Commentaires sur : La clarté Rohmer http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/ Un site utilisant Réseau Blogs de la Cinémathèque française Thu, 31 Dec 2015 10:24:44 +0000 hourly 1 Par : libedu http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/#comment-1012 Wed, 15 Feb 2012 17:13:49 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=166#comment-1012 Le sceren vient de sortir un document exceptionnel sur Eric Rohmer composé de 4 DVD présentant son travail dans les années 60 au sein de la télévision scolaire. Ces films sont inédits en DVD et constituent pour les adeptes du 7e art un véritable joyau d’un monument de l’histoire du cinéma.

Fiche produit :

Eric Rohmer
Le laboratoire d’Eric Rohmer,
Un cinéaste à la télévision scolaire…
Ce coffret de 4 dvd propose de découvrir la genèse du travail
d’Eric Rohmer alors réalisateur pour la télévision scolaire.
Il présente un ensemble inédit de treize de ses films pédagogiques.

Code ISBN 978-2-240-03241-6
Référence SCEREN CNDP 755B0828

Prix : 35 €

A partir de 1963, Éric Rohmer travaille comme réalisateur pour la Radio-Télévision scolaire, organisme public placé sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale. Il est encore un cinéaste en devenir, auteur d’un long métrage confidentiel, Le Signe du lion, et de plusieurs courts métrages tournés en amateur ; il est surtout professeur de lettres, écrivain et ex-rédacteur en chef de la prestigieuse revue Les Cahiers du cinéma. Pendant sept ans, jusqu’en 1970, il conçoit et réalise une trentaine d’émissions aux titres évocateurs : Le Français, langue vivante ?, Entretien sur le béton, Métamorphoses du paysage. Il rédige également pour chaque programme une fiche pédagogique, qui décrit minutieusement le contenu, expose l’intention de l’auteur et suggère des utilisations possibles en classe. L’ambition de Rohmer est simple et complexe à la fois, adossée à une conception toute personnelle des techniques d’enseignement par l’image. Aux lycéens, il ne veut pas asséner de vaines théories ni imposer de plates illustrations : il joue de la grammaire cinématographique pour stimuler l’esprit, favoriser l’écoute, exprimer différemment des sentiments et des idées.
Ces  » petites choses  » comme il les appelait, ces courts métrages de 20 ou 30 minutes, reflets de la curiosité encyclopédique de leur auteur, ont été pendant plusieurs années le laboratoire d’Éric Rohmer. Ce formidable outil expérimental lui a permis de devenir l’auteur singulier de Ma nuit chez Maud en 1969, puis des nombreux films, reliés souvent à des thématiques (Comédies et proverbes, Contes des quatre saisons), qui ont suivi.

Pour vous le procurer
directement à la librairie de la cinématheque

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Par : l'oiseleur des longchamps http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/#comment-1011 Wed, 10 Feb 2010 20:28:14 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=166#comment-1011 bravo pour ces belles paroles sur Eric R
j’étais ému et honoré de participer à cette belle cérémonie

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Par : Jacques http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/#comment-1010 Wed, 20 Jan 2010 11:52:13 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=166#comment-1010 Je n’ai découvert Eric Rohmer que très récemment (en dépit de mes 60 ans), avec le Conte d’été!
Ce fut un véritable « flash », une révélation surprenante pour moi qui ne suis pas cinéphile.
Je me suis mis à collectionner tous les DVD de ses films, mais je pense que le tournage qui m’est le plus cher est « La fabrique du Conte d’été », que j’ai trouvé par hasard au CNDP de la rue du Four.
Je m’étais même mis en tête (allez comprendre pourquoi ?) ce fantasme : Eric Rohmer réalisant un film à partir du roman de Julien Gracq, Un beau ténébreux ! Ceci restera donc à l’état de fantasme!
Eric Rohmer reste ma plus belle rencontre avec le cinéma.

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Par : Gregory Arkadin http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/#comment-1009 Tue, 19 Jan 2010 18:31:47 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=166#comment-1009 Inventer un métier. Inventer une pratique qui permette de « faire vraiment des films ».
« Non ! » absolu de Rohmer. Refus obstiné du naturalisme.
Mensonge magnifique de Rohmer. La fabrique du faux. Les grandes mises en scène sont improbables.
Comme le disait Daney, Rohmer rappelle sans cesse que le visible n’est pas le savoir. Ça veut dire : relativité de la mise en scène, qui vient sans cesse faire douter de l’absolu du visible.
Les comédiens ont une sur-présence un peu trop affectée, et du coup, y’a de nouveau du possible, mais dans le champ.
(Tout part du « jeu » de Jean Renoir – au sens propre – dans La Règle du Jeu).
Les comédiens de Rohmer n’incarnent que la parole, ne sont jamais investis de l’image, d’une image d’eux-mêmes qui ne pourrait, qui ne sait être, ailleurs, dans tous les autres films, qu’un fardeau. Quant à l’image, Momo s’en charge, et se charge surtout de son ambiguïté fondatrice. Chez Rohmer, l’image trompe, et les mots glissent à sa surface. Jamais les mots, en tout cas, ne coïncident vraiment avec l’image, et c’est entre les deux que tout « se joue ».

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Par : Vince Vint@ge http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/#comment-1008 Sun, 17 Jan 2010 11:08:40 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=166#comment-1008 J’ai eu une fois l’occasion de converser avec Melvil Poupaud, l’acteur « brun ténébreux » de Conte d’été. Et il ne tarissait pas d’éloge à l’égard d’Eric Rohmer, un cinéaste pragmatique et soucieux de trouver le meilleur équilibre en ce qui apparaît à l’écran (son coût de production, le prix de la moquette, etc.) et ce que « ça » donne à voir, à penser, à sentir. C’est avec quelque état d’âme, Eric, que j’interviens ici pour te dire que ton phrasé recherché, hyper simple parce qu’hyper travaillé, et ton marivaudage primesautier vont cruellement nous manquer.

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Par : Madeleine M. http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/#comment-1007 Fri, 15 Jan 2010 00:03:28 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=166#comment-1007 Merci, Serge, ton texte est une évocation très émouvante d’un réalisateur que j’ai souvent croisé, soit dans les bureaux des Cahiers aux Champs-Elysées, soit aux hasard de projections au joli temps de ma jeunesse. Rohmer avait alors un statut d’aîné respecté mais que les plus jeunes traitaient en camarade. Tous admiraient sa démarche personnelle et entêtée. Son humour démentait son aspect d’ascète. Sa discrétion était étonnante et lui permettait de dessiner sa carte du tendre. Son chemin lui faisait croiser des adolescentes, des hommes enfantins, des jolies femmes qui faisaient exactement le contraire de ce qu’elles disaient, des séducteurs mystifiés par leurs stratégies. On a beaucoup parlé de « marivaudages », ce qui fait penser au théâtre; or sa mise en scène était de pur cinéma et sa lumière et ses cadrages, de toute beauté, sans ostentation et comme évidents.

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Par : dani http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/#comment-1006 Thu, 14 Jan 2010 17:06:36 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=166#comment-1006 une vidéo émouvante :
http://www.youtube.com/watch?v=qESB-IC2_fI

adios maestro!

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Par : JOUEO http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/#comment-1005 Wed, 13 Jan 2010 15:39:28 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=166#comment-1005 Non, il n’est pas parti pour toujours. Quelque part, il s’affaire dans une galaxie quelconque. Elles ne manquent pas et il nous fera bien signe un de ces jours. En tout cas, c’est formidable qu’il ait pu si bien transcrire les émotions subtiles en vagabondage, chez les adolescentes en particulier. De fait, ses films cadrent vraiment avec mes vieux souvenirs…
Et pour vous en cette nouvelle année, que vous souhaiter de plus que d’avoir toujours son dynamisme et les moyens de continuer son oeuvre, en créant ce qu’il aimerait voir?

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Par : samia harrar http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2010/01/12/la-clarte-rohmer/#comment-1004 Wed, 13 Jan 2010 12:12:22 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=166#comment-1004 Au lycée, cela remonte à très loin, mes amies m’appelaient « Pauline à la plage », à cause justement des films de Rohmer que j’étais seule à aimer. Evidemment pour se moquer -gentiment – de moi. Et c’est vrai que j’adorais ses films, parce qu’en en sortant, on en était heureux. Un état de grâce, c’est vrai. Mais il y a un film qui m’a marqué plus que les autres et pourtant je ne l’ai vu qu’une seul fois: « Les Nuits de la pleine lune ». Celui-là laissait pourtant une toute autre impression. Aux antipodes. De la mélancolie et une espèce de tristesse qu’on n’explique pas. Voilà, il est parti Eric Rohmer. C’est ainsi. On n’y peut rien. Et ça fait quelque chose…

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