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Projection de Moonrise Kingdom de Wes Anderson à la Cinémathèque

Vendredi 15 janvier, nous sommes allés voir Moonrise Kingdom de Wes Anderson à la Cinémathèque française ; cinq classes de collège et lycées se trouvant en Ile-de-France étaient conviées.

Le film raconte l’histoire de Sam, un garçon de 12 ans, qui rencontre Suzy, une fille du même âge. Ils tombent amoureux l’un de l’autre et s’écrivent des lettres pendant un an. Ils décident de se retrouver pour s’enfuir ensemble. La fugue se passe à la fin de l’été. Sam est dans un camp de scouts sur l’île où habite Suzy. Ils se retrouvent dans un champ par beau temps. Avec leur baluchon ils vont aller sur la piste des aborigènes, une ancienne piste que Sam souhaite retrouver. Bon pisteur, Sam va guider son amie. C’est lui qui établira les camps et la guidera sur ces chemins. Pendant ce temps les adultes et les scouts se lancent à leur recherche. Ainsi, après plusieurs jours de voyage dans l’île, ils sont retrouvés la première fois par les scouts où ils doivent mener une bataille que Sam et Suzy gagnent. Suzy blessera avec une paire de ciseau pour gaucher l’un des scouts. Ils poursuivent leur périple et s’installent sur une plage, où ils sont retrouvés pour la seconde fois. Entre temps le chef scout découvre que Sam est orphelin et que sa dernière famille d’accueil, apprenant la fugue de Sam, ne veut plus le recueillir. L’assistante sociale est contactée par téléphone et annonce son arrivée pour le lendemain. Dans l’attente de l’assistante sociale, le capitaine Sharp propose d’accueillir Sam pour la nuit. Apprenant le départ de Sam, les scouts se mobilisent et aident les deux amoureux à se retrouver.

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Sam et Suzy se marient dans un camp de scouts et essaient de partir ensemble mais Suzy a oublié ses jumelles ce qui oblige Sam à aller les rechercher. Il rencontre, alors, l’un des scouts (celui qui a été blessé par Suzy) qui sonne l’alarme, ce qui empêche les jeunes mariés de s’enfuir. Une tempête se déchaine et oblige tout le monde à se réfugier dans l’église. Sam et Suzy se déguisent mais sont démasqués, ils montent alors sur le toit de l’église en voulant sauter. Ils ne savent pas si le ruisseau est suffisamment profond ; ce saut peut les tuer ou leur permettre de s’échapper. Le capitaine Sharp va les rejoindre et avec l’accord de l’assistante sociale, propose à Sam de l’adopter. L’histoire se termine avec le même mouvement de la caméra qu’au début en montrant Suzy et ses frères dans leur maison puis en face Sam qui peint la plage où ils s’étaient installés plus tôt dans le film. On comprend que Sam vient voir Suzy en secret.

Après la projection, nous avons abordé un certain nombre de points comme celui de la météo (qui est notre thème de cette année). Nous avons remarqué que, dans le film, la météo avait un impact important ; par exemple, lorsque Sam et Suzy sont sur la plage, il y a du brouillard pour faire comme un cocon. Les changements météorologiques transforment brutalement les comportements des personnages ; par exemple, alors que Sam est poursuivi par un grand nombre de scouts, il est foudroyé et n’est pas tué (alors que l’on sait que la foudre tue d’habitude), cela crée un revirement étonnant chez les scouts qui s’allient alors à Sam.

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Par ailleurs, la tempête révèle la personnalité de certains personnages, comme Ward, le chef des scouts Kaki qui montre, à cette occasion, son courage. La violence de l’orage oblige aussi les habitants de l’île à tous se réunir dans l’église (qui figure une sorte d’arche de Noé) et cela donne une nouvelle direction à l’histoire.

 

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Lors de la discussion, il a aussi été question des rapports entre les adolescents et les adultes, et du fait, par exemple, que les adolescents semblent parfois plus matures que les parents. La famille de Suzy semble assez désunie et rencontre des problèmes de communication (les parents parlent à leurs enfants dans un porte-voix !).

Nous avons parlé des façons particulières de filmer du réalisateur, plus particulièrement l’utilisation du travelling et l’impression qui en ressort (comme le travelling latéral utilisé dès le premier plan pour présenter la maison de Suzy et ses habitants); nous n’avons pas oublié de souligner la difficulté de faire un « bon » travelling!

Nous avons enfin évoqué les moyens que nous pourrions utiliser en atelier pour faire croire aux spectateurs qu’il pleut. Par exemple pour faire de la pluie artificielle, les lycéens ont apparemment testé le sac poubelle troué avec les couteaux de la cantine. On a évoqué la possibilité d’utiliser une bande son évoquant la pluie, de mouiller les fenêtres pour faire croire à la pluie à l’extérieur. Un élève a même suggéré de faire venir les pompiers avec leur lance d’arrosage…

Annaëlle H.

 

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Bonne année !

Nous vous souhaitons une bonne année 2016 !

Photo de groupe janv 2016

 

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Tournage de l’exercice 2 (10 décembre 2015)

  Outils: sèche-cheveux, arrosoir, sac plastique

-Actrice:Romy

-Caméra:Hawa et Fatoumata

-Responsables sèche-cheveux et sac plastique :Diana et Arthur.D

-Responsable arrosoir:Matias

L’exercice 2 consiste à faire ressentir une ou plusieurs sensations météorologiques. Nous avons choisi de les créer artificiellement.

1) sèche-cheveux:

Grâce au sèche-cheveux nous avons créé artificiellement du vent dans les cheveux de Romy et sur le sac plastique.

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2) l’arrosoir:

Grâce à l’arrosoir on a essayé de créer de la pluie devant la caméra (sans qu’elle atteigne réellement le personnage mais en formant quand-même une flaque qu’on filmerait en aussi en gros plan).

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Lors de notre tournage nous avons eu quelques problèmes:

D’une part, nous n’avions pas assez d’eau car l’arrosoir était trop petit; avec sa petite capacité et sa petite pomme, le mince filet d’eau était n’arrosait pas tout le plan. D’autre part, les cheveux de Romy n’étaient pas mouillés et donc la scène n’est pas très réaliste. On s’en est rendu compte surtout au visionnage ensuite, même si la bande son ajoutée aide à faire croire à la situation.

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Romy, Hawa, Arthur D.

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Tournage de l’exercice numéro 3, deuxième partie (le 3 décembre 2015)

L’exercice 3 devait se faire en deux parties : une première partie a été tournée avant et nous devions reproduire la même scène, au même endroit mais avec un climat différent. C’était un travail de fiction avec des acteurs : il fallait qu’il y ait une situation à jouer. Nous avons donc choisi la même scène de dispute que lors du premier tournage mais avec des acteurs et des dialogues différents. Bourgeois et Aurélien V. étaient, cette fois, les acteurs et dans le dialogue il était question d’une rumeur sentimentale.

Nous avons pris du plaisir en tournant même si c’était un peu stressant.

Cette fois-ci encore, les acteurs avaient le trac d’être devant la caméra.

Mais tout s’est très bien passé.

Nous avons pu prendre nous-même quelques photos de tournage que voici :

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Bourgeois et Aurélien V.

tournage 3 decembre (2)

Antoine

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Nathan

Nous avions choisi de tourner cette scène devant une grande baie vitrée du collège, de manière à faire ressentir le climat à l’extérieur et montrer son éventuelle incidence sur la scène de dispute. Nous aurions voulu que les conditions météorologiques soient bien différentes lors des deux tournages; malheureusement le soleil s’est vite caché la deuxième fois et nous avons tourné avec le même ciel gris!

Mariam, Romy, Claire, Christelle et Aurélien V.

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Tournage de l’exercice numéro 3 (19 novembre 2015)

Le 19 novembre 2015 nous sommes partis en tournage avec Claire dans les escaliers des professeurs entre le 1er et le 2ème étage. C’est la première fois que nous tournions une fiction.

Certains étaient les acteurs (Léo et Thaïs) et les autres filmaient :  ils étaient soit réalisateur, soit caméraman, soit au son. Les rôles ont changé. Nabil et Arthur ont aimé le travail de réalisateur, Déhann, celui à la caméra et Lou et Annaëlle le son. Mais ce qui nous a beaucoup marqué, c’est le fait que certains étaient acteurs. Par exemple il était nécessaire de faire plusieurs prises (une dizaine sans compter les répétitions) alors que pour le documentaire c’est très différent, une prise suffit. Nous avons donc décidé d’interviewer les acteurs :

Arthur : Avez-vous eu peur quand vous jouiez ?

Thaïs : Je n’ai pas vraiment le trac parce que j’ai fait trois ans de théâtre mais j’ai toujours peur de mal jouer.

Léo : Je n’ai pas eu peur sur le moment. Par contre le moment de la projection n’est pas du tout agréable.

Déhann : Comment est venue l’idée de la scène ?

Léo : Claire avait eu l’idée de filmer une dispute et nous avons ensemble ajouté des petites choses au fur et à mesure (l’idée du secret, du sac et du mouchoir).

Nabil : Est-ce que vous vous êtes vraiment sentis dans la peau des personnages?

Thaïs : Au début pas vraiment, mais au fur et à mesure des prises, ça vient.

Léo : Oui, c’est exactement ça.

 

Thais et Léo

tournage 19 novembre

Déhann, Lou, Nabil et Claire

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La cabane au cinéma (Flaherty, Chaplin et Kurosawa)

1) Nanouk l’Esquimau de Robert Flaherty (1922)

Nanouk l’Esquimau est un des premiers long métrage documentaire; il a été réalisé par Robert Flaherty en 1922. Dans l’extrait visionné, une famille inuit est en train de construire un igloo. On peut voir leurs techniques de construction, notamment l’utilisation du bloc de glace qui sert de fenêtre tout à la fin de l’extrait. On a remarqué aussi qu’une personne reste à l’intérieur pour découper la porte.

Nos impressions:

Nous trouvons que les techniques utilisées sont très ingénieuses surtout le bloc de glace qui sert à refléter la lumière dans la « cabane » de ces esquimaux. Nous avons aussi pensé que ce film rendait très bien compte du mode de vie des inuits. En effet ce sont des nomades qui se déplacent pour trouver de la nourriture et l’igloo est un logement pratique car il est facile à construire. Il permet aux esquimaux de moins se fatiguer pendant leurs déplacements car ils ne transportent rien, ils utilisent les matériaux trouvés sur place, c’est-à-dire de la neige et de la glace. Nous nous sommes dits qu’il devait quand-même faire très froid à l’intérieur.

nanouk

Aurélien V. et Nathan

2) La Ruée vers l’or de Charlie Chaplin (1925)

Nous avons vu deux extraits de La ruée vers l’or.

Le premier commence quand Black Larsen (un homme recherché) se protège dans une cabane de la tempête extérieure. Le « petit homme » (joué par Charlie Chaplin) arrive en vue de la cabane. En toquant à la porte, il fait tomber la neige qui était sur le toit. Pendant ce temps, Black Larsen sort par l’autre porte ce qui permet à Charlie d’entrer et de manger une cuisse de poulet. Quand Black Larsen s’en rend compte, il revient et oblige Charlie à partir. Mais le vent de la tempête le pousse de l’autre côté. On sent qu’il fait très froid car les deux hommes sont habillés chaudement.

la ruee vers l'or

Le deuxième extrait commence quand Charlie se réveille en compagnie de Big Jim dans une cabane. L’abri est très précaire car la neige rentre dedans. Pendant la nuit, le vent a tellement soufflé que la cabane a bougé : elle est en équilibre au dessus d’un précipice. Cela donne lieu à des scènes comiques avec les deux personnages glissant de part et d’autre de la pièce.

la ruee vers l'or 2

Anabelle, Anne-Laure et Léna

3) Dersou Ouzala d’Akira Kurosawa (1975)

Dersou Ouzala est un film sovieto-japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti en 1975, d’après le livre éponyme de Vladimir Asenieu publié en 1921. Ce film relate l’improbable mais très forte amitié entre un autochtone sibérien et un topographe russe.

Au début de l’extrait que nous avons vu, le soleil qui éclaire la toundra est toujours là et nous n’avons pas encore une sensation de froid. Mais quelques instants plus tard, quand la nuit arrive, le ciel devient gris et un vent violent s’approche. Le blizzard empêche quasiment les deux personnages de marcher. Dersou connaît bien la nature et les changements climatiques de sa région; il sait que les deux hommes sont dans une situation périlleuse et qu’ils doivent trouver un moyen de s’abriter. La cabane qu’ils vont construire entièrement va leur permettre de se protéger du vent violent et glacial.

dersou ouzala 2

Le capitaine, après avoir ramassé toutes les herbes, est épuisé alors que Dersou a encore de l’énergie. Ses idées ingénieuses de construction et sa connaissance  parfaite de la nature leur permettent de survivre.

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Ayoub et Gilles

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Les Saisons d’Artavazd Pelechian (1972)

Nous avons visionné plusieurs extraits du film qu’a réalisé Pelechian sur la musique des Quatre Saisons de Vivaldi.

Dans le premier extrait, on voit un homme dans un torrent (c’est la fonte des neiges montrant l’énergie du printemps), puis des habitants d’un village et des moutons. Certaines images sont au ralenti (le torrent), d’autres en accéléré (les nuages).

les saisons

Plus tard, on entend une musique tonique qui accompagne des mouvements en cadence (au début la musique est calme et on n’entend que les bruits des fauches puis on passe à quelque chose de plus rapide).

les saisons 2

On assiste ensuite à la transhumance des troupeaux sous une pluie battante.

les saisons 3

Dans un autre extrait, la scène est au ralenti pour que le spectateur voie bien dégringoler les hommes et les moutons sur la pente enneigée; avec la musique, ce plan très vertical donne une sensation de liberté et procure de l’émotion .

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Le film se termine par la même scène du torrent, ce qui montre le cycle des saisons, de la vie.

Alassane et Pierre

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Le Petit Fugitif de Ray Ashley et Morris Engel (1953)

Nous avons visionné un extrait de ce film en classe.

Au début de l’extrait, il y a du soleil et les personnes sur le plan ont l’air joyeux, tout le monde s’amuse. Quand nous voyons ce passage, ça nous fait penser que c’est l’été. A un moment, il y a un ballon qui va s’envoler, et puis le temps va complètement changer. Un véritable orage va éclater.

le petit fugitif

Les caméramen ont filmé une série de petits plans sous la pluie, à différents endroits. On voit que la mer est agitée et que les trottoirs sont mouillés, cela renforce l’idée de tristesse, des vacances ratées.  La plage se vide petit à petit et tout le monde court se mettre à l’abri. Quand la pluie s’arrête, on voit un enfant tout seul sur l’immense plage. Cet orage sert le scénario puisqu’il permet au grand frère de retrouver le petit qui s’était perdu.

le petit fugitif 3

Arthur D.

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Le couple au cinéma confronté aux caprices météorologiques (Eastwood, Curtiz)

Sur la route de Madison de Clint Eastwood (1995)

C’est l’histoire d’une femme mariée qui revoit pour la dernière fois son amant car elle a décidé de rester avec son mari et ses enfants.

Dans l’extrait on peut observer plusieurs choses :

-la pluie nous donne un effet de tristesse pour montrer la mélancolie des deux amants.

Madison Clint sous pluie

-Meryl Streep est à l’intérieur de sa voiture et à un moment donné Clint Eastwood sort de la sienne pour l’observer sous une pluie battante. Cette mise en scène accentue l’idée de la séparation des deux amants. La scène est construite autour d’un jeu de rapprochement/éloignement  et de champs/contre-champs successifs qui font surgir l’émotion.

-les larmes de la femme sont accentuées par la pluie au dehors.

Madison gros plan Meryl5

-le gros plan sur le geste de l’amant avec le médaillon souligne leur complicité passée et marque la fin de leur relation.

Madison pendentif

Fatoumata, Diana, Romy et Hawa

Casablanca de Michael Curtiz (1942)

Première scène

La première scène est la scène du baiser. Elle donne l’idée que c’est la dernière fois que les deux amoureux se voient, s’embrassent.

Pendant le baiser, Ingrid Bergman renverse un verre de vin ce qui donne à la scène un effet tragique.

casablanca

Deuxième scène

La deuxième scène est la scène du départ. Elle est empreinte de tristesse : il pleut beaucoup ce qui symbolise une mauvaise nouvelle qui approche.

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Quand il reçoit la lettre de son amante, l’encre coule à cause de la pluie. La pluie dramatise la scène et symbolise les larmes du personnage.

casablanca 3 Ensuite il prend le train, bouleversé. Juste avant qu’il monte dans le train avec son employé, les vêtements couverts de pluie renforcent encore l’impression de désespoir.

Matias et Aurélien

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Amarcord de Federico Fellini (1973)

Federico Fellini est un réalisateur de cinéma et scénariste italien. Il est né à Rimini, dans la région d’Emilie -Romagne en Italie le 20 janvier 1920 et est mort le 31 octobre 1993 à l’âge de 73 ans. Il a épousé Giulietta Masina, son actrice fétiche.

En classe, nous avons vu des extraits de l’un de ses films, Amarcord.

Dans le premier extrait, le pollen envahit l’écran comme si c’était de la neige pour montrer l’arrivée du printemps.

amarcord pollen

Dans le deuxième extrait, c’est l’été. La sensation de chaleur est très présente grâce aux vêtements légers des personnages, à la luminosité très forte et aussi au son des cigales.

amarcord été

Le troisième extrait se déroule dans la neige. Il a été tourné avec de la neige artificielle. Les réactions face à l’arrivée de la neige sont contrastées : les enfants sont contents, les adultes le semblent moins. Dans cet extrait se passe une scène très drôle où un jeune homme cherche une femme dans un labyrinthe de neige sans la trouver. Ils sont comme des enfants, ils retombent en enfance.

amarcord neige

Enfin dans le dernier extrait, l’écran est envahi par le brouillard. Des hommes dansent dans la brume. Il y a un contraste entre la tristesse du brouillard et la joie de la danse. Tout semble très irréel.

Mariam, Anaëlle M, Christelle, Aurélien V, Nathan, Antoine

amarcord brouillard

 

 

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Tournage de l’exercice 2 sur les sensations (5 novembre 2015)

Le jeudi 5 novembre, nous sommes allés en tournage dans le parc en face du collège avec Claire.

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Nous avons fait le tour du parc pour reconnaître les lieux. Puis nous avons fermé les yeux pendant une minute pour écouter les sons. Au moment de tourner, nous avons rencontré quelques difficultés : le casque ne marchait pas. Nous n’avons donc pas pu vérifier le son mais nous avons décidé de tourner quand même.

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Nous avons filmé plusieurs plans serrés pour montrer le vent et un plan large pour montrer le froid en filmant les gens habillés chaudement. Malheureusement, nous avons manqué de temps pour filmer le dernier plan.

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Malgré ces quelques difficultés, nous sommes contents car nous avons réussi à faire un petit film que Claire a monté en ajoutant de la musique et nous a montré dans la salle polyvalente. Elle a fait deux montages. Le premier film est assez mélancolique et on a la sensation d’un temps gris et froid. Le deuxième est plus joyeux, drôle.

Pierre, Gilles, Alassane, Léna, Anabelle, Anne-Laure, Ayoub

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Tournage des minutes Lumière (15 octobre 2015)

Bonjour !

Jeudi 15 octobre, je suis allée en tournage avec mon groupe (Léo, Antoine, Alassane, Christelle, Anne-Laure, Thaïs et moi). Nous sommes tout d’abord allés en salle de français et Claire nous a expliqués comment fonctionnait la caméra. Ensuite nous sommes allés près du tramway pour filmer. Nous nous sommes divisés en deux groupes: les garçons et les filles. Les garçons ont fait un premier plan avec Léo comme réalisateur, Antoine comme cameraman et Alassane avec le casque. Comme ils n’étaient que trois je me suis mise à la perche. Thaïs prenait les photos pour le blog.

Ensuite ça a été au tour des filles de filmer. Thaïs était la réalisatrice, Anne-Laure avait le casque, Christelle la perche et moi j’étais au cadre. Léo prenait les photos. Nous avons filmé le tramway mais en biais pour voir les gens afin que les spectateurs puissent comprendre qu’il faisait froid grâce à leurs habits. Au début nous avons filmé le tramway quand il partait mais vu que j’ai arrêté la vidéo trop tôt, nous avons dû recommencer. Cette fois-là, nous l’avons pris lorsqu’il arrivait et tout a bien marché.

Même s’il faisait très froid et que nous avions les mains gelées, j’ai beaucoup aimé cette séance. Entre les deux postes que j’ai occupés, j’ai préféré filmer parce que lorsqu’on tient la perche ça fait mal aux bras !

Quand on est rentrés Alassane, Thaïs et moi avons fait le plan fixe que nous referons tout au long de l’année. Alassane filmait, Thaïs avait la perche et moi le casque. J’ai trouvé ça marrant d’entendre tous les bruits grâce au casque.

Léna

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Salut !

Lors du tournage des minutes Lumière, j’étais dans un groupe avec six camarades: Antoine, Alassane, Christelle, Léna, Thaïs et Anne-Laure.

Nous nous sommes séparés en deux groupes, un groupe avec Antoine, Alassane et moi et un autre groupe avec Christelle, Léna, Anne-Laure et Thaïs.

Avec mon groupe, nous avons commencé par réfléchir à ce que nous allions filmer. Nous avons finalement choisi de filmer les personnes sortant du tram. J’étais le réalisateur, Antoine le caméraman et Alassane le cadreur. Le groupe des filles s’est occupé du son, sauf Thaïs qui a pris des photos.

Ensuite, nous avons interverti les groupes. C’est moi qui étais chargé de prendre des photos. Les filles se sont mises au bord du quai pour filmer l’arrivée du tram. C’était super ! On a pu voir du matériel professionnel et s’en servir. J’ai adoré cette séance !

Léo

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Etre et avoir de Nicolas Philibert (2002)

Etre et avoir est un film documentaire qui raconte la vie, pendant toute une année scolaire, d’une classe unique d’école primaire avec des élèves âgés de 4 à 11 ans. Ce documentaire a pour but de filmer la relation entre l’instituteur et ses élèves. On peut y observer les variations climatiques au fil des saisons. Le professeur organise souvent des sorties avec ses élèves.

Dans le premier extrait, les élèves font de la luge avec leur professeur. Cet épisode met en valeur les joies de l’enfance, avec les rires et les jeux, dans une impression de liberté. Une réelle complicité s’établit entre l’adulte et les enfants.

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Le deuxième extrait montre le ramassage scolaire des enfants accompagnés jusqu’au car par leurs parents. Ici, la neige est le symbole de la rudesse du climat. Les parents restent dans le froid tandis que les enfants sont à l’abri dans le bus. Cette scène insiste sur le contraste entre l’intérieur et l’extérieur.

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Dans le troisième extrait l’hiver est terminé : le printemps permet l’organisation d’un pique-nique. Le soleil éclaire la nature où retentit le chant des oiseaux. Les enfants sont habillés légèrement. Quand une fillette disparaît dans les hautes herbes, tout le monde se mobilise pour la chercher. C’est la preuve que le groupe-classe est uni et solidaire.

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Le dernier extrait se déroule sous la pluie qui ressort sur le fond sombre créé par les arbres. Les flaques se forment sur le sol. Pour protéger ses élèves le maître les abrite sous un parapluie en les conduisant au car. On voit dans cette scène l’attachement de l’enseignant pour les enfants.

etre et avoir pluie

Dans le film, le réalisateur ne se contente pas de filmer des scènes d’apprentissage à l’intérieur de la classe. Il a aussi tourné de longs plans à l’extérieur afin de rythmer la vie de l’école au cours de l’année ; cela contribue à montrer le lien particulier qui s’établit entre l’instituteur et ses élèves.

Aurélien V, Matias, Déhann, Arthur L

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Le couple au cinéma confronté aux caprices météorologiques (Edwards, de Palma, Carax, Demy)

Nous avons vu 4 extraits de film :

Breakfast at Tiffany’s (Diamants sur Canapé) de Blake Edwards (1961)

L’extrait se passe, au début, dans un taxi puis dans la rue. Il est émouvant car la pluie ajoute une sensation de tristesse à celle déjà provoquée par les larmes d’Audrey Hepburn. La scène la plus touchante est la scène finale où Audrey Hepburn embrasse Georges Peppard avec le chat dans ses bras.

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Carlito’s way (L’Impasse) de Brian de Palma (1993)

Le héros observe, sous une pluie battante, sa bien-aimée prenant un cours de danse classique. L’homme est dehors, dans la nuit, seul, alors que la femme est à l’intérieur, dans la lumière, avec d’autres femmes. L’émotion du spectateur est exacerbée par la musique et le rétrécissement progressif du cadre sur chacun des visages filmés en champ/contre-champ.

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Les Amants du Pont-Neuf de Léos Carax (1991)

Les amoureux se retrouvent sur le Pont-Neuf sous la neige et sont interrompus par des voitures qui passent en klaxonnant. Ils finissent par se retrouver. La neige a un effet poétique et magique.

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Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (1964)

L’extrait se passe dans une station-service de Cherbourg sous la neige. La femme de Guy et son enfant partent regarder les vitrines de Noël, le laissant seul. Il reçoit alors la visite de son ancienne fiancée et de leur fille. La neige associée à la musique de fin ajoute un effet nostalgique à ces retrouvailles manquées.

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Annaelle H, Anabelle, Lou et Ayoub

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Les Minutes des frères Lumière

 

Il y a 120 ans les frères Lumière inventaient le cinéma. Les deux frères  Louis et Auguste Lumière se sont très tôt intéressés aux nouvelles technologies de leur temps, poussés par un autre Lumière plus méconnu, leur père (Augustin Lumière).

Freres_Lumiere Les frères Lumière faisaient des vues de moins d’une minute parce que c’était le temps maximal que l’on pouvait filmer avec les pellicules de l’époque (17.5 mètres de pellicule!).

L’une des premières minutes Lumière qui est devenue très célèbre est L’Arrivée d’un train en gare de la Ciotat (réalisée par Louis Lumière en 1895 et présentée le 6 janvier 1896). Les spectateurs qui l’auraient vue  auraient été paniqués par l’arrivée du train et il y en aurait même qui auraient fui la salle.

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Dans Le Repas de bébé, Auguste Lumière et sa femme Marguerite Winkler donnent à manger à leur petite fille devant la caméra de Louis. Nous pouvons remarquer qu’il y a beaucoup de vent dehors.

Dans Bataille de boules de neige, film créé par Louis Lumière en 1896, une vingtaine de personnes dans une rue de Lyon se jettent des boules de neige les unes sur les autres. Quand une bicyclette passe, on lui lance des boules de neiges jusqu’à ce que le passager tombe; c’est une  saynette comique. On peut se demander si le réalisateur n’aurait pas incité les passants à se livrer à cette bataille et si le cycliste arrive dans le champ complètement par hasard…

Nabil, Pierre, Mariam, Anaelle M.

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Peintures et climat

En classe nous avons regardé des tableaux pour comprendre comment était représenté le climat.

Hommes sous la pluie de Hiroshige (19ème siècle). La pluie est représentée par des traits, les hommes s’abritent sous des chapeaux. On peut aussi voir le vent grâce aux arbres penchés derrière.

1002301-Hiroshige_Hommes_sous_la_pluie

 

Avenue de l’Opéra de Camille Pissarro (1898). On peut remarquer un reflet par terre ce qui signifie qu’il pleut ou qu’il a plu. Le ciel est gris et brumeux ce qui renforce l’idée de la pluie ; les gens ont des parapluies.

Pissarro - avenue-de-l-opera-rain-effect-1898

Chichester canal de Turner (1828). On voit un lever de soleil. Il y a beaucoup de luminosité à certains endroits. Il y a aussi du brouillard.

Chichester Canal c.1829 Joseph Mallord William Turner 1775-1851 Accepted by HM Government in lieu of tax and allocated to the Tate Gallery 1984. In situ at Petworth House http://www.tate.org.uk/art/work/T03885

People in the sun d’Edward Hopper (1963). On voit qu’il y a du vent dans le blé. Il y a des ombres, donc il y a du soleil. Les gens portent de habits hivernaux donc on peut comprendre que ce sont les premiers rayons de soleil, donc la fin de l’hiver.

Room by the sea d’Edward Hopper (1951). On peut voir le soleil dans la chambre. Dehors il fait beau, il y a un ciel bleu.

Hopper - Rooms by the sea

Canal with commercial buildings in winter de Jacob Van Ruisdael (1670). On voit qu’il y a une tempête et beaucoup de nuages. Le vent associé à la neige donne une sensation de tristesse au tableau.

Jacob Van Rusdael - Canal with commercial buildings in winter, 1670

Section de la Seine à coté de Giverny, de Monet (1885). Grâce aux contrastes de couleurs le tableau devient joyeux. Il y a de la lumière et donc du soleil ; il doit faire chaud.

Monet - section of the seine, near giverny

CONCLUSION : Pour montrer la pluie, certains peintres dessinent des traits (Hiroshige) alors que d’autres utilisent les reflets sur le sol (Camille Pissarro). Pour montrer le soleil, les peintres utilisent la luminosité (Edward Hopper). Pour montrer le vent, certains artistes peignent des arbres (ou du blé par exemple) un  peu penchés (Hiroshige et Edward Hopper).

Arthur D., Nathan, Bourgeois et Aurélien B.

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L’atelier du collège Thomas Mann

Bonjour!

C’est la classe de 5èmeD du collège Thomas Mann.

Nous sommes 28 élèves (dont 2 internes, 16 garçons et 12 filles). Notre Professeure principale est Mme Ballion mais nous travaillons aussi avec Claire et Florence de la Cinémathèque et Laure du CDI.

Nous vivons à Paris, dans le 13ème arrondissement et notre collège se situe au 91 avenue de France, tout près de la Bibliothèque Nationale de France, des quais de Seine et d’une rue commerçante. Le quartier est très récent : notre collège a été construit en 2002. Les immeubles sont modernes et certains encore en construction. Notre collège comprend six étages, 2 cours, un grand CDI, un internat (le seul de Paris au niveau collège) et une salle polyvalente (c’est là que nous avons les cours pour l’atelier cinéma). A coté de notre collège, il y a un petit parc où nous aimons aller l’été.

A Paris, il fait souvent gris, il pleut de temps en temps et il peut faire assez froid l’hiver.  Nous aimons toutes les saisons : chacune a ses avantages…

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