Commentaires sur : « Il y a du sang chez Truffaut » http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2014/10/19/il-y-a-du-sans-chez-truffaut/ Un site utilisant Réseau Blogs de la Cinémathèque française Thu, 31 Dec 2015 10:24:44 +0000 hourly 1 Par : François Truffaut, l’insoumis : le dossier | Canopé académie de Nice http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2014/10/19/il-y-a-du-sans-chez-truffaut/#comment-1712 Tue, 09 Jun 2015 14:31:01 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=2492#comment-1712 […] Le blog de Serge Toubiana (directeur général de la Cinémathèque française et co-auteur d’une biographie sur Truffraut) : entretien, billet « en visitant l’expo Truffaut avec Léaud ». […]

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Par : serge toubiana http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2014/10/19/il-y-a-du-sans-chez-truffaut/#comment-1711 Wed, 04 Feb 2015 20:33:01 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=2492#comment-1711 Envoyez-moi vos questions : s.toubiana@cinematheque.fr

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Par : Sarah Jégado http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2014/10/19/il-y-a-du-sans-chez-truffaut/#comment-1710 Sat, 31 Jan 2015 15:35:42 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=2492#comment-1710 Bonjour,

Étudiante en Histoire de l’Art à l’Université de Rennes 2, je réalise mon mémoire sur votre rétrospective François Truffaut en abordant l’angle scénographique de l’évènement.
J’ai déjà contacté Mme Crinière mais j’aurais également voulu savoir s’il est possible de prendre contact afin de vous poser plusieurs questions sur le sujet?
Voici mon email créé pour l’occasion en raison de l’aspect public des commentaires : sarahjegado@gmail.com

Je vous remercie,
Cordialement,

Sarah Jégado

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Par : delannee meric isabelle http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2014/10/19/il-y-a-du-sans-chez-truffaut/#comment-1709 Fri, 28 Nov 2014 15:04:07 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=2492#comment-1709 Bonjour,

Admiratrice de Truffaut depuis très longtemps, j’ai réalisé une vidéo sur lui dans le cadre d’un atelier cinéma.
Elle est visible sur vimeo: l’homme d’à côté
Bien cdt,

Isabelle Delannée Méric

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Par : serge toubiana http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2014/10/19/il-y-a-du-sans-chez-truffaut/#comment-1708 Thu, 20 Nov 2014 18:42:44 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=2492#comment-1708 Bonsoir,
Le DCP du film « Nos poilus en Alsace », fourni par l’ECPAD, comportait par erreur deux fois le même film. D’où l’incident, vite réparé. La projection de « Rose-France » de Marcel L’Herbier s’est faite ensuite dans de bonnes conditions. Il arrive qu’il y ait de tels incidents, ce qui est évidemment regrettable. Cette projection suivait la conférence de Laurent Véray à 19heures.
Vous semblez offusqué du fait que la Cinémathèque programme les films de François Truffaut, « vus et revus », à raison de trois projections par film. Je peux vous dire que de très nombreux spectateurs assistent à ces projections et beaucoup les découvrent pour la première fois, en tous les cas sur grand écran. Vous n’êtes évidemment pas obligé d’y assister. S.T.

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Par : Christophe http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2014/10/19/il-y-a-du-sans-chez-truffaut/#comment-1707 Tue, 18 Nov 2014 17:51:31 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=2492#comment-1707 Bonjour,

comment se fait-ce qu’à la projection d’hier soir à 21h15, le premier film, « Nos poilus en Alsace » ait été projeté DEUX FOIS, au grand dam -je peux en témoigner- de Laurent Véray??? Pendant que le film se déroulait, le projectionniste était injoignable…

Cela ne vous suffit pas de présenter ces raretés à pas d’heure (réservant vos meilleurs créneaux pour projeter TROIS FOIS des films de Truffaut vus et revus) ???
il faut de surcroît projeter doublement les films pour que vos abonnés ne dorment pas de la nuit et ronflent alors à la séance du lendemain???

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Par : Bruno François-Boucher http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2014/10/19/il-y-a-du-sans-chez-truffaut/#comment-1706 Mon, 03 Nov 2014 14:09:19 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=2492#comment-1706 Cet éclairage sur Truffaut me paraît essentiel et l’on comprend mieux ce qui le fait apprécier des Américains par rapport à nous. Ce qui me frappe c’est finalement son isolement, sa solitude dans ce bureau austère, presque bressonien, dans lequel vous l’avez rencontré. Historiquement c’est très intéressant car sans doute a-t-il finalement souffert de cette solitude d’une Nouvelle Vague déchirée à laquelle il n’appartenait plus, conscient plus que tout autre qu’il se trouvait dans le « système », même si ce n’est qu’en partie vrai. Je n’ai jamais pensé, à part avec « Le dernier métro » peut-être, qu’il appartenait à ce système au vu des films très personnels qu’il entreprit depuis le début. Faire « Les deux Anglaises » en 1971 à l’époque d' »Orange mécanique » ou mieux « Adèle H  » en 1975, c’était tordre le coup à tout un pan du cinéma qui existait ailleurs, sans parler de « La chambre verte » qui l’avait sans doute encore isolé davantage d’un point de vue production. L’une des clés se trouve je pense dans sa problématique avec la langue anglaise qui l’empêcha d’aborder Hollywood tout en défiant le cinéma français à une époque où un renouveau pointait son nez avec des cinéastes tels que Téchiné et Benoït Jacquot (dont il parle d’ailleurs dans « Les films de ma vie »). Truffaut c’était l’anti « Barocco », même si par bien des égards on peut trouver des similitudes avec son cinéma. Je me rends compte également de son caractère très indépendant, presque « melvillien », ce qui semble être finalement le destin de pas mal de cinéastes ici. Ce fut le cas pour Rohmer et pour Berri.
Le sang et la mort, oui, c’est très visible à la fin de « Tirez sur le pianiste » (je rajouterai la neige) avec son contrepoint dans « La sirène du Mississipi », l’un des films les plus maudits et les plus dépréciés de son auteur. Je le regarde régulièrement pour mieux comprendre son attachement au texte au-delà des acteurs et pour ses prouesses visuelles à plus d’un titre. Revoir les films de Truffaut c’est comme réorchestrer le puzzle à chaque fois, les séquences de cerains films les renvoyant aux autres, comme s’il poussait à un remontage permanent de son oeuvre. Je ne sais pas ce qu’aurait tourné Truffaut s’il avait continué, personne ne le saura jamais, mais d’une certaine manière il rejoint Jean Vigo pour hanter notre passé cinématographique tout comme Rimbaud ou Lautréamont continuent de hanter la poésie que d’ailleurs il détestait. En outre lorsqu’on relit le beau livre que Jean Collet lui a consacré, il semble que la vie de Truffaut, tout comme les clés apportées dans cet ouvrage, sonnent comme des compléments indispensables à l’exploration de son oeuvre. Sa vie est finalement aussi passionnante que son cinéma, même si celle-ci, semblez-vous dire, ne l’intéressait qu’à travers son reflet. Mais j’aime à penser que Truffaut a donné des pistes au cinéma de demain ne serait-ce que par l’extraordinaire connaissance qu’il en possédait et de par le jeu parfois quasi expérimental de sa caméra et l’articulation récit-voix off-images qui n’appartient qu’à lui. Je pense aux « Deux Anglaises  » dans lequel sa voix semble être le commentaire du film lui-même, presque comme s’il proposait une sorte de scénario interactif dans lequel le spectateur se retrouverait pour imaginer le vrai film à tourner. Il est d’ailleurs curieux qu’il ait éprouvé le besoin de le remonter quelques années plus tard. Sa fameuse phrase sur « les grands films malades » m’a toujours troublé. Ce souvent ceux-là que je préfère, sans doute leurs auteurs y apparaissent ils encore davantage que dans les autres.
Je comprends votre inquiétude sur un certain oubli qui pourrait poindre en ce qui le concerne. Je ne le pense pas, parce que justement il a proposé quelque chose à continuer. Quelque chose qui viendrait du muet, qui s’est prolongé avec tous ceux qui ont élaboré le langage du 7e art, et où tout reste à faire. Truffaut en était certainement conscient pour preuve sa réaction devant « Citizen Kane » – le film des films – et son engouement pour « 8 1/2 ». Je suis partisan d’Eisenstein qui disait en 1948 : « Le cinéma est le plus international des arts. De ses réserves inépuisables, le premier demi-siècle n’a tiré que des miettes. Un monde immense et complexe s’ouvre devant lui ». François Truffaut y a largement contribué et en ce sens, au-delà des querelles, soyez sûr qu’il ne pourra jamais être oublié.

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Par : alchimeric http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2014/10/19/il-y-a-du-sans-chez-truffaut/#comment-1705 Sun, 19 Oct 2014 12:25:30 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=2492#comment-1705 A propos de « Roman d’un tricheur » dans la bio de Truffaut, il est dit pages 65/66 …. que l’adolescent du film empoisonne sa famille avec un plat de champignons. C’est faux. Il n’y est pour rien. Il ne subit pas le même sort que les autres membres de sa famille uniquement parce qu’il est précisément privé de champignon… du fait qu’il a volé dans la caisse de la boutique de ses parents. Ou comment un forfait peut sauver la vie ! Il est étrange de voir une erreur sur un point fondateur du film de Sacha Guitry.

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