baye sont à ses côtés dans le film, autant de raisons d’imaginer que Tsai Ming-liang y rend directement ou indirectement hommage à Truffaut. Mathieu Amalric et Laetitia Casta figurent également dans ce film. Au bout du fil, j’entends la voix joyeuse et fière de Jean-Pierre Léaud, qui revient de loin. Il a fait preuve de beaucoup de courage ces dernières années, pour revenir en forme et reprendre son métier d’acteur. Il me dit également ceci, qui prend toute sa valeur : « Tu te rends compte, cinquante ans après Les 400 Coups, je reviens à Cannes avec un film en  compétition officielle ! » Je lui fais part de ma joie avec ces mots : Jean-Pierre Léaud is back ! On célèbre cette année les cinquante ans de la Nouvelle Vague, et l’un de ses plus illustres emblèmes, Jean-Pierre Léaud, fête ses cinquante ans de carrière. Cet anniversaire ne fait pas plaisir à tout le monde. Je fais le pari que nous allons entendre ici ou là les voix de ceux qui n’ont toujours pas digéré les films de Godard, Truffaut, Rohmer ou Chabrol. Qu’importe. Ces films et leurs auteurs font depuis longtemps parti de l’histoire du cinéma. Et Resnais présente son nouveau film à Cannes : Les Herbes folles.

J’étais à Los Angeles pour participer à un festival de cinéma : « City of Lights, City of Angels ». COL COA fêtait sa treizième édition, avec une sélection de vingt longs-métrages français, accompagnées de nombreux films courts. Le festival se déroule à la DGA, la Directors Guild of America, sur Sunset Boulevard : deux salles confortables, pleines à chacune des nombreuses séances. COL COA est une initiative du Fonds Culturel Franco-Américain, qui regroupe quatre entités distinctes : la DGA, la Writers Guild of America, la Motion Picture Association et la Sacem. Pas facile de promouvoir le cinéma français aux USA, tout particulièrement sur la Côte Ouest, en plein cœur du temple hollywoodien. Si COL COA y parvient, c’est que la stratégie adoptée (par François Truffart, son directeur et sélectionneur) est la bonne : proposer un éventail assez large de films, ceux de Josiane Balasko (Cliente), André Téchiné (La Fille du RER), Jean-François Richet (Mesrine), Philippe Lioret (Welcome), Christophe Honoré (La Belle personne), Michel Hazanavicius (OSS 117 Rio ne répond plus), Zabou Breitman (Je l’aimais), Philippe Haïm (Secret défense), Rémi Bezançon (Le Premier jour du reste de ta vie), Nicolas Saada (Espion(s), François Dupeyron (Aide-toi et le ciel t’aidera) ou Costa-Gavras (Eden à l’Ouest). A chaque séance, la salle vibrait, riait, réagissait, fonctionnait de plain-pied avec des univers ou des imaginaires très variés. Ensuite, le traditionnel « Q and A » au cours duquel le ou la cinéaste se fait interroger par un journaliste américain, puis répond aux questions du public. Pari réussi.

La place du cinéma français aux USA demeure toutefois marginale, sachant que l’ensemble du cinéma étranger ne dépasse pas 5 % des entrées sur le territoire américain. Il n’empêche que c’est important. Le cinéma français joue son rang de troisième cinématographie mondiale, après l’Inde et l’Amérique. Et l’on ne saurait oublier à quel point il a pu influencer les cinéastes américains du « Nouvel Hollywood », c’est-à-dire ceux de la fin des années soixante et du début des années soixante-dix : les Scorsese, Spielberg, Lucas, De Palma, Altman, Friedkin et autres. Tous ont vu A bout de souffle et Jules et Jim, sans oublier les films d’Alain Resnais, dont l’influence est souterraine mais certaine. USC, une des universités californiennes, m’avait convié à donner une conférence sur François Truffaut vendredi 24 avril. J’y ai été étonné de voir à quel point la référence à Truffaut demeure à ce point vivace auprès de jeunes étudiants en cinéma, vingt-cinq ans après sa mort.

Luc Lagier a réalisé un documentaire intelligent et convaincant sur la question de l’influence de la Nouvelle Vague sur le cinéma américain des années soixante-dix. Le titre de son film est : Nouvelle Vague, vue d’ailleurs. Il a eu la chance de rencontrer, à New York et Los Angeles, des témoins de premier plan qui évoquent leurs années de formation. Arthur Penn revient sur Bonnie and Clyde, en rappelant que Truffaut faillit en être le réalisateur. D.A. Pennebaker, le grand documentariste (entre autres, Don’t Look Back, son film sur Bob Dylan), fut celui qui sorti La Chinoise à New York en 1968, surpris du succès du film auprès des étudiants contestataires américains des universités et des campus. Luc Lagier a mis la main sur des documents passionnants et rares où l’on voit Godard (parlant anglais devant un parterre d’étudiants), ou aux côtés de Pennebaker et Richard Leacock en train de discuter d’un projet de film commun, One American Movie (qui n’aboutira pas). Autres témoignages, ceux de Jerry Schatzberg, William Friedkin, Paul Schrader et James Gray. Friedkin est le plus intéressant lorsqu’il dit : « La Nouvelle Vague nous a permis d’être nous-mêmes, nous ne pouvions pas importer la NV aux USA, mais elle nous a aidés à nous sentir libres ». Le film de Luc Lagier est précis, convaincant lorsqu’il montre des exemples de cette influence du cinéma français sur le nouveau cinéma américain des années soixante-dix, qui tente de s’émanciper des Studios. Il utilise des extraits des Quatre Cents Coups et d’A bout de souffle pour prouver l’influence que des acteurs comme Léaud et Belmondo ont pu exercer sur la génération des Pacino et De Niro. Sans oublier de dire ce que les cinéastes de la NV devaient eux-mêmes au cinéma américain. Nouvelle Vague, vue d’ailleurs sera diffusé sur Arte le 11 mai à 22h20, après Les Quatre Cents Coups de Truffaut.

Dans cette saga de la Nouvelle Vague aux USA, une personne a joué un rôle décisif, quoique discret : Helen Scott. Cette femme assez forte et rieuse travaillait au French Film Office à New York en 1960, lorsque Les Quatre Cents Coups, A bout de souffle, Hiroshima mon amour et d’autres films encore eurent le retentissement et le succès que l’on sait. Elle accueillit Truffaut, Godard, Resnais à New York, servit d’interprète entre ces cinéastes et les critiques ou journalistes américains. Elle s’occupa tout particulièrement de Truffaut, dont elle adorait les films, lui fit rencontrer David Goodis, et c’est avec elle qu’il entreprit ses fameux entretiens avec Hitchcock en août 1962 à Hollywood. Elle s’installa à Paris en 1965, quand Truffaut réalisa en anglais Fahrenheit 451, travailla aussi avec Claude Berri et fut très liée à Jean-Pierre Rassam. On ne dira jamais assez ce que le cinéma français de cette période des années soixante doit à Helen Scott, disparue en novembre 1987. Sa tombe au cimetière Montmartre est voisine de celle de son ami François Truffaut.

 

23 Réponses à “Jean-Pierre Léaud, le retour”

  1. Morgenstern a écrit :

    Heureuse de lire ton blog et en particulier ton commentaire sur le retour
    de Jean-Pierre Léaud .
    Tous ceux qui l’aiment « prendront le train  » à ses côtés ….

  2. olmer a écrit :

    Ca fait plaisir de savoir que Jean-Pierre Léaud is back.
    J’étais à COLCOA où j’ai vu OSS117. Il y avait quand même beaucoup de Français dans la salle (grosse communauté en Californie). J’ai d’ailleurs vu Frank Leboeuf ! J’aurais préféré vous rencontrer Serge…
    Merci d’annoncer ce documentaire de Lagier qui a l’air passionnant.
    Toujours un plaisir de vous lire.

  3. Françoise a écrit :

    Merci de nous donner des nouvelles de Jean-Pierre Léaud.
    Dites-lui combien il nous manque !
    Françoise

  4. Anonyme a écrit :

    ça c’est vraiment une bonne nouvelle ! Il y a du monde, surtout en France, qui n’aime pas le cycle Doinel, excepté Les 400 coups. J’ai vu un politique d’extrême gauche sur youtube qui attaquait violemment Truffaut pour ça. Moi je crois qu’il faut lire et relire beaucoup sur François, ses intentions, sur l’intimité de ses films et aussi sur son choix de vouloir faire des films « de quartier ». J’aime tout ça, les Doinel sont un coup de fraîcheur, de démystification de « l’appareil cinéma ». J’aime son regard sur tous ces coins de Paris, Doinel n’est pas un bourgeois (Truffaut ipse dixit) comme le disent ses adversaire, mais quelqu’un qui n’est pas capable de s’adapter au monde, car ses affections, ses idées et ses aspirations sont sur un autre plan que la réalité.
    Et, encore un fois, la grande magie de Truffaut est de te faire reconnaître dans ses personnage, de faire de nous des Doinel, répétant devant le miroir le nom de la personne qu’on a dans le coeur).
    Au revoir à Paris, pour l’exposition Tati en juillet. Salutations d’Italie. Walt

  5. Vince Vint@ge a écrit :

     » Léaud the Last « , voilà un film à faire.
    Il y aurait tant à dire sur Jean-Pierre Léaud, sur sa liberté de je(u), plus deux ou trois choses.
    Il y a un côté  » dissident  » dans son jeu que j’admire, être là sans être vraiment là, il a cette capacité de jouer tout en ayant l’air d’avoir une pensée de côté. Je trouve cela épatant.
    Bien sûr, on a Truffaut, Les 400 coups, Antoine Doinel et tutti quanti, mais j’adore ce que Bertolucci a fait de lui dans  » Le Dernier tango à
    Paris « . Avec ses excès, son romantisme de gare et autres (sans que cela soit péjoratif à mes yeux), il en a fait l’incarnation de la Nouvelle Vague, de la romance et de l’art et la vie confondus, style  » les films de ma vie « . Bernardo Bertolucci a fusionné Truffaut-Léaud dans son dernier tango, avec peut-être un zeste de Godard, et, si j’adore revoir ce film, c’est bien sûr pour Brando mais c’est aussi pour Léaud. Son jeu est vivifiant, il inspire, et expire. C’est un jet-lag. Un acteur bord-cadre. Un acteur de la pose plus que de la pause. Michel Gondry aurait dû le prendre dans son  » Soyez sympas, rembobinez « . Il peut être si drôle. Et ses extrêmes sont une caisse de résonance dont le sous-titre, sur un écran de cinéma, serait  » Liberté, j’écris ton nom « . On me dit qu’il n’est pas facile, qu’il a un coach et patati et patata, et c’est certainement vrai, mais il est tellement à part dans le ciné-monde, et son jeu  » de côté  » est tellement loin du formatage actoral habituel, et rasoir, qu’on a envie de lui pardonner bien des choses.

  6. Marie-France a écrit :

    Bonsoir,
    Ma requête est incongrue peut-être, ridicule sûrement mais je tente malgré tout. Je suis une étudiante passionnée par le cinéma, une habituée de la Cinémathèque, enthousiasmée par la nouvelle vague et particulièrement par Jean-Pierre Léaud. J’aimerais lui transmettre une lettre. Pouvez-vous m’aider afin d’obtenir un moyen de le contacter?
    J’espère que cette question sur votre blog n’est pas importune, mais je ne sais à qui m’adresser et je ne savais comment vous contacter autrement. Si jamais ce message est malheureusement déplacé, j’aurais eu au moins le plaisir de vous faire sourire!
    Salutations

  7. Serge Toubiana a écrit :

    Il vous suffit de me confier votre lette (Cinémathèque française, 51 rue de Bercy 75012 Paris), je la transmettrai aussitôt à Jean-Pierre Léaud. S.T.

  8. Marie-France a écrit :

    Un grand et chaleureux merci!

  9. Christina a écrit :

    Jean Pierre Leaud is my favourite actor because he ‘s so different from everybody else, and that includes other actors in the Nouvelle Vague films. His way of acting is very personal, I feel it comes from a need of really expressing himself through his roles, of releasing his emotions and discovering/realising something new about himself with each new part. That’s probably the reason why some people find his acting « fake », because they ‘re just not used to it, he ‘s not imitating anyone else they ‘ve seen, he ‘s original. He never tried to imitate even actors that he admired, like Brando. I love most his spontaneous, energetic acting in Les 400 Coups and his part as Alexandre in La Mamam et la Putain. I think that Alexandre is in some ways a combination of the Doinel’s romantic and unstable character and the more dynamic political activist parts he played in Masculin-Feminin and La Chinoise. It’s so strange to sit and watch a film that lasts for more than 3 hours and not get bored at all and yet that’s what happens! And this is due mostly to Leaud, because he has the critical role of the film: that is to convince us that he’s able to charm 2 women enough to accept one another and form a trio-at least for a while, and to also charm the audience so as not to find him nasty for all this.
    Since I’m very unlikely to ever meet him in person, I wish I could read more about him in the internet. I’d like to read interviews of his, to understand him better, he must be a very interesting man. But he probably doesn’t talk much to the media and I can find very little about him, noone even knows if he’s married! Anyway, thank you for giving me an opportunity to talk about him by commenting on your article. And I apologise for writing in english. I come from Greece and although I understand french well, I still have difficulty in speaking it. All my best to him and you.

  10. Serge Toubiana a écrit :

    Chère Christina, je vous remercie pour ce message concernant Jean-Pierre Léaud. j’espère qu’il le lira, et je suis certain que ce que vous dîtes lui fera plaisir. Je suis entièrement d’accord avec vous : Léaud est un acteur exceptionnel, qui invente son style de jeu, par ses mimiques, son style de jeu « décalé », sa langue, ses intonations, sa mise à distance du personnage. C’est un acteur complet, au sens où vous le dîtes: il invente son personnage et le place d’emblée dans une dimension physique et poétique, comme le faisaient les grands acteurs du burlesque. On aimerait le voir plus souvent dans des films, que des jeunes cinéastes viennent à lui et « se servent » de lui, de son talent. S.T.

  11. Christina a écrit :

    Thank you so much for your warm and quick response to my comment, you ‘re so very kind and very right in your remarks. I only want to add that I think it’s Leaud’s unique way of acting that creates that special bond to his audience, almost like we know him personally. And I guess that in an ever more commercialised world, where cinema becomes more and more just a business and less of an art each year, it must be increasingly harder for a non-compromising actor like him to find good parts to play. Having collaborated with the best, he must have high standards anyway. I truly wish him every happiness and I’ll feel very honored if he reads my above comments. Even that kind of indirect contact with him, makes me feel happy and embarassed! Once again, thank you!

  12. Claude Eckerman a écrit :

    Monsieur, profitant de l’occurrence qui vous voit nous parler de Jean-Pierre Léaud, permettez-moi de vous exposer la cause et l’étendue de mon désarroi. Une amie prétend avoir vu à la Cinémathèque une seconde version du moyen métrage en deux parties de Jean Eustache, « Une sale histoire », seconde adaptation de ce récit de Jean-Noël Picq où Jean-Pierre Léaud incarnerait le rôle du voyeur joué par Michael Lonsdale. Erreur, illusion, moires traîtresses de la mémoire… nulle trace de ce film hypothétique (dont je ne sais rien de plus) sur le net ou ailleurs. En auriez-vous souvenance ? Ce serait fort aimable de me le confirmer ou chasser enfin de mon esprit collectionneur cette chimère. Par avance, merci à vous, infiniment.

  13. serge toubiana a écrit :

    Jean-Pierre Léaud ne joue pas dans Une sale histoire: de cela je suis certain.
    Le film est en en effet en deux volets, avec Jean-Noël Picq dans le rôle du narrateur.
    Je n’ai pas connaissance d’un remake avec Jean-Pierre Léaud.

  14. Claude Eckerman a écrit :

    Merci infiniment, voilà qui confirme mon sentiment. « Remake », « préquelle » ou que sais-je (et, en l’occurrence, je ne sais pas grand chose), ce film clone me semble bien être une ‘hallucination visuelle’, même si mon ami n’en démord pas.

    Pris entre deux avis contraire, je m’en vais via Artmédia qui en principe transmettra, poser la question à l’intéressé lui-même, espérant qu’il le soit suffisamment, intéressé, pour prendre un petit temps de vie pour m’éclairer définitivement.

    A nouveau, merci à vous pour cette prompte réponse. Moi qui vous imaginais inaccessible… un autre mythe! bien cordialement.

  15. Jennifer a écrit :

    Vu plusieurs films de lui, toujours trouvé plus que nul, on dirait toujours qu’il lit un texte, aucun sentiment quand il parle, chiant à écouter et à voir
    Normal qu’il ne tourne que des nanards

  16. serge toubiana a écrit :

    Il se peut que vous ayez du chewing-gum dans les yeux…

  17. Cécile Chéraqui a écrit :

    Bonjour,

    Etudiante en Musicologie à la Sorbonne mais aussi passionnée de cinéma, je suis rentrée, un peu par hasard, dans l’univers de François Truffaut. Je dois dire que j’en suis tombée absolument « amoureuse ». Cela a véritablement été un boulersement dans ma vie. Et Jean-Pierre Léaud aussi. Je le trouve E.X.T.R.A.O.R.D.I.N.A.I.R.E !! Je ne comprend même pas, n’accepte même pas, que l’on se pose des questions sur son cas. Il est le meilleur acteur que je connaisse et je vais continuer d’explorer ses films.
    Je suis allée voir hier en avant-première « Le Havre » d’Aki Kaurismäki que j’ai adoré et j’étais très heureuse de revoir la flamme des yeux de Jean-Pierre Léaud. J’avais tout préparé pour la rencontre, mon coffret des « Aventures d’Antoine Doinel », mon stylo indélébile, mon appareil photo. Il n’a manqué que lui. Il ne faisait malheureusement pas partie des membres de l’équipe présents. Mais je n’abandonne pas, l’espoir fait vivre, un jour je le rencontrerai et je le remercierai. Je vais conclure en utilisant une des fameuses phrases d’Antoine Doinel,

    « Monsieur Léaud n’est pas un acteur, c’est une apparition »

  18. Vanessa a écrit :

    Cette petite anecdote m’a beaucoup ému:  »joyeux et fier », c’est ainsi que cette figure plus qu’iconique – poétique!- du septième art se présente quand je l’imagine. Je voudrais tellement lui transmettre une lettre, et apparament je ne suis pas la seule sur ce blog, mais je ne vis pas en France à présent, pourrais-je pourtant envoyez cette lettre à la Cinémathèque comme vous l’avez indiqué plus haut? Je vous serais très reconnaissante si vous me répondiez. Merci.

  19. serge toubiana a écrit :

    Bien sûr, vous pouvez m’adresser un courrier à la Cinémathèque française (51 rue de Bercy 75012 Paris), que je transmettrai avec plaisir à Jean-Pierre Léaud.

  20. Sémia a écrit :

    Cher Monsieur,
    Passionnée par l’époque et les films Nouvelle vague, et surtout immense admiratrice de Jean-Pierre Léaud, je vous enverrai si cela vous va une lettre que je souhaitais lui adresser, j’ai vu en lisant ce blog que cela était possible en l’envoyant à la Cinémathèque. Je voulais aussi savoir si vous prévoyez dans la programmation prochaine une rétrospective des films de Jean-Pierre Léaud, je serai vraiment super heureuse de le rencontrer un jour, j’ai mille questions que j’aimerais lui poser sur son art.
    Merci,
    Sémia.

  21. T.PODA a écrit :

    Je viens de filmer Jean-Pierre Léaud mai/juin.
    Les images sont fantastiques.
    Film 100 % indépendant totalement hors système. Tournage DV. Univers Inland Empire.
    Titre du film : OURCQ TERRIFIC LOVE STORY.
    Le film est en phase prise de vues depuis 5 ans et sera terminé fin 2013.
    Jean-Pierre interprète un psychologue anxiogène.
    La rencontre fut fabuleuse. Nous en sommes sortis très très heureux tous les deux. Le type est hyper pro. Humainement absolument chaleureux.
    Mais à quoi jouent les pros de la profession du cinéma Français pour ne pas lui proposer plus de personnages à interpréter ?! Il y a t’il encore des cinéastes en France ? Autre chose que les réalisateurs de téléfilms que le CNC promotionne ?
    A 68 ans de cet acteur aujourd’hui se dégage une puissance à la Michel Simon.
    J’encourage toute la génération numérique cinématographique qui arrive, de penser à cet acteur, d’écrire pour lui, de s’organiser à travailler avec lui.
    Moi je me lance dès cet été dans l’écriture d’un thriller mystique avec un personnage principal pour Jean-Pierre.
    Cet acteur est très stimulant.

  22. serge toubiana a écrit :

    Absolument d’accord avec vous ! Jean-Pierre est un grand acteur, et son influence sur la manière de jouer d’autres est souvent visible. Hâte de voir votre film. ST.

  23. Lili a écrit :

    Dès jeudi comment le festival international du film à La Roche-sur-Yon, Jean-Pierre Léaud sera présent. J’espère avoir la chance de le rencontrer. C’est un personnage très important du cinéma français. Il est important de le crier haut et fort.
    Pour les passionnées, rendez-vous en Vendée pour peut être avoir la chance d’assister à une des conférences d’un grand nom du cinéma !