Nous avons pris notre temps pour choisir le titre et nous avons choisi 3 titres:
-Comme un oiseau sans ailes,
-D’ici et d’ailleurs,
-Faux départ.

Puis  notre professeur s’est concertée avec notre intervenante de la cinémathèque et a dit que   » D’ici et d’ailleurs  » était le titre qui correspondait le mieux.  C’est celui-ci que nous avons gardé.

Malgré ces quelques difficultés nous avons quand même réussi à tourner une scène dont nous sommes fiers !!!

Nous avons commencé à filmer des séquences de péniches sur la Seine avec des  personnes  en train de ranger leur matériel, ou en train d’amarrer, puis nous avons commencé à filmer El Hadji  devant la Seine seul en train de jeter des cailloux dans l’eau, puis de marcher le long de la Seine, nous avons  filmé des personnes en train de nettoyer le quai au tuyau d’arrosage.  Nous avons trouvé que cela correspondait parfaitement avec le thème. Alors qu’El Hadji était assis sur une bitte d’amarrage, une femme avec sa péniche est venue s’amarrer alors que nous étions en plein tournage. Elle est venue devant El Hadji et lui a demandé de se pousser pour qu’elle puisse amarrer . Nous avions enfin obtenu un réel interessant!!!!

Nous avons également pris des photos de la classe en train de tourner et de s’occuper du bon déroulement de notre travail, puis nous avons fini par écrire  une carte pour l’anniversaire de Claire la chef-opératrice (notre intervenante) vu que le jour du tournage était aussi le jour de son anniversaire .

Puis nous sommes rentrés au collège avec notre travail , et nous avons visionné nos séquences filmées précédemment.

*Puis nous avons visionné  les essais faits par le reste de la classe au CDI. Nous voulions donner une impression d’isolement à Ismaël (remplaçant d’El Hadji qui était au CDI) mais cela nous posa quelques problèmes.

– Nous étions en demi-groupe, c’était alors beaucoup plus difficile de remplir la classe sans la surcharger.
– Les figurants n’arrivaient pas a se concentrer et rigolaient , cela n’était pas très naturel…
– Nous voulions montrer un plan plus large de la classe, mais en dé-zoomant Ismaël n’était plus très visible.
– Il nous fallait définir la matière du cours  dans lequel cela se passe .

*Nous avons visionné les 3 plans filmés dans différentes parties de la classe. Le problème étant que la CPE jouant le Principal  ne savait pas ce qu’il fallait dire. Nous avons ensuite essayé  avec un surveillant et le jeu était plus naturel. Le plan était plus reculé dans la classe ce qui permettait de mieux voir Ismaël. Le jeu était plus naturel aussi car une élève allait au tableau mais avec le principal rentré dans la classe et le professeur cela faisait beaucoup de monde devant la caméra.

*Nous avons aussi visionné les repérages à la ménagerie du Jardin des Plantes fait par Claire(les flamants roses et les tortues). Le vivarium des tortues reflétait le visage du personnage comme s’ il était à l ‘intérieur. Blotti dans un coin le personnage a l’air dans un « cocon ». La fille arrivant, elle pourrait en quelques sorte briser son « cocon ». Mais la fille , ne pourra être vue que de dos, alors nous allons peut-être filmer en champ/contre-champ ( filmer le personnage  arrivant de dos puis de profil ou de face lorsqu’il parle Nous avions le choix entre deux types de tortues) des grosses dans un enclos , au niveau du sol proches mais basses (ce qui obligeait les acteurs a se baisser) et des petites proches  et à la hauteur du visage. Mais pour les grosses tortues la salle était sombre et les vitres penchées vers l’extérieur rendaient difficile le tournage. Les grosses tortues correspondaient plus au personnage sombre et enfermé.

-Nous avons défini les élèves présents dans dans la scène de classe et le scène du parc de Bercy.
-Nous avons parlé de la musique: piano? Guitare? Clarinette?
-Nous avons répartis les rôles et les groupes pour le tournage.
-Nous avons parlé de la dernière scène de Bercy.

Nous nous sommes donné rendez-vous devant la passerelle Simone de Beauvoir. Certains élèves étaient arrivés au collège un peu plus tôt pour aider notre professeur et notre réalisatrice à porter le matériel. En arrivant, nous nous sommes mis d’accord pour tourner dans une sorte de cabane au milieu d’un lac. Nous nous sommes donc rendu dans ce lieu.

Première partie de séquence.
Pour tourner notre première séquence, les comédiens et les figurants se sont placés dans la cabane et nous ( cadreur, ingénieur son, photographe… ) on s’est placé de l’autre côté (sur l’autre rive ). Nous avons eu un petit problème, c’est qu’il s’est mis à pleuvoir des cordes. Nous avions notre imprévu !! Mais nous avons du nous dépêcher de protéger le matériel. Nous avons eu 13 prises à faire avant que la séquence soit réussit.

Deuxième séquence.
Durant la deuxième séquence, nous ( le cadreur, le perchman, l’ ingénieur sons… ) étions placés dans la cabane avec les acteurs et figurants, nous avons eu du mal à trouver une bonne place car l’espace était assez petit. De plus la cabane était couverte, et donc nous avons eu du mal à tourner à cause du peu de lumière qu’il y  avait. Pour éclaircir le tout et pouvoir tout distinguer, nous avons utilisé des réflecteurs. Nous avons quand même réussi au bout de 6 prises à en avoir une bonne.

Troisième séquence.
Cette troisième séquence a été assez facile à tourner car elle était courte, et il suffisait juste de faire un gros plan sur l’acteur. Au bout d’une prise, c’était dans la boite !!!

Petites anecdotes.
Pour notre tournage, nous voulions attirer des canards près de la cabane pour avoir un peu de réel, mais au bout de 5 à 10 minutes, vu que les canards, sans doutes rassasiés, résistaient à l’appel du pain lancé par les figurants et les acteurs, nous nous sommes résignés à les  abandonner .

Il y a eu aussi un petit souci avec un couple de personnes âgées qui ne voulaient pas partir de la cabane, nous avions déjà tourné un plan large ( sans eux ) et donc, pour le plan serré, nous ne voulions pas qu’ils apparaissent à la caméra pour le montage. Nous avons finalement placé des  figurants de façon à ce qu’ils cachent le couple.

Nous avons eu un autre souci c’est qu’il y avait des jeunes dans la cabane quand nous sommes arrivés. Mais ils ont eu la gentillesse de partir sans faire d’histoires.

Durant cette séquence, je pense que nous avons tous appris, et je pense aussi que nous sommes rentrés chez nous la tête pleine de bons souvenirs !

Nous avons eu du mal à tourner une bonne prise à cause de la chaleur qui régnait dans cette salle. Nous avons aussi eu du mal avec le dialogue des acteurs qui n’arrivaient pas à en retenir tous les points importants. Nous avons quand même réussi (au bout de 6 prises et 4 répétition avant le tournage) à réaliser une bonne séquence malgré  que le dialogue n’était pas exactement le même que celui qui avait été écrit. Il y avait également des visiteurs qui voulaient voir les tortues avec lesquelles nous filmions. On a donc été obligé de les faire attendre et ça ne leur a pas toujours plu. Nous avons aussi du filmer un champ/ contre champ nécessitant 2 prises supplémentaires.

Séquence des flamants roses

Le tournage de la séquence aux flamants roses a posé moins de problèmes (4 prises avec les acteurs, 3 prises où on filmait seulement les flamants roses et 1 prise ambiance son plus image). Il fallait aussi dire aux promeneurs de passer dans le champ sans regarder la caméra ce que des anglais n’ont pas compris. Un seul gros problème est survenu: le stylo du script est tombé dans l’enclos des flamants roses.

Le jour du tournage, s’est posé le problème du son : où mettre le micro pour qu’on entende à la fois le violon et les voix?

Il a été aussi difficile pour Margaux de se concentrer : parler pendant qu’elle accordait le violon.

Nous avons tout de même réussi à tourner deux séquences:
une en plan serré, l’ autre en plan élargi.
Le plan élargi était le meilleur.

C était assez drôle quand les acteurs ne savaient pas quoi dire…
C ‘était une bonne journée!

Voici une des photographes prises lors des séances de repérage avant le tournage de cet exercice.

Amorce épaule d'Eva , Margaux de 3/4 face jouera du violon pendant le tournage.

Et voici l’exercice :