Commentaires sur : Michael Ballhaus ou l’art de la lumière http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/02/18/michael-ballhaus-ou-lart-de-la-lumiere/ Un site utilisant Réseau Blogs de la Cinémathèque française Thu, 31 Dec 2015 10:24:44 +0000 hourly 1 Par : jackie nourigat http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/02/18/michael-ballhaus-ou-lart-de-la-lumiere/#comment-1034 Tue, 16 Nov 2010 01:23:15 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=171#comment-1034 Bonjour, Tres bon site, merci. Une petite faute dans l’article ci-dessus, « l’art de la lumiere », cependant: (4eme ligne) « Quelle complicité se ‘noue’, (non ‘se nous’). Bonne continuation. Jackie

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Par : turk bayragi http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/02/18/michael-ballhaus-ou-lart-de-la-lumiere/#comment-1033 Thu, 04 Mar 2010 09:21:15 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=171#comment-1033 Merci pour le partage. Félicitations pour un très beau site

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Par : Nathan http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/02/18/michael-ballhaus-ou-lart-de-la-lumiere/#comment-1032 Sun, 21 Feb 2010 17:15:31 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=171#comment-1032 « Romuald Karmakar, à qui le MK2 Beaubourg et le ‘Cinéma du réel’ de Beaubourg n’ont pas manqué de rendre récemment hommage »
Et moi qui n’habite pas à Paris… O rage, O désespoir!
Plus sérieusement, il me semble qu’il n’y a que deux pays auxquels la critique française (pour généraliser grossièrement) s’intéresse de manière constante, c’est la France et les Etats-Unis. Ce qui est, pas normal, mais compréhensible vu la domination économique d’Hollywood et la nécessité de s’intéresser à sa propre production en premier lieu. Là où ça devient gênant, c’est que vu que les Etats-Unis sont le principal interlocuteur, c’est à eux qu’on se compare. Alors que la situation aux USA, en ce qui concerne la projection de films étrangers, est un vrai désastre. Aisé, dans ce cas-là, de sentir qu’on fait un vrai travail de découverte, de projection, d’exploration, etc.

Pourtant, il suffit de regarder les bons critiques sur internet et les opportunités offertes par le web pour se rendre compte que les meilleurs critiques anglophones (qui ont l’avantage paradoxal d’avoir une meilleure idée de l’étendue de leur manque d’options) font en ce moment un travail de découverte vraiment profond. Alors ils ont l’avantage de la langue (un critique Philippin qui veut faire découvrir Lino Brocka, Lav Diaz, Mike De Leon parlera surement anglais [RIP Alexis Tioseco] et aura donc pour premiers interlocuteurs des critiques anglophones), n’empêche que l’ouverture historique de la France aux productions internationales reste très sélective. Vince prend l’exemple de l’Italie : un coffret vient de sortir avec 10 documentaires de Vittorio de Seta, découverte majeure pour plusieurs qui en parlent… Il y a un article dessus dans Sight & Sound, magazine plutôt inintéressant en général, mais à ce jour je n’ai rien vu dans la presse française. Et quand verrons-nous les films de Giulio Questi?

Alors bon, je ne dis rien de nouveau. Seulement, grâce à internet, aux DVD etc, il y a vraiment énormément de possibilités pour que cela change, mais je n’en vois pas beaucoup trace chez la critique française, en tout cas celle des sources établies: Cahiers, Positif… Trafic fait un effort avec ses « lettres de… », c’est déjà ça (justement, Alexis Tioseco était censé écrire Lettre de Manila quand il a été tué…)
Excusez-moi monsieur Toubiana, j’ai un peu détourné la section commentaires… Je serai plus sage à l’avenir!

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Par : Vince Vint@ge http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/02/18/michael-ballhaus-ou-lart-de-la-lumiere/#comment-1031 Sun, 21 Feb 2010 11:45:08 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=171#comment-1031 LE JEU DE L’EST
Nathan met le doigt sur un point important. Les médias  » mainstream « , peut-être par paresse ou plus simplement par manque de curiosité – enfin, pas tous, il existe ‘les Cahiers’ et la Cinémathèque -, semblent passer à côté de ce qui se joue au pays du Rhin. Peut-être aussi, soyons franc, parce qu’il n’y a pas eu ces derniers temps (années 90 et 2000) des chefs-d’œuvre cinématographiques de la puissance de  » Nosferatu « ,  » Docteur Mabuse « ,  » Metropolis « ,  » Lili Marleen « ,  » Aguirre ou la colère de Dieu  » et autres  » Ailes du désir « .
Justement, c’est affaire de désir pour prendre conscience de ce qui se joue chez l’Autre, et s’ouvrir suffisamment au monde. Aussi, je reste entièrement d’accord avec l’intervention de l’internaute Nathan. Pourquoi croire que le cinéma allemand contemporain battrait forcément de l’aile ? On est souvent à tel point obnubilé par le cinéma et autres (la politique) qui se passe outre-Atlantique, qu’on en oublie nos voisins de la  » vieille Europe « . Bien sûr, n’opposons ni les peuples ni les cinématographies, cela ne rime à rien, le Village global qu’est le ciné-monde n’y gagnerait rien, et les spectateurs pas grand-chose non plus : réécoutons en boucle, donc, le ‘Imagine’ de John Lennon – ne fixons aucune frontière intangible, fuyons la botte nazie – et prenons un cas d’école : le grand ‘luministe’ Michael Ballhaus est le plus bel exemple de ‘crossover’, chef-op à la sensibilité européenne ayant ramené ses forts contrastes chromatiques et ses volutes filmiques dans le cinéma états-unien ; Ballhaus comme passage de relais formidable entre l’étoile filante Fassbinder et le maestro Scorsese. Entre Ingrid Caven et Hollywood Boulevard. Avec pour point d’achoppement, pour que la greffe prenne, les mélodrames de Douglas Sirk. Soit dit en passant, il y a du vampirisme dans cette histoire. Ainsi, pas étonnant que Ballhaus ait signé la lumière, parfois rouge sang, du  » Dracula  » de Coppola !

Pour autant, dans l’Hexagone, trop souvent exsangue, on devrait davantage, me semble-t-il, s’intéresser à… la vie des autres. En ne se contentant pas d’un arbre (à gros succès style  » La Chute  » ou  » Good bye, Lenin ! « ) qui cache la forêt. Je me souviens d’un film, par Jan Bonny,  » L’un contre l’autre  » (2007), qui était pas mal du tout. Assez dérangeant même : l’histoire d’un homme en apparence fort – commissaire de police – maltraité par sa femme, jusqu’à être battu, le tout sur fond de syndrome de Stockholm. Bien sûr, le cinéma allemand a été si inventif et puissant dans l’histoire du cinéma (le fameux Expressionnisme allemand) et les années 60/70 (Fassbinder, Wenders, Herzog) qu’on a du mal à trouver une relève aussi forte.
Nonobstant, il est arrivé la même chose au cinéma russe (que faire après le démiurge Tarkovski ?) et au cinéma italien. Comment se relever par rapport à une espèce de ‘Renaissance italienne’ qui s’est passée dans le cinéma transalpin à partir des années 50 (Rossellini, De Sica, Visconti, Pasolini, Antonioni, Fellini, Scola, Risi, Rosi, Leone, Ferreri, Zurlini, Bertolucci, Petri, Zeffirelli et tutti quanti) et avec l’arrivée bulldozer de la télé berlusconienne décérébrée ? On n’a eu, longtemps, que Nanni Moretti et Roberto Benigni (plus l’acteur histrion que le réalisateur plan-plan) pour faire encore bouger les lignes face aux multiples berlusconneries. Puis, dernièrement, en 2008, des films singuliers, avec une patte, sont arrivés direct de la Péninsule, j’en veux pour preuve (par l’image) des  » Gomorra  » de Matteo Garone et autres  » Il Divo « , signé Paolo Sorrentino. Des films bath issus de la Botte italienne.

Le cinéma allemand contemporain, celui qui ne cesse d’être hanté par les vieux démons de l’Allemagne nazie et de la solution de continuité (cf. le collage-cicatrice RFA/RDA) de la guerre froide, peut encore nous surprendre. Parmi les vieux de la vieille, certes Wenders semble à bout de course, le poétique Wim semble s’être envolé (à jamais ?), mais un Herzog rugit encore (en 2005, son  » Grizzly Man « , mi-documentaire mi-fiction, était une proposition de cinéma très forte) et, par ailleurs, j’ai évoqué de gros succès commerciaux qui n’ont rien d’honteux ( » La Chute « ,  » Good Bye, Lenin ! « ,  » La Vie des autres « ) ; Oliver Hirschbiegel, Wolfgang Becker et Florian Hencker von Donnersmarck pouvant en tant que modèles de réussite commerciale donner de l’allant à de jeunes pousses – ainsi que le talentueux Jan Bonny. Nathan en propose d’autres (Glawogger, Hartmut Bitomsky et Romuald Karmakar, à qui le MK2 Beaubourg et le ‘Cinéma du réel’ de Beaubourg n’ont pas manqué de rendre récemment hommage).
Gardons l’œil.
Il suffit de constater la belle présence des artistes allemands dans l’art contemporain, que ce soient les anciens (Baselitz, Polke, Richter, Beuys, Kiefer, Immendorf) ou les émergents (Jaune, Meese, Rauch, Lamsfuss, Butzer, Ackermann…) pour se dire, que dans le septième art aussi, et à sa périphérie (la vidéo, le doc, la photo…), la vivacité de la scène allemande, notamment berlinoise, n’a vraiment pas dit son dernier mot, et maux. Keep the Faith.

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Par : Nathan http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/02/18/michael-ballhaus-ou-lart-de-la-lumiere/#comment-1030 Fri, 19 Feb 2010 10:43:13 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=171#comment-1030 Rudolf Thome tourne toujours, et selon certains, des films toujours excellents: Pink (2009), You told me that you love me (2006), Frau fährt, mann schläft (2004)… Si la France s’intéressait un peu plus à ce qui se passe juste à côté (l’intérêt pour le cinéma allemand est toujours très épisodique), on pourrait sans doute se rendre compte qu’il s’y passe beaucoup (ainsi qu’en Autriche). J’attends avec impatience de découvrir, parmi d’autres, les films non documentaires de Glawogger (Kill Daddy Goodnight, Contact High), ceux de Hartmut Bitomsky, et surtout ceux de Romuald Karmakar…

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