Catégorie 'cinémathèque'

L’école F. Arago présente “Faut pas te laisser faire!”

Message posté le jeudi 11 juin 2009 par Ecole François Arago


Durée : 2’04

Le collège Joliot Curie présente “L’engagement”

Message posté le jeudi 11 juin 2009 par college joliot curie


Durée : 2’09

L’école Joliot Curie présente “La fuite enchantée”

Message posté le jeudi 11 juin 2009 par Ecole Joliot Curie


Durée : 1’27

Le CEIP Riera de Ribes et l’IES Can Puig présentent “Toi grand…et moi ?”

Message posté le mercredi 10 juin 2009 par CEIP Riera de Ribes et IES Can Puig


Durée : 3’50

Connaissez-vous Karambolage ?

Message posté le vendredi 17 avril 2009 par Coordination 100 ans de jeunesse

Bonjour,

Connaissez-vous l’émission Karambolage sur Arte ?

Vous apprendrez tout sur cette émission qui s’amuse à comparer les petites choses de la vie quotidienne en France et en Allemagne en suivant ce lien : http://www.arte.tv/karambolage

Et pourquoi je vous dis ça ? parce qu’à la fin de chaque émission, il y a une « Devinette ». Il s’agit d’un plan fixe de 30 secondes (à la manière de nos minutes lumière-en plus court, effectivement) et les spectateurs doivent deviner s’il a été tourné en France ou en Allemagne.

Et du coup, ça m’a fait penser aux exercices proposés cette année pour le blog . Il s’agissait de « Photographier ce qui singularise chaque pays ou région : les boîtes aux lettres, la signalétique, les portes… »

J’ai hâte de voir toutes ces photos…

A bientôt sur le blog!

Elodie Imbeau

Tati envahit la Cinémathèque

Message posté le vendredi 10 avril 2009 par Coordination 100 ans de jeunesse

tati-lexposition.gif8 avril 2009 – 2 août 2009

Et voilà l’exposition Tati, deux temps trois mouvements vient d’ouvrir ses portes. Toute la Cinémathèque résonne aux sons de ses films.
Avant de tous venir découvrir cette exposition, vous pouvez déjà voir quelques images sur le site : www.taticinematheque.fr

Vous pouvez aussi aller voir sur le site de l’INA, la présentation de Mon oncle au festival de Cannes de 1958. Interrogé sur sa façon de travailler, Jacques Tati insiste sur la manière dont il a réfléchi aux couleurs dans son film : http://www.ina.fr/archivespourtous/?vue=notice&from=fulltext&full=tati&num_notice=2&total_notices=38

Et si vous aussi vous connaissez des phrases sur la couleur au cinéma, prononcées dans un film ou par des réalisateurs, n’hésitez pas à nous les faire partager sur ce blog.

Les Demoiselles de Rochefort à la Cinémathèque

Message posté le mardi 10 mars 2009 par Coordination 100 ans de jeunesse

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Une comédie musicale réalisée par Jacques Demy
Directeur de la photographie : Ghislain Cloquet
Musique : Michel Legrand
Décors : Bernard Evein
Chorégraphie : Norman Maen
Avec Catherine Deneuve (Delphine), Françoise Dorléac (Solange), Jacques Perrin (Maxence), Danielle Darieux (Yvonne Garnier), Gene Kelly (Andy Miller), Georges Chakiris (Étienne), Grover Dale (Bill), Michel Piccoli (Simon Dame), Henri Crémieux (Subtil Dutrouz), Geneviève Thénier (Josette), Jacques Riberolles (Guillaume Lancien), Patrick Jeantet (Boubou)
France. Date de sortie : 1967

A l’invitation de la Cinémathèque, les deux classes élémentaires de la région parisienne participant aux ateliers du Cinéma, cent ans de jeunesse (l’école Joliot Curie à Ivry et l’école Paul Bert de Vaujours) ont assisté à la projection du film Les Demoiselles de Rochefort réalisé en 1967 par Jacques Demy.

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Retour sur cette séance du 26 janvier et la présentation du film par Gabrielle Sébire :
Dans cette comédie musicale tous les personnages sont à la recherche de l’amour : ils l’attendent, le rêvent ou le regrettent ! Avec son décorateur Bernard Evein, Jaques Demy a mis en scène le chassé-croisé des personnages, des couleurs de leurs costumes et des décors.

Demy a ainsi choisi de tourner son film dans les rues de Rochefort, mais une bonne partie de la ville a été repeinte pour se mettre « aux couleurs du film ». Les façades des maisons ont été blanchies pour qu’éclate au soleil toute leur lumière. Les portes et les volets des maisons, les voitures qui traversent le film on été repeints en rose, bleu ou orange. Les personnages et les passants portent tous des tenues multicolores. Rien n’a été laissé au hasard pour créer dans ce décor réel un conte de fée cinématographique.

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Solange et Delphine Garnier, les demoiselles du titre, sont des sœurs jumelles qui ne se ressemblent pas : l’une estblonde, l’autre est brune, l’une danse, l’autre joue de la trompette et du piano. Toutes deux portent des robes et des chapeaux –rose, jaune et lilas– aux couleurs de l’été, chaudes et gaies.
Le film joue à créer des duos de couleurs harmonieux ou dissonants : les forains aux chemises criardes orange et bleues ne peuvent s’accorder aux couleurs acidulées des demoiselles, tandis qu’au contraire le mauve et le blanc que portent Solange et Andy sans se connaître encore sont le signe de leur entente future.

Pour la fête finale sur la place de Rochefort la foule des habitants est représentée dans un joyeux désordre de couleur d’où jaillit soudain le rouge qui avait été jusque là soigneusement éliminé du film. Parées de leurs robes de scènes rouge éclatant, les deux sœurs dansent leur spectacle en chantant leur hymne fraternel célèbre « Nous sommes deux sœurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux…»

Nous attendons la participation de tous, élèves présents à cette projection mais aussi des autres participants, pour venir commenter à votre tour ce qui vous a semblé intéressant dans le film…

 

Photo : Les demoiselles de Rochefort © Ciné Tamaris

Rumba à la Cinémathèque

Message posté le mardi 10 février 2009 par Coordination 100 ans de jeunesse

images.jpg« Le langage des couleurs s’adresse à tous en prenant des chemins de traverse, des voies souterraines. Les couleurs communiquent sans passer par les mots. C’est un langage humain, international qui s’adresse directement à nos sens. »
Dominique Abel (l’un des réalisateurs de Rumba).

Réalisé et interprété par Dominique Abel, Fiona Gordon & Bruno Romy.
Image : Claire Childeric
Son : Fred Meert, Manu de Boissieu
Montage : Sandrine Deegen
Décors : Nicolas Girault – Laura Couderc. Costumes : Claire Dubien
France-Belgique. Sorti en salles en septembre 2008.

Résumé :
Instituteurs dans une école de campagne, Fiona et Dom sont un couple plein de fantaisie… et qui partage une passion pour la danse. Une nuit, de retour d’un concours de danse, ils ont un accident de voiture qui va faire basculer leur vie… dans un monde encore plus étrange.

Le lundi 26 janvier 2009,trois classes participant au Cinéma, cent ans de jeunesse en Ile-de-France (les 4ème et 3ème des collèges Maurice Thorez et Joliot Curie, ainsi que les élèves des 2nde et 1ère en option cinéma du lycée Raspail), ont assisté à la projection de Rumba, organisée pour eux à la Cinémathèque.

La séance s’est déroulée en présence de Claire Childéric qui collabore régulièrement aux ateliers de la Cinémathèque et a été directrice de la photographie sur ce film.

Après la projection, élèves et professeurs ont pu dialoguer avec elle de son travail sur la photographie dans ce film burlesque, haut en couleurs.

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Voici quelques morceaux choisis de cette présentation et du débat qui a suivi le film :
« Dans Rumba, les couleurs sont très présentes tout au long du film. Mais il y a deux moments où la couleur disparaît complètement, lesquels ? »
– A l’hôpital, où l’on retrouve Fiona après l’accident : tout devient blanc, les murs, les vêtements, jusqu’à ce que la couleur soit ramenée dans la chambre d’hôpital par la visite des enfants de l’école et leurs vêtements bariolés.
L’autre moment survient après l’incendie de la maison, où tout est noir, jusqu’au linge qui pend sur le fil d’étendage. La couleur a complètement disparu. »

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Les réalisateurs, Dominique Abel, Fiona Gordon & Bruno Romy, viennent du spectacle vivant, comme souvent les pionniers du cinéma (clowns, acteurs, magiciens…). En passant des planches au cinéma, ils tenaient à garder leur langage poétique ainsi qu’une complicité avec le spectateur. Leurs films, considérés comme du cinéma burlesque, sont des contes, des fables, des métaphores qui leur permettent de parler de choses qui les touchent et les font rire, même dans un registre parfois sombre.
Pour Rumba, dès l’écriture du scénario, les réalisateurs (qui sont aussi les acteurs principaux) imaginaient une image colorée et lumineuse. Ils avaient en tête : les personnages en été, les décors en hiver. Il était important pour eux que les acteurs se détachent des fonds et que les silhouettes et les visages soient toujours lisibles même la nuit.

Ce rapport de couleurs (rapport chaud/ froid) concrétise en fait l’optimisme inébranlable des personnages face au destin qui s’acharne sur eux, quelquefois cruellement.

Pour privilégier le jeu physique qui passe par le langage des corps, la plupart de plans sont des plans séquences larges et fixes.

Le travail du directeur de la photo (ou du chef opérateur) commence bien sûr avant le tournage, pour comprendre et interpréter les désirs des réalisateurs. Avec toute l’équipe image (assistant caméra, électriciens, machinistes), nous avons fait des choix de matériel (pellicule, caméra, lumière) en accord avec ces intentions. Alors que les réalisateurs sur le tournage sont essentiellement occupés par le jeu des acteurs et la mise en scène, le chef opérateur est entièrement responsable de la qualité artistique et technique de l’image du film.

Les couleurs
Les couleurs vives (souvent primaires) des costumes ont été choisies souvent intuitivement par les réalisateurs pour leur gaieté mais aussi par désir de simplicité et de lisibilité. Le choix des fonds ou des décors dans des tons plutôt froids (vert du gymnase, et des paysages de campagne, gris des ciels, des rues, bleu de certains autres ciels et bleu vert de la mer) ont permis de mettre en valeur ces couleurs.

La lumière
Nous n’avons jamais coloré la lumière (avec des gélatines) pour que la palette des couleurs choisies (costumes et décors) soit respectée. Mon travail a été aussi de choisir les heures de tournages en fonction de la direction du soleil pour chaque lieu extérieur (travail de repérages avant le tournage) : les couleurs ressortent mieux quand la lumière n’est ni trop face, ni trop latérale, il ne fallait pas non plus que les décors soient plus lumineux que les personnages.

La nuit
Contrairement à la convention, nous n’avons pas choisi de « bleuir » les nuits, sauf dans la chambre d’hôpital où l’ambiance est un peu froide. Les réalisateurs tenaient à une interprétation personnelle de la nuit, qui soit comme magique, (comme pour les autres effets spéciaux du film entièrement réalisés de manière artisanale à la prise de vue).
Nous avons donc tourné en plein jour ou en fin de journée pour faire croire à la nuit. Pour cela nous avons fermé le diaphragme mais contrairement à ce que l’on pense cela nous a obligé à rajouter beaucoup de lumière artificielle pour voir les visages et les corps.

Claire Childéric (chef-op image de Rumba) 26 jan 09.

Photos : Rumba ©Claire Childéric – Courage mon amour film/ MK2.

La Cinémathèque partenaire des ateliers en Ile-de-France

Message posté le mardi 10 février 2009 par Coordination 100 ans de jeunesse

 

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Le Service pédagogique de la Cinémathèque française est à l’origine du dispositif le Cinéma, cent de jeunesse dont il pilote l’ensemble chaque année.

Il est également le partenaire des ateliers qui se déroulent en Ile-de-France. Au nombre de 7 cette année, ils concernent des établissements scolaires sur les académies de Créteil et de Paris, allant du niveau CE1 à la terminale.

Au-delà de ce dispositif, la Cinémathèque française est engagée dans de nombreuses activités pédagogiques qui ont pour mission de transmettre une connaissance et un goût pour le cinéma. Elles s’adressent à un large public : enfants, familles et adultes, groupes, scolaires et individuels, novices et initiés.