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Préparation du film-essai

Trouver l’idée

Pour le scénario de notre film, nous voulions repartir de l’idée qui est née lors de l’exercice 3. A savoir: un garçon admire, envie le corps d’une fille, au point de vouloir l’imiter.

Pour autant, la difficulté de notre scénario était de vouloir faire comprendre que ce garçon n’était pas obligatoirement amoureux, et ne voulait pas non plus devenir forcément une fille; du moins, nous ne voulions pas creuser ce terrain là. Nous voulions surtout qu’il se crée une véritable admiration de lui envers elle, et faire ressentir à quel point cette admiration façonne sa façon d’être. Cette fille deviendrait une sorte de modèle pour exister soi-même.

L’idée est venue du fait qu’à l’adolescence, on a tendance à être souvent en représentation et à regarder l’autre pour exister. On observe l’autre et on s’observe soi pour se développer. Le regard sur l’autre devient un enjeu pour s’apprécier soi-même.

La phase d’écriture

Pourtant, l’écriture a été très compliquée pour arriver à créer un enjeu entre nos 2 personnages sans que ce regard du garçon sur la fille ne soit qu’anecdotique.  Filmer le garçon observant la fille, à répétition, n’était en soi pas intéressant. Il fallait inventer des situations  pour que se crée un enjeu pour chaque personnage. Il fallait faire ressentir l’admiration pour la fille, mais aussi ce que cela crée comme changement pour le garçon, tout en faisant aussi évoluer la fille. Il fallait que ce regard porté sur elle, vienne aussi la transformer, ou du moins créer une relation entre nos 2 personnages. Ils pourraient ainsi devenir complices.

Nous avons travaillé pendant 3 séances à l’écriture. Ce fut long, parfois décourageant, avec les vacances d’avril qui sont venues couper notre travail.

Finalement, ayant terminé l’écriture tardivement, à la rentrée, il y a aussi des éléments qui ont été trouvés au fur et à mesure du tournage et en dernière séance d’écriture: comme l’idée, proposée par Charles, d’introduire un carnet, ce qui nous permettait de rentrer dans les pensées intimes de notre personnage principal.

Notre tournage

Voici quelques photos de notre tournage qui s’est déroulé sur 3 jours ( notre effectif a été divisé en 3 sous-groupes pour être moins nombreux sur le travail des séquences).

Tournage au self pour le groupe 3

 

Tournage au foyer des lycéens pour le groupe 2

 

Tournage de notre scène finale. groupe 1

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Préparation à l’exercice 3

Règle du jeu de l’exercice 3 :

Filmer la même situation liée à un sentiment entre deux personnages (rencontre amoureuse, envie, jalousie, honte…) de deux manières différentes : en modifiant le lieu où elle se déroule, et en modifiant le filmage de cette même situation.

La séance d’écriture s’est faite en 2 temps : une première séance lors de laquelle nous avons trouvé une idée commune. Nous avons cherché une émotion, un sentiment que nous aimerions travailler. On est partis du sentiment, et non pas de la situation.

Nous sommes tous tombés d’accord sur le sentiment du « dégoût de soi » qui est une problématique assez adolescente. Cependant, ce sentiment s’est cependant transformé en une autre problématique :« Le regard de l’autre », « être regardé et regarder ».  Le regard de l’autre est important dans le regard sur soi, à tout âge, mais encore plus à l’adolescence. Ce sujet est assez récurrent au collège où on se cherche soi-même, avec l’aide du regard des autres.

Lors de la 2ème séance d’écriture, nous avons inscrit individuellement sur un papier, une idée de situation à partir de cette problématique. Lorsque nous avons découvert chacune des propositions, c’est finalement celle de Julie qui a fait l’unanimité. Nous avons mixé son idée avec d’autres.

Voici l’idée initiale qui a finalement été retenue :Un garçon admire une fille. Il envie son corps, ce qu’elle est. Cependant, il n’est pas forcément amoureux, mais on devra ressentir son envie, son admiration. La fille finirait par se rendre compte qu’elle est regardée. Le garçon, pour lui ressembler, pourrait aller jusqu’à se maquiller, s’habiller comme elle, ou en tout cas l’imiter.

Une fois que cette idée a été adoptée, notre professeur et notre intervenant nous ont montré un extrait de « Il était une fois l’Amérique » de Sergio Leone. Il collait très bien à la situation que nous avions imaginée ! Cela a même été assez surprenant qu’il corresponde autant à ce que Julie avait écrit au départ !

Nous avons retrouvé ici la situation d’envie du garçon envers le corps fantasmé de cette fille. La jeune fille le démasque, et sait qu’elle est observée. A la fin de l’extrait, la fille s’explique avec le garçon. Lors de notre séance d’écriture, nous étions nombreux à avoir donné l’idée d’un miroir dans lequel le personnage viendrait se regarder pour exprimer son dégoût de soi, ou le fait de ne pas s’assumer. Or, cet extrait se finit justement par la fille qui s’en va, et laisse le garçon devant son reflet face à un miroir…. C’était exactement ce que nous voulions montrer ! Nous ne voulions pas nous centrer sur le sentiment amoureux, mais sur la difficile acceptation de soi par rapport au regard de l’autre.

Voilà les 2 variations de situation que nous avons réalisé pour l’exercice 3.

Le 1er groupe a filmé Hendrick qui observe en secret Martha. Le film commence au contraire par le garçon qui se regarde dans le miroir et a du mal à s’accepter.Hendrick la fantasme tellement qu’il la dessine tout le temps. Martha finira par se rendre compte qu’elle est observée.

 

 

 

 

Le 2ème groupe a filmé Arthur qui scrute Luna, son corps, jusqu’au point de l’imiter en se maquillant, en voulant faire comme elle.

Dans les 2 cas, nous voulions faire ressentir l’admiration, mais surtout le malaise du garçon qui se cherche à travers le corps fantasmé de l’autre.

 

Au final, en réalisant cet exercice 3,  nous voulions que ce soit la situation initiale pour notre film-essai.

 

 

 

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Making off exercice 3

Pour visualiser les instants  de tournage de l’exercice 3: cliquez sur le lien suivant. 

https://vimeo.com/332868444

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making off exercice 2

Pour visualiser les instants  de tournage de l’exercice 2: cliquez sur le lien suivant. 

Making off exercice 2

 

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Le voleur de Bicyclette

Nous sommes allés en décembre à Mon Ciné avec l’école Gabriel Peri voir « Le Voleur de bicyclette ». 

Suite à cette projection, voici quelques retours et impressions d’élèves qui ont bien voulu répondre à un petit questionnaire.

Quelle a été votre première impression après le film ?

« J’ai trouvé ce film triste et j’ai eu l’impression que ce n’était pas la vraie fin »

« Ma première impression après le film était que j’ai trouvé le film vraiment sympa . Et que le noir et blanc ne m’a pas du tout gêné »

« J’ai beaucoup aimé, mais j’ai été surprise et un peu déçue à la fin »

Quelle est la situation initiale de l’intrigue de ce film ? 

« c’est un homme qui fait partie d’une famille pauvre, et qui trouve enfin un travail. Le problème est que pour ce travail, il faut une bicyclette. Il va donc en récupérer une, mais se la faire voler »

« Le père d’une famille pauvre ne trouve pas de travail et se fait embaucher, mais il lui faut une bicyclette »

 Dès le début du film, nous sommes plongés dans cette situation en proie avec le réel de l’Italie d’après-guerre en 1948 à Rome.

 Le film s’inscrit dans le courant « néoréaliste » c’est-à-dire qu’il fait partie d’un mouvement cinématographique qui a un lien très fort avec le « réel » ( des décors en milieu réel, des acteurs non professionnels ). Pour l’anecdote, l’acteur incarnant le père, est en réalité un ouvrier d’une usine de fabrication automobile.  

Le film à partir d’une situation initiale, décline ensuite des micro-situations faisant évoluer les personnages vers une situation finale offrant un dénouement plein de compassion.

Une situation comporte toujours un enjeu.

Quel est l’enjeu pour le personnage principal du vol de sa bicyclette ? 

« L’enjeu est de retrouver cette bicyclette volée et donc son travail »

« Il lui faut cette bicyclette pour travailler »

« La bicyclette représente toute la vie du père. Son travail, mais aussi le fait de pouvoir transporter son fils, l’emmener à l’école, et je pense que leur relation père-fils se resserre dans des moments comme celui-ci »

Le point de vue de quel personnage met-il en avant durant ce film ? Le réalisateur se concentre-t-il toujours sur le même point de vue ? 

« On  croit voir tout le temps le point de vue du père, mais on voit aussi souvent le point de vue du fils »

« On voit surtout le point de vue du fils. Mais le réalisateur ne se concentre pas toujours sur le même point de vue, car on a plusieurs sentiments comme la honte, la tristesse, l’accusation…. ».

En quoi la situation finale peut-elle être considérée comme la situation inversée de la situation initiale ?

« Elle est inversée car il se fait voler sa bicyclette et finit par lui-même en voler une »

« Au début, même si cette famille n’était pas riche, le fils admirait le père, et ils étaient heureux. A la fin, ils pleurent ( le fils et le père) et le père a perdu sa dignité en essayant de voler un vélo »

Quelle scène permet au père de regagner sa dignité ? 

« Je pense que c’est la scène du restaurant où il y voit un fils heureux de manger, surtout dans un endroit plus chic. Il est très heureux de faire plaisir à son fils »

As-tu des souvenirs marquants dans ce film de mise en situation du sentiment de honte, d’envie ? 

« je pense que le père a eu très honte quand il s’est fait attraper après avoir essayé de voler un vélo, et moi, en tant que spectatrice, j’ai aussi ressenti cette honte »

« J’ai été marqué par la scène où il appelle au voleur, mais que personne ne l’aide, mais aussi par la scène où il se fait insulter »

« Mon souvenir marquant du film est la scène au restaurant quand le petit garçon riche regarde l’autre garçon avec un regard de mépris, comme si il était au-dessus de lui, car il avait plus d’argent »

Que peux tu dire de la séquence du père et du fils au restaurant ? T’a-t-elle touchée ? Qu’as-tu ressenti ?

« je pense que le père voulait prouver au fils que malgré ce vol et tout leur malheur, le bonheur peut exister et qu’ils peuvent le ressentir. Ils ont l’air tellement heureux, surtout le fils de prendre un moment de repos au restaurant, et de pouvoir faire « comme les riches » ».

« La scène du restaurant est à la fois émouvante, tendre, mais gênante par le mépris des autres autour d’eux »

Quelle scène ou séquence t’a le plus touchée et pourquoi?

La scène de fin est la plus touchante car on voit le père et le fils qui partagent la tristesse, au point de pleurer dans la rue ensemble. C’est une scène très émotive ».

« Le vol de la bicyclette m’a beaucoup touchée, car tout le monde s’en fiche. C’est à la fois triste et honteux ».

« La honte du fils à la fin m’a le plus touchée quand son père a volé le vélo »

As-tu relevé certains cadrages, certaines façons de filmer qui ont particulièrement attiré ton regard, ton attention ? 

A cette question, les enfants ont eu du mal à répondre après le visionnage du film en entier. Nous y reviendrons en analyse filmique en atelier.

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Exercice 2: Mettre en scène une situation

Règle du jeu de l’exercice 2

Filmer en quelques plans (4 maximum, 3’ au total maximum) une situation entre 2 personnages ; sonore mais sans dialogues ni voix off. Cette séquence doit permettre au spectateur de comprendre les relations qui unissent les personnages.

Nous avons divisé l’atelier en 2 groupes.

Chaque groupe a commencé par trouver une situation qu’il voudrait filmer entre 2 personnages. Il fallait déjà trouver collectivement une idée parmi toutes celles proposées. La seule contrainte était de vouloir filmer à la gare de Grenoble. Une gare peut être le lieu de nombreuses situations, un lieu propice à laisser aller l’imagination.

De ce travail sont nées 2 situations. Ce qui n’était pas évident, c’était de trouver une idée assez simple, car l’exercice dure 3 minutes maximum en 4 plans maximum. Il ne fallait pas chercher à trop en raconter, mais se centrer sur la mise en tension entre les personnages.

Le premier groupe  ( Julie, Nora, Lila, Martha, Charles, Hendrick, Alice et Youssef) s’est assez vite mis d’accord sur une situation d’adieu. Ce ne devait pas être forcément un couple, une fille et un garçon. Les filles du groupe ont proposé que ce soit 2 garçons sachant que cette situation pouvait être jouée aussi entre 2 filles.

Le deuxième groupe ( Arthur, Lise-Marie, Clara-Blanche, Luna, Thomas, Noé, et Célestine) a mis un peu plus de temps pour trouver l’idée commune, sachant que les premières idées proposées étaient assez complexes à mettre en oeuvre en 3 minutes. Il a fallu comprendre comment se recentrer sur l’enjeu lié à la situation. Finalement, ce groupe a voulu filmer une situation de « mépris » entre une personne qui fait la manche et une autre qui refuse de lui prêter attention. Cette idée initiale s’est finalement transformée en une situation de honte ou plutôt de solitude pour la personne qui mendie.

Après la réflexion collective, nous avons consacré une séance d’atelier aux repérages à la gare pour visualiser les lieux dans lesquels nous voulions filmer.  A partir de ce travail, nous pouvions finaliser le « storyboard ».

Nous avons regardé ensuite quelques extraits de films: situations d’adieu pour le groupe 1 et de honte pour le groupe 2.

Le groupe 1 s’est rendu compte que certains plans pensés sur le quai de gare en repérages se retrouvaient dans de nombreux extraits d’adieu sur un quai de gare.

« Bonjour »:film japonais. Martha s’est rendue compte qu’elle avait pensé au même axe de plan sur le quai pour filmer Charles et Hendrick dans l’attente et la gêne avant le départ

 

A la fin de chaque extrait d’adieu sur un quai de gare, le personnage est souvent laissé seul dans l’immensité et l’effervescence du lieu

 

l’adieu: Les parapluies de Cherbourg

Travail de repérages groupe 1

Le groupe 2 a travaillé en extrait sur des scènes de honte ou des situations d’inégalité sociale ( comme dans Tenue correcte exigée lorsqu’il retrouve son ex-femme et qu’il est méprisé par elle, car il n’a plus le même rang social qu’elle).

Dans La panthère rose, la situation est comique, car le gendarme, interprété par Peter Sellers, s’acharne sur le mendiant,ne voyant pas le braquage qui se déroule pourtant à l’arrière. Nous avons pu analyser les types de cadrages en plongée ou contre-plongée pour montrer la situation de dominé et dominant, qui est finalement ridiculisée par l’arrière-plan.


Mais la situation de honte qui était la plus parlante était celle du « Dernier des hommes » de Murnau, grâce à l’histoire de ce vieux portier d’hôtel qui est muté au gardiennage des toilettes, et doit désormais assumer ce statut social inférieur à celui qu’il vivait auparavant. Nous avons commenté les gros plans réalisés sur son visage et le plan final où il est laissé avec sa honte, seul, après avoir été humilié, car quelqu’un reconnait sa déchéance.

Une situation de solitude et d’humiliation chez Murnau

 

Photos de tournages

Tournage groupe 1: l’idée initiale du quai de gare n’a pas pu se faire. A la dernière minute, nous avons dû tourner à la gare routière (une solution de repli qui n’était pas facile vu le peu de temps qu’on avait)

Tournage groupe 2 à l’entrée de la gare de Grenoble. Nous avons profité de la matinée de soleil de la semaine !

 

Catégorie : Exercice 2 | 2 commentaires

Exercice 1: Qu’est qu’une image fixe peut me raconter ?

 Règle du jeu de l’exercice 1: 

Choisis un des tableaux proposés par la Cinémathèque, et explique ce que ce tableau te raconte?

Quelle situation peut-on supposer entre les personnages ? entre le ou les personnages et leur environnement?

Il fallait enregistrer notre commentaire improvisé ou écrit, et le rendre à notre intervenant et à notre professeur à la rentrée de Toussaint. 

Jérémie a ensuite monté nos commentaires avec les tableaux, après les avoir écoutés tous ensemble lors d’une séance d’atelier . En voici le résultat en cliquant sur le lien ci-dessous !

Exercices 1 Atelier Stendhal

 

Le tableau qui a été le plus commenté fut Un meeting, de Maria Bashkirtseff , peint en 1884 ( en haut à gauche). Peut-être parce qu’il représente des enfants, et que cette situation nous fait penser à des relations vécues entre frères ou à un monde enfantin isolé de celui des adultes.

Cependant, le tableau ayant pour paysage la montagne ( en bas) a fait naître des situations surprenantes avec des idées très différentes.

Voici quelques retours de nos expériences autour de ce premier exercice. 

Lise-Marie  » Ce fut difficile de sortir de la description et d’exprimer ce que le tableau me racontait personnellement »

Charles:  » J’ai pris au hasard le tableau. C’était trop difficile de choisir ».

Thomas: « J’ai également pris au hasard le tableau que j’allais commenter ».

Lila:  » Moi je préférais écrire le texte avant. C’est plus rassurant ».

Julie et Célestine: « Nous avons préféré improviser, et nous avons fait peu de prises ».

Martha: « Je préférais écrire le texte avant. C’est plus clair ».

Alice: « Je n’avais écrit que les mots-clefs et quelques phrases pour me guider pendant l’enregistrement ».

Noé: « Aucun tableau ne m’a vraiment inspiré, j’ai fini par procéder par élimination. Il a fallu ensuite que je fasse 5 enregistrements pour être satisfait.  »

Hendrick: « J’ai trouvé ce travail très dur. Je ne savais pas comment aborder l’exercice au début. J’ai dû enregistrer une quarantaine de prises ! »

 

 

Catégorie : Exercice 1 | Un commentaire

Comment créer une situation au cinéma?

Comment créer une situation au cinéma ou à travers une image fixe? 

Nous avons compris que pour qu’il y ait situation d’envie, de jalousie, de rencontre, de peur, d’attente…., il fallait qu’il y ait un enjeu entre les personnages présentés, ou entre le ou les personnages et l’environnement qui les entoure.

Pour nous aider à comprendre, l’analyse de quelques scènes de Balkonas  ( film lituanien de 2008) nous a permis de comprendre comment un cinéaste arrive à créer une situation en mettant en tension les rapports entre les personnages dès le début de son film.

C’est le cas de la scène d’introduction présentant 2 familles voisines. Le plus important dans cette situation est la rencontre des 2 enfants de chaque famille. Cette scène ne pourrait être que descriptive: Une famille qui vient d’emménager dans l’immeuble, et qui rencontre leurs voisins. Mais le cinéaste crée une situation: les rapports naissants entre le garçon et la jeune fille, et l’évolution possible de cette relation dans la suite du film.

Le balcon impose la situation et une séparation de fait entre les personnages. Le cadrage aide à mettre en relation la fille et le garçon. Ces cadrages resserrés sur eux alors qu’on entend les sons de la scène qui se déroule autour d’eux permettent au spectateur de poser leur relation à venir , et d’opposer celle-ci au monde des adultes plus compliqué et conflictuel . Ils sont séparés par la cloison du balcon, mais réunis grâce au type de cadrage choisi.

 

 

 

 

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Présentation de notre atelier

Nous sommes 17 élèves de 3èmes. Nous avons 14/15 ans et habitons à Grenoble en France.

Notre collège est situé au centre de Grenoble, et nous nous retrouvons tous les jeudis après les cours de 16h à 18h.

Après la réalisation des exercices 1, nous voici sur le tournage de l’exercice 2 à la gare de Grenoble. La gare est un lieu propice à de nombreuses situations.

Nous avons divisé notre atelier en 2 groupes pour réaliser cet exercice. Sur la première photo, le groupe 2 est avec Jérémie, notre intervenant audiovisuel.  Djamila reviendra sur le film-essai.

Groupe 2 Repérages Exercice 2. On tourne le 18 décembre !

Groupe 1 Repérages exercice 2 On tourne le 4 décembre !

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