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Film-essai et making off Intempérie

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Pour réaliser le film-essai de fin d’année, il fallait tout d’abord trouver une idée de scénario collective, ce qui nous a pris 3 séances. Nous sommes partis de l’idée d’un lieu de tournage dans lequel il y aurait un refuge possible pour nos personnages, car c’était la règle du jeu imposée à tous les participants.
Nous avions évoqué la Bastille de Grenoble, l’anneau de vitesse où nous avions déjà filmé l’exercice 3, le parc Paul Mistral où il y avait plein d’arbres qui pouvaient servir de refuges-cabanes…C’est finalement le jardin des plantes qui a été été retenu, car nous avions tous le souvenir d’un bel arbre imposant dans notre enfance dans lequel nous allions nous cacher.
Ce n’est d’ailleurs pas cet arbre qui a été retenu finalement ! Dans notre souvenir d’enfance, il était bien plus grand….
Nous avons ensuite établi une sorte de « brainstorming » d’idées au tableau pour n’en retenir qu’une à la fin de la séance. Il fallait juste au départ une idée de thème et un lieu. C’est finalement l’idée de rencontre entre un jeune et une personne plus âgée qui a été retenue. Nous n’en savions pas plus à ce stade, mais nous voulions que la météo, la nature soit un lien entre les deux personnages. Cependant, très vite s’est posée comme contrainte le fait que nous voulions,  apparaître un peu tous à l’écran. Cela nous imposait une scène collective, pour laisser ensuite la place au personnage principal. C’est l’idée d’un garçon qui est venue assez naturellement. Comme les garçons ne voulaient pas forcément passer devant la caméra, c’est Tom  qui a été choisi à l’unanimité. Pour interpréter le rôle de sa copine, nous avons fait un casting avec 4 candidates ( Jeanne, Marie, Juliette, Marilou) . C’est Marie qui a finalement été choisie. Notre directrice de casting Lucile a fini par trancher en argumentant son choix auprès des autres.

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La phase d’écriture: c’est le plus difficile en collectif

L’écriture du scénario s’est enrichie ensuite au fur et à mesure des séances et de nos repérages photos sur place au jardin des plantes ( repérages que nous avons fait par petits groupes sur des heures de notre emploi du temps , ainsi nous devions rattraper le cours loupé). L’avantage était que le jardin des plantes était assez proche de notre établissement. Les repérages ont été une phase très importante, car cela a permis de commencer à filmer des plans documentaires qui allaient pouvoir s’intercaler dans notre fiction au montage. Voir les lieux et les photographier avant le vrai tournage nous a permis en séance collective de les visionner tous ensemble, et d’avancer ensuite sur l’écriture. Notamment, nous avons repensé et réécrit la scène sous l’arbre entre le papy jardiner et Tom à partir de notre photo de repérage.

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plan de repérage pour la cachette du papy jardinier

DSC_0341En rentrant dans la serre, nous avons tout de suite pensé que ce pouvait être un refuge pour nos personnages après la pluie, d’autant plus que depuis l’intérieur de cette serre, il y avait de la condensation, et on avait l’impression qu’il pleuvait au dehors.

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plan de repérage dans la serre

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plan de repérage depuis l’intérieur de la serre

Une fois l’écriture terminée, notre enseignante nous a divisé en 4 groupes pour dessiner les plans au sol pour chaque séquence, ce qui servirait de base de travail lors du tournage. Nous manquons toujours de temps lors des tournages. Ainsi, dessiner chaque plan permet d’aller un peu plus vite et d’avoir une trame.

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Ecriture des plans au sol

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Exemple de plan de repérages inséré ensuite au montage

Le tournage s’est ensuite fait sur 2 lundis. Le premier lundi, ce fut un après-midi de mai où on a tous participé pour filmer la séquence 1 collective, et la séquence 3 de solitude de Tom dans le parc. La séquence 3 devait prendre moins de temps, car nous avions déjà filmé des plans documentaires lors de nos repérages. Pour la séquence 1, on voulait une séquence de pique nique au parc plutôt estivale, mais en réalité on a eu très froid! Il fallait couvrir les acteurs principaux entre chaque prise. Ce qui nous désolait au départ, nous a servi ensuite au montage pour une meilleure continuité entre les séquences et l’arrivée de l’orage!

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Le 2ème lundi de tournage, nous avons filmé les séquences 2 et 4. L’atelier a été divisé en 2 groupes, un groupe le matin et un autre l’après-midi. Dans chaque groupe, chacun avait un rôle défini de réalisateur, de cadreur, de preneur de son, d’accessoiriste ou de scripte.

 

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Faire la pluie sur la séquence 2 a été une super expérience. Sylvain Poletti qui s’occupe de la serre du jardin des plantes nous a prêté une rallonge et un tuyau d’arrosage. Nous nous y sommes pris à plusieurs fois, et il fallait arroser de nouveau Tom et Marie dans la serre pour avoir la sensation qu’ils venaient de se prendre une grosse pluie, alors qu’il faisait très beau dehors ! Nous avons eu quelques soucis à sécher les acteurs entre les prises, alors qu’on savait qu’il fallait que ce soit la bonne prise. Nous avons par exemple dû sécher les cheveux de Marie très rapidement pour refaire la prise où la pluie tombe sur le banc et qu’ils s’en vont.

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Faire la pluie

 

Le midi nous pique-niqions tous ensemble, équipe du matin et de l’après-midi et aussi avec Albert !!

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Pour la séquence 4, nous tournions avec Albert notre papy jardinier avec qui tout s’est super bien passé! Nous avons beaucoup aimé son contact et sa présence!

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La moitié de l’équipe sur la fin du tournage

 

Nous avons cependant rencontré quelques problèmes techniques. Nous n’avions plus assez de batterie sur notre caméra en fin de journée. Cela nous a contraint a filmé plus rapidement la séquence 4, et nous avons dû retourner des gros plans de Tom plus tard sur des heures de trou dans l’emploi du temps ! Ainsi, on a eu des problèmes de luminosité différente entre certains plans au montage…En tout cas, ce n’était pas facile pour Tom de tourner sans Albert devant lui et de faire émerger des émotions ! Tom a été patient vu le nombre de fois où on lui a demandé de refaire certaines prises.

Des idées ont surgi au fur et à mesure, comme l’idée du carnet qui a mûri au fur et à mesure. On ne savait pas bien au départ ce qu’il pouvait y avoir dans la cachette d’Albert. On peut dire que l’idée est vraiment collective, chacun a apporté ses suggestions ( voix off, Tom qui écrit à la fin dans le carnet en complétant le titre de départ…).

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L’idée du carnet qui s’est rajoutée au scénario petit à petit

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Marilou, Eva, Juliette et Matthias à Paris

Un commentaire

Exercice 3: une même rencontre à 2 saisons différentes

Nous avons filmé cet exercice en 2 temps. L’idée était de filmer une rencontre entre un garçon, un peu « bourreau des coeurs », et une fille, triste, qui venait de vivre une séparation. Cette rencontre devait évoluer au fur et à mesure du temps. Plus, les personnages se rencontreraient, plus il fallait que cette rencontre devienne intense, que quelque chose se produise entre eux. La météo nous aiderait à rendre une ambiance à chaque fois différente.

Nous avons vécu un premier tournage en novembre à l’anneau de vitesse de Grenoble avec un soleil radieux et surtout beaucoup de monde. Nous étions un peu paniqués au départ, car ce monde pouvait être gênant pour tourner tranquillement notre scène avec le cross des écoles qui se déroulait cet après-midi là. Mais finalement, cela nous a servi ensuite pour mettre en contraste la 1ère et la 2ème rencontre. De toute façon, pour la 1ère rencontre, nous voulions qu’il soit impossible de lier un contact plus poussé entre les 2 personnages dans ce premier contexte. L’idée de scénario était juste de créer  un simple lien entre les deux ( ils ne font que se remarquer). Nous n’avons pas pu tourner par manque de temps à 3 saisons différentes, mais quand nous avons tourné en février sous un soleil encore radieux, avec un anneau de vitesse cette fois vidé de son monde, l’ambiance était tout autre, et cela donnait l’occasion de créer une nouvelle intensité à cette rencontre ! Il faisait froid avec du vent. Les contraintes de tournage n’ont pas été faciles, mais pour l’évolution de la relation entre nos 2 personnages, c’était parfait! Du coup, cela nous a fait penser au « petit fugitif », extrait dans lequel le grand frère retrouve son petit frère sur la plage qui était au départ remplie de monde, puis s’est vidée d’un seul coup après la pluie. L’espace est le même, mais il offre cette fois un nouveau cadre aux personnages pour leurs retrouvailles.

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Exercice 2 Sensations

Voici trois sensations météo qui se sont improvisées dans les parcs proches de notre collège lors d’une après midi d’automne particulièrement ensoleillée et chaude fin novembre…

Sensation d’été: le soleil se prêtait à une sensation d’éblouissement pour celui qui voulait lire tranquillement. Les feuilles jonchaient le sol malgré le soleil et la température qui faisaient davantage penser à l’été.


Sensation d’automne: Nous avons rencontré par hasard un monsieur sur une slakline qui a bien voulu qu’on le filme gentiment. Et puis, ses gestes nous ont fait penser à un oiseau. Il y avait une sensation de bien-être, comme si l’été s’attardait alors qu’on était en novembre. Nous trouvions qu’une succession de plans de lui et de sa gestuelle acrobatique pouvait être poétique, et rendre compte de l’ambiance du parc ce jour-là.

Marie et Tom: Nous sommes allés sur une autre séance en décembre dans un autre parc pour filmer cette fois une sensation de froid, un soir où la nuit tombait vite en commençant à tourner à 16h30 en plein hiver! Nous avons d’ailleurs eu froid durant ce tournage. Il fallait aller vite et nous avions prévu de ne pas tourner les plans dans l’ordre chronologique mais par les choix de cadrage que nous avions fait la semaine précédente en atelier. Nous avions un plan de travail, mais ce choix s’est révélé très stressant, car la lumière n’était pas la même au fur et à mesure du tournage. Heureusement que l’on a triché au montage avec la lumière…

 

Ereintés: Un petit groupe s’est rendu à l’anneau de vitesse près du parc le fameux après-midi très ensoleillé et chaud. Nous y avons trouvé des traces des récents attentats du 13 novembre la semaine d’avant ( une grande banderole et des fleurs montrant les rassemblements qu’il y avait eu ici en hommage aux victimes). Nous voulions au départ rendre compte de la chaleur avec quelqu’un qui courre et s’essouffle en ayant très soif et en transpirant. Finalement, le climat météo et le climat lié aux attentats se sont liés au montage.

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Sensations météorologiques vues par différents réalisateurs.

Pour se préparer à filmer l’exercice 2 :, nous avons déjà vu quelques extraits de films qui nous ont donné quelques pistes.

Nous avons été marqués par l’utilisation très différente d’un réalisateur à l’autre d’ éléments naturels comme la pluie, la neige, le brouillard…:

Voici ceux qui nous ont le plus marqué :

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Shining

Dans Shining, la neige crée une ambiance très inquiétante. C’est l’angoisse et la peur qui ressort de la scène finale du film où le père devenu fou va finir congelé dans le labyrinthe…

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Les Amants du Pont Neuf

Dans les amants du pont neuf, les retrouvailles entre les deux personnages se font dans la neige. La neige est cette fois romantique et même comique, car il glisse jusqu’à elle.

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Amarcord, la neige comme univers féérique

Dans Amarcord de Fellini, la neige donnait plutôt un effet de conte au film…

brouillard no mans

Perte de repères d’une relève bosniaque: séquence d’ouverture de No man’s land

Nous retenons particulièrement  l’ouverture du film No Man’s land, qui se fait entièrement dans le brouillard, car une relève de l’armée bosniaque s’y perd  et on a plus aucun repère comme eux.

Puis, au lever du soleil, après un fondu enchaîné, on voit que les soldats sont face aux lignes serbes. L’effet de surprise est garanti. On bascule à ce moment-là dans un film tragique de guerre. Le soleil les éblouit. Ils sont surpris par la présence des ennemis en face. Ici, l’utilisation des éléments météo a permis au réalisateur de passer d’un genre à l’autre et de jouer avec les nerfs du spectateur pour nous faire passer du sentiment de « protection, avec même des traits d’humour dans ce brouillard épais » à la « surprise » puis l’ « horreur sous le soleil éblouissant».

aube no mans no mans land no mans

Cela nous a donné envie de voir la suite du film. Ainsi, nous avons vu le film en entier juste avant les vacances de Noël. De plus, il colle assez bien à ce qu’on étudie cette année en classe pour le brevet.

retrouvailles fugitif

Les retrouvailles possibles après la tempête. Attendrissant

Pour la pluie, nous retiendrons le petit fugitif, car c’est émouvant après la tempête de voir cette plage se vider, ce qui permet au petit garçon de retrouver son frère. Nous avons été attendries.

Marilou, Juliette et Lucile.

Un résumé des extraits visionnés dans notre atelier et des réactions des élèves :

La pluie :

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Le petit fugitif

Nous avons recensé dans Le petit fugitif tous les effets pour rendre compte de la pluie : gens qui courent, le son de la gouttière, l’enfant trempé, gouttes, les gens qui trouvent des abris, filmer des espaces qui viennent de se vider dans la précipitation…Le montage de tous ces plans courts rendent bien compte de la sensation de la pluie qui prend les gens par surprise.

pluie fugitif

désert pluie fugitif

fuite pluie

Les deux enfants se retrouvent grâce à cette tempête qui vide la plage, et c’est ce qui crée la force de l’extrait. On a l’impression que les différents plans sont des plans documentaires pour en arriver à ce beau plan d’ensemble où le petit frère est perdu dans l’immensité de cette plage.

grosse pluie voleur

le voleur de bicyclette grosse pluie

Dans Le voleur de bicyclette, on a eu l’impression que la pluie était plus forte et parfois moins réelle. On retrouve aussi l’idée que les personnages vont trouver un abri grâce à cette pluie, prétexte pour le réalisateur pour filmer une scène incongrue.

abri voleur bicyclette

Le soleil, la chaleur :

Dans Amarcord, on entend les cigales et on ressent l’été grâce à un paysage où on peut difficilement se mettre à l’ombre, sauf avec les quelques arbres, ou la maison. Il y a une légèreté, et la scène de la pierre que l’enfant veut mettre dans le landeau du bébé nous a fait rire. Les champs de blé rappellent aussi l’été.amarcord été

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Dans Etre et Avoir, nous avons vu la succession de plans courts pour montrer le bien-être de la pause pique nique en été, pour finir sur un beau plan d’ensemble près des champs.

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L’automne :

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Walden

Nous ne sommes pas restés longtemps sur cette saison, car nous la vivons et on a essayé de la filmer dans la cour avec les plans lumières. Les feuilles et leur couleur est ce qui ressort le plus de l’automne comme dans Walden. Le jeu avec les flaques d’eau sont aussi souvent évocatrices de cette saison.

La neige :

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Sans toit ni loi: la neige, le froid source de tristesse et de solitude

Elle est soit triste comme dans Sans toit ni loi, où la jeune fille est sans abri avec sa tente dans un paysage de désolation Elle essaye de survivre dans le froid.

Elle peut être angoissante comme dans Shining, mais aussi romantique comme dans Les amants du Pont neuf, ou encore féérique comme dans Amarcord, où la neige sert à la reconstitution d’un univers rassurant, surtout quand la neige est vue depuis l’intérieur d’un appartement.

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La neige féérique dans Amarcord

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La neige romantique dans les Amants du Pont Neuf

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Shining: la neige comme univers angoissant

Le brouillard :

Il peut signifier la perte de repères comme dans l’ouverture de No man’s land, ou créer une atmosphère de conte fantastique comme dans Amarcord avec le petit enfant au chaperon rouge perdu à travers les arbres dénudés. Dans les deux cas, les personnages sont quand même perdus ! On ne sait plus où on est.Par contre, cela doit être difficile à filmer !

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Amarcord: le brouillard fantastique et angoissant

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Amarcord: brouillard qui fait perdre son chemin

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No man’s land : brouiller les pistes pour les personnages et le spectateur

 

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Les minutes lumières

Il peut se passer beaucoup de choses dans un plan en l’espace d’une minute si on sait attendre.

 

Nous avons aimé tourné le plan dans la cour, particulièrement le gros plan sur les arbres ( et notamment les feuilles), puis faire un léger panoramique sur quelqu’un qui a froid. On a l’impression qu’elle attend dans un contexte de solitude. Nous avons beaucoup aimé tourner ce plan, car nous étions en plongée ( perchés sur les escaliers) pour prendre de la hauteur pour cette séquence. Et puis, par un heureux hasard, un petit oiseau est venu picorer des miettes en haut à gauche dans le cadre de notre plan !

Nous avons aimé remuer l’arbre pour faire un effet de vent et pour faire tomber les feuilles ! Nous nous sommes rendus compte qu’au montage, on peut utiliser une autre bande son. Nous avons aimé manier la caméra.

Eva et Nicolas.

Les plans lumières place de Verdun ont été un peu particuliers, car il faisait très froid. Nous voulions avoir la fontaine, car avec le vent qui déplaçait le jet d’eau, cela pouvait être impressionant à l’écran, comme une tempête. Mais les gouttes d’eau envahissaient l’objectif de la caméra, et nous étions trempés ! On prenait des mouchoirs pour essuyer au fur et à mesure. Vu les conditions extrêmes, on s’est dit que ce serait bien de faire passer plusieurs personnes luttant contre ces éléments et une seule en dernier passant en simple tee-shirt dans le plan. Cela pouvait créer un contraste climatique !

Autre souvenir rigolo, ce fut toujours place de Verdun, près de notre collège. Nous voulions avoir les montagnes en arrière-plan, mais le temps était très couvert. Cependant, il y avait beaucoup de vent. On s’est mis à penser qu’il serait bien de faire ressentir ce vent très fort dans notre plan, par le biais des feuilles qui n’arrêtaient pas de voltiger dans tous les sens. Sur place, il y avait des agents de la municipalité chargé de l’entretien des parcs et jardins de la ville. Ils avaient un souffleur de feuilles, nous leur avons demandé si on pouvait l’emprunter après avoir rassemblé plein de feuilles de cette place près de la fontaine. Ils ont accepté et nous ont prêté un sceau. Nous voulions utiliser le souffleur pour ajouter des feuilles au sol balayées par le vent et donner une impression de très grand vent dans la scène. A cause du froid extrême et du peu de temps qu’on avait, nous n’avons pas fait attention que le souffleur que Marie tenait apparaissait dans le cadre à gauche de notre caméra ! Au visionnage, on avait l’impression de quelqu’un qui soufflait les feuilles dans un sens, et le vent qui les repoussait sans cesse dans l’autre. Cette lutte entre les éléments nous a plu finalement, et on a laissé le plan ainsi !

Nous avons visionné en amont les minutes lumières suivantes :

Celui que nous avons préféré visionner est quand même le faux cul de jatte. Il est le plus éloigné de l’exercice qui nous était demandé. Notre exercice consistait davantage en un enregistrement documentaire pour faire ressentir le climat. Pourtant, dans le faux cul de jatte, il y a une histoire comique avec une chute, et cela nous a plu.

le faux cul de jatte

Le faux cul de jatte

bataille de boules de neige

bataille de boules de neige

 

Même pour le simple enregistrement d’une minute lumière comme la bataille de boules de neige, il y a un choix qui est fait au niveau du cadre, des personnages qui vont passer dans ce cadre, de ce qui s’y passe. Il y a toujours un choix de mise en scène, même dans l’enregistrement documentaire. Bien sûr, le hasard, peut toujours intervenir, un élément qui surgit au bon moment, comme le chien dans le faux cul de jatte. Ce fut le cas par exemple du petit oiseau qui s’insère dans le plan lumière dans la cour, mais aussi de personnes ou d’éléments de la circulation qui sont entrés par hasard dans le champ de la caméra.

vagues contraires

vagues ( contraires)

 

 

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La cour au gré des saisons

Nous afficherons dans cet article des photos de notre cour au fil des saisons…

Voici les premiers clichés:

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Prise de vue par Eva et Nicolas jeudi 26 novembre

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jeudi 3 décembre photo prise par Marie et Mélissa

jeudi 10 décembre

jeudi 10 décembre photo prise par Juliette et Lucile

ALPE DUEZ 2016

Jeudi 14 janvier C’est notre rentrée après les vacances et notre semaine de stage en entreprise Il a fallu monter au festival de film de comédie de l’Alpe d’Huez pour voir la neige

jeudi 28 janvier

Jeudi 28 janvier Ciel dégagé, mais cour sombre par Juliette et Lucile

la cour après la pluie 3 février

La cour sous la pluie 3 février Un hiver où on attend la neige…en février, les giboulées de mars…

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Une demie heure après la neige du matin. Il est 8h50, tout a déjà fondu…Jeudi 3 mars. Quelques restes de neige sur les arbres…

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Les arbres commencent de nouveau à fleurir 31 mars

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Nos impressions sur le climat

Puisque « les enfants filment le climat », nous avons répondu à un petit questionnaire que notre professeur nous a transmis. Nous nous sommes pour certains prêtés au jeu d’un petit quizz sur notre ressenti par rapport au climat.

Le ressenti du climat ne serait t-il pas très subjectif ?

1/ Comment décririez vous le climat de votre région?

« C’est un climat tempéré, qui est varié. ça me plaît ». Nicolas

« Dans notre région,, le climat est variable, il ne me plaît pas vraiment, car il fait toujours trop froid ou trop chaud. « Juliette

« Ça ne me plait pas beaucoup, car il fait trop froid ou trop chaud. » Mélissa

« On est proche des montagnes, donc l’hiver on peut faire du ski, mais on est entouré par des chaînes de montagnes, donc l’été il fait très chaud, mais dans les montagnes il y a des lacs dans lesquels on peut se rafraîchir ». Mathias

Pour vous, qu’est-ce qu’un beau temps ? un mauvais temps ?

Même si pour beaucoup le beau temps signifie le soleil, et le mauvais temps la pluie, les réponses ont été très variées. On s’aperçoit que ce qui est un beau temps pour l’un, ne l’est pas forcément pour l’autre.

« Un beau temps est un temps ensoleillé, sans nuage, où il fait chaud ». Benjamin

« Pour moi, un beau temps…c’est quand il ne fait pas trop chaud ». Juliette

« Pour moi, un beau temps c’est quand il fait gris mais qu’il ne pleut pas, quand il fait ni trop chaud, ni trop froid… » Camille.

Par ailleurs, certains ont associé le beau temps à l’idée d’extérieur et le mauvais temps à l’idée d’intérieur.

« Pour moi, le beau temps est un temps où on peut sortir, faire des choses dehors. Un mauvais temps : on reste chez soi, on regarde un film, on joue à des jeux de société ». Marie

Aimez-vous la neige ? Pourquoi ?

Nous habitons sur Grenoble, alors pour beaucoup, la neige est associée au ski !

« J’aime la neige énormément, car on peut skier, faire de la luge » Marie

Mais certains y voient aussi une pureté, une certaine beauté de par la matière et la couleur.

« J’adore la neige, car je trouve ça trop jolie, la couleur blanc… » Mélissa.

« J’adore la neige avec un ciel bleu ». Mathéo

« La neige recouvre le sol en une seule matière, une seule couleur ». Benjamin.

« J’aime la neige car c’est une chose originale et avec laquelle on peut donner libre cours à son imagination » Mathias.

Pourtant, Camille décrit quant à elle la neige comme «  la désolation, la solitude ».

Mais là encore, revient l’idée d’opposer l’intérieur et l’extérieur, car Juliette aime la neige «  car ça fait du bien d’avoir froid  et de rentrer ensuite chez soi ».

Pour Eva, la neige « c’est l’esprit de Noël  et j’aime bien rentrer chez moi et avoir chaud ».

Quant au brouillard…

« ça donne un côté mystérieux »  Benjamin.

« Il est amusant de pouvoir se cacher juste en faisant quelques pas, on y est à l’abri des regards ». Mathias.

« J’aime la brume, mais le brouillard m’effraie ». Nicolas

Préférez-vous les grandes chaleurs ou le grand froid ?

En général, tout le monde préfère à Grenoble le froid. Les grosses chaleurs ici sont intenables !

Connaissez-vous des dictons météo ?

« La pluie n’arrête pas le pèlerin »

« Noël au balcon, Pâques aux tisons »

« Après la pluie, le beau temps ».

« J’aime bien l’expression, il pleut des cordes,  c’est très imagé ». Camille

Un souvenir lié à un type de temps ?

« Avec mon frère, courir sous la pluie en pyjama. C’est un des plus beaux souvenirs… ». Camille

« Une mémorable bataille de boule de neige avec mes parents » Eva 

« La Bretagne en famille avec tellement de vent que nous avons eu peur d’être projetés dans la mer déchaînée ». Juliette

« Je me rappelle d’un jour où il pleuvait des cordes. On était à l’île de Ré à vélo, ma sœur, mon père et moi. On revenait du phare des baleines et on a chanté sous la pluie avec un groupe de jeunes filles en pédalant. C’est un de mes meilleurs souvenirs ». Marie

Et l’orage, que vous inspire t-il ?

« L’orage me fait penser à la mélodie du bonheur dans la scène où tous les enfants courent dans la chambre de la jeune fille » Juliette.

« L’orage ne me fait pas peur, il est même magnifique » Mathias.

« Les éclairs me fascinent » Eva

« L’orage m’inspire de la colère »   Camille/ Mathéo/ Benjamin

Vous souvenez-vous d’une scène dans un film où le temps a beaucoup d’importance ?

« Dans les gremlins 2, ils vont ouvrir les rideaux pour tuer les gremlins enfermés grâce au soleil, mais au dernier moment le temps se couvre et le soleil est caché par les nuages ». Mathias

« Je ne me souviens pas d’une scène en particulier, mais je me rappelle du film «  La haine » où durant tout le long du film, il ne fait pas beau et ça va très bien avec l’atmosphère du film qui est assez triste ». Juliette

« Dans Star wars 3, l’ affrontement entre Obi-Wan et Anakin, le ciel est très noir et rouge pour renforcer le côté épique et impressionnant de la scène » Mathéo

« Le film Narnia, car cela montre un paysage vraiment enchanteur ».  Eva

« Je n’ai pas de souvenir précis, mais il pleut systématiquement lors d’un enterrement ». Juliette

« Le labyrinthe de Pan, le brouillard et la forêt apportent une atmosphère pesante »

 

 

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présentation de notre atelier

Bonjour,

Nous sommes l’atelier cinéma du collège Stendhal à Grenoble.

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Nous sommes 15 élèves volontaires de 3ème du collège Stendhal

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Dans notre cour. Ici, en cette fin novembre, il commence à faire froid

Nous nous retrouvons tous les jeudis à 16h. Nous sommes obligés en ce moment si on veut tourner de venir le mercredi après-midi en plus ( pour ceux qui peuvent et n’ont pas d’activités! ), car il fait déjà nuit vers 16h30…

En Rhône-Alpes, il fait plutôt beau en général, et on aime regarder nos montagnes depuis la ville, car on est encerclés de montagnes de part et d’autre. Ce qui change au fil des saisons, c’est la neige qui s’empare des sommets, et que l’on peut voir au loin.

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Un aperçu de nos montagnes le matin depuis la ville. Les sommets commencent à être enneigés

Pour le tournage des plans lumières, il a plutôt fait gris et venté en octobre, et nous étions déçus de ne pas pouvoir distinguer ces montagnes au loin qui étaient cachées par des nuages. On pourra sûrement vous les montrer dans quelques plans de notre film-essai ou dans les quelques vues prises pour l’exercice 2 où il a fait étonnamment chaud en plein mois de novembre, avant le retour du froid à présent.

 

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